Ce ne
sont pas les métiers qui rapportent le plus qui rendent le plus heureux. Ni
même ceux qui visent d’abord et avant tout à l’épanouissement personnel. C’est
ce que révèle une étude américaine rapportée par le magazine Forbes. L’étude
date de 2011. Mais, à l’occasion de la 52e Journée de prière pour les vocations
(ce dimanche 26 avril 2015), elle vaut la peine d’être remise en lumière. Car, contre toute attente, le métier qui
rend le plus heureux au monde serait… le sacerdoce.
En tête du Top 10
Selon cette
étude, réalisée par l’Organisation nationale pour la recherche de l’université
de Chicago, les prêtres seraient les plus à l’aise dans leur peau et leur ministère,
avant les pompiers (80% de « très satisfaits »), les « physical therapists »
(médecins, infirmiers, etc.) et les écrivains (qui font rarement fortune).
Viennent ensuite, dans ce Top 10, les enseignants (contrairement à une idée
reçue), les artistes (métier également rarement lucratif), les psychologues,
les vendeurs de produits ou services
financiers (qui l’aurait cru ?) et pour finir, les ingénieurs d’exploitation
(qui disent leur satisfaction de « jouer » avec de gros engins tels que des
buldozzers, des chargeuses frontales, etc. – preuve, si besoin est, que l’homme
est un grand enfant).
Une
liste des 10 métiers les plus détestés
Forbes
est un magazine économique américain, réputé pour ses listes, publiées
régulièrement (comme « Les 400 grandes entreprises les plus performantes », «
Les 100 plus grandes fortunes de Chine » ou « Les 100 femmes les plus
puissantes du monde »…). À ce titre, il a publié (également) celle des 10
métiers les plus détestés. En tête : directeur de la technologie de l’information,
directeur des ventes et du marketing, gestionnaire… Bref, des métiers qui font
gagner (souvent) beaucoup d’argent mais qui, pour nombre de ceux qui les
exercent (d’après l’enquête), ne permettent pas de donner un sens à sa vie.
Plus
qu’un métier, une vocation
Reste
que le sacerdoce est plus largement une vocation qu’un métier : si des études
et une formation (y compris continue) sont requises, le prêtre, comme la mère
de famille, fait plutôt deux temps pleins qu’un, prend rarement de congés (non
payés) et gagne peu (d’argent)... Avec cette marque particulière propre au
sacerdoce : on est prêtre in æternum, pour l’éternité. Si le sacerdoce est un métier, c’est donc bien le
seul qui s’exercera dans l'Au-delà. Il n’aura alors aucune difficulté à
rester en tête de cet – heureux – palmarès.
( Aleteia, Elisabeth de Baudoin, 23 avril 2015)
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