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segunda-feira, 6 de abril de 2015

«Dieu est-il périmé ? Paroles humaines, parole de feu»

C’est le titre du dernier ouvrage du cardinal Philippe Barbarin, Archevle Primat des Gaules, dans lequel il répond à 60 questions. Le Parisien en cite des extraits :
Amour. «L’amour est la seule chose qui compte vraiment. C’est une merveille, une explosion de joie quand il survient dans nos vies. On a alors le sentiment que rien ne pourra le briser… Et pourtant, il est si fragile, tellement fugitif. Dans ses ruptures, il engendre des blessures vives et particulièrement douloureuses.»
«Le chemin de l’amour et de la fidélité, de la prière et du service, de Dieu et des autres, est exigeant, jalonné d’obstacles, et souvent austère.»
Mariage. «Il est probable que cet engagement fait peur à beaucoup de couples et, en même temps, vivre ensemble sans aucun cadre juridique, comme dans le concubinage paraît insatisfaisant.»
Adultère. «Il y a une vingtaine d’années encore, l’infidélité de l’un des conjoints entrait en considération dans un jugement de divorce, comme une faute grave. Mais aujourd’hui, non. On estime que l’adultère est une pratique courante et ne peut pas être considéré comme une faute grave. Du coup, je me demande ce que signifie cette valeur de la fidélité, et si elle n’est pas vidée de son contenu.»
Pornographie. «Parfois, on trouve normal de laisser s’étaler la pornographie, de vivre dans une ambiance d’érotisation qui exacerbe les désirs sexuels, alors que dans le même temps on remplit les prisons de personnes ayant commis des crimes sexuels. Je me dis que cette pauvre société perd la tête ou qu’elle joue au pompier pyromane !»
Péchés. «Les pêchés capitaux ne sont pas forcément les plus graves : sinon, dans cette liste, il y aurait l’idolâtrie, le meurtre ou l’adultère.»
«Les criminels, il n’y en a pas beaucoup dans l’humanité, je l’espère du moins, mais des pêcheurs, des pauvres pêcheurs de l’espèce commune, il y en a 100%, du Vatican jusqu’au fond des prisons !»
Dieu. «Dieu est toujours au-delà de ce que je peux en dire, incomparablement plus grand que ce que je crois savoir de lui.»
«Dieu nous a créés libres, c’est sans doute le plus beau cadeau qu’il nous ait fait.»
«Je voudrais que toute personne parlant de Dieu ait les lèvres qui brûlent lorsqu’elle essaie d’exprimer, de communiquer sa foi.»
Athée. «Que quelqu’un se mette à parler de Dieu comme d’un sujet qu’il maîtrise, faisant mine d’oublier que Dieu est un Mystère, quel danger, quel désastre ! Je pense que c’est l’une des causes pour lesquelles beaucoup de ceux qui ont grandi dans la foi sont devenus athées.»
Admiration. «On rencontre beaucoup de gens qui mènent une vie admirable de droiture et de générosité, alors qu’ils ne sont pas baptisés ou qu’ils ont cessé toute pratique religieuse à cause d’une souffrance ou d’un événement qui les a scandalisés intérieurement. Ils sont souvent des lumières pour nous.»
«Souvent, il m’arrive d’admirer et d’envier la droiture de personnes qui ne sont pas chrétiennes et d’être réveillé de ma médiocrité par des croyants d’autres religions.»
Eglise en crise. «Je n’ai pas l’impression en regardant aujourd’hui les évêques de France et du monde, et en considérant mes frères prêtres qui accomplissent leur mission avec simplicité, courage et générosité, que l’Eglise soit plus en crise qu’à une autre époque. Même si bien sûr nous avons notre lot de limites, de péchés et si nous décevons fréquemment ceux que nous servons !»
Pardon. «Il est clair que nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour réparer les dégâts occasionnés par notre péché, par un mensonge, une médisance, un vol. Il n’est pas possible de tout rattraper malheureusement, mais quelqu’un qui a participé à un avortement ne peut-il faire une offrande à une oeuvre qui essaie de sauver des tout-petits ou d’aider de futures mamans ?»
Douleur. «Nous admirons les médecins qui aujourd’hui savent accompagner la douleur et presque la faire disparaître. Même si cela n’empêche pas la souffrance d’une vie abîmée, malmenée par la maladie, c’est un grand bienfait de voir la médecine gagner contre la douleur.»
Fécondité. «L’acte sexuel, qui est une manifestation essentielle de l’amour entre un homme et une femme, est un acte humain au sens plein du terme, c’est à dire à la fois corporel, psychologique et spirituel, et c’est de ce don total entre deux personnes que surgit une vie nouvelle. C’est pourquoi l’Eglise souhaite rester à distance de toutes les techniques qui dissocient la fécondité de l’acte sexuel lui-même.»
Euthanasie. «Le principe qui nous vient du cinquième commandement de Dieu, Tu ne tueras pas, montre qu’il ne faut à aucun prix introduire dans la législation le droit de faire mourir quelqu’un, sinon la porte est ouverte à toutes sortes de folies.»
Eprouvette. «Quand je vois ce que les sciences humaines nous ont appris à propos de la psychologie du foetus et de tout ce qui s’est joué dans un être humain bien avant sa naissance, je me dis que l’enfant dont la vie a commencé dans les manipulations, les pipettes et les éprouvettes de laboratoires, a vraiment besoin d’être beaucoup aimé, et plus que tous les autres.»
Juger. «Pour les chrétiens, condamner un acte ne veut jamais dire juger ou condamner une personne.» (Riposte catholique, 5 avril 2015 )

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