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sábado, 25 de abril de 2015

Prêtre : le métier qui rend le plus heureux au monde !

C’est ce que révèle une étude américaine... au risque de bousculer quelques idées reçues.

Ce ne sont pas les métiers qui rapportent le plus qui rendent le plus heureux. Ni même ceux qui visent d’abord et avant tout à l’épanouissement personnel. C’est ce que révèle une étude américaine rapportée par le magazine Forbes. L’étude date de 2011. Mais, à l’occasion de la 52e Journée de prière pour les vocations (ce dimanche 26 avril 2015), elle vaut la peine d’être remise en lumière. Car, contre toute attente, le métier qui rend le plus heureux au monde serait… le sacerdoce.
En tête du Top 10

Selon cette étude, réalisée par l’Organisation nationale pour la recherche de l’université de Chicago, les prêtres seraient les plus à l’aise dans leur peau et leur ministère, avant les pompiers (80% de « très satisfaits »), les « physical therapists » (médecins, infirmiers, etc.) et les écrivains (qui font rarement fortune). Viennent ensuite, dans ce Top 10, les enseignants (contrairement à une idée reçue), les artistes (métier également rarement lucratif), les psychologues, les  vendeurs de produits ou services financiers (qui l’aurait cru ?) et pour finir, les ingénieurs d’exploitation (qui disent leur satisfaction de « jouer » avec de gros engins tels que des buldozzers, des chargeuses frontales, etc. – preuve, si besoin est, que l’homme est un grand enfant).

Une liste des 10 métiers les plus détestés

Forbes est un magazine économique américain, réputé pour ses listes, publiées régulièrement (comme « Les 400 grandes entreprises les plus performantes », « Les 100 plus grandes fortunes de Chine » ou « Les 100 femmes les plus puissantes du monde »…). À ce titre, il a publié (également) celle des 10 métiers les plus détestés. En tête : directeur de la technologie de l’information, directeur des ventes et du marketing, gestionnaire… Bref, des métiers qui font gagner (souvent) beaucoup d’argent mais qui, pour nombre de ceux qui les exercent (d’après l’enquête), ne permettent pas de donner un sens à sa vie.
Plus qu’un métier, une vocation

Reste que le sacerdoce est plus largement une vocation qu’un métier : si des études et une formation (y compris continue) sont requises, le prêtre, comme la mère de famille, fait plutôt deux temps pleins qu’un, prend rarement de congés (non payés) et gagne peu (d’argent)... Avec cette marque particulière propre au sacerdoce : on est prêtre in æternum, pour l’éternité. Si le sacerdoce est un métier, c’est donc bien le seul qui s’exercera dans l'Au-delà. Il n’aura alors aucune difficulté à rester en tête de cet – heureux – palmarès.  ( Aleteia, Elisabeth de Baudoin, 23 avril 2015)

L'action du Saint-Siège lors du génocide arménien

Le père George Ruyssen, jésuite belge, enseignant à l’Institut Pontifical oriental à Rome, est interrogé par Radio Vatican sur le contenu des archives du Saint-Siège concernant le génocide arménien. Extraits :

"Qu’est-ce qui s’est passé le 24 avril 1915 ? C’est une rafle, une déportation de 300 à 400 Arméniens de la capitale, donc de Constantinople et d’Istanbul qui ont été arrêtés et déportés vers l’intérieur de l’empire ottoman. Or, à ce moment-là, le jour-même, le délégué apostolique, Mgr Angelo Maria Dolci était informé de ces évènements puisque deux jours après, le 24 avril (c’est une lettre du 27 avril si je ne me trompe),  il envoie un rapport au Vatican en relatant cet évènement, cette rafle de 300-400 Arméniens déportés à l’intérieur de l’empire ottoman. Alors, petit à petit, le délégué apostolique vient recueillir d’autres informations. Il sera informé par les évêques arméniens eux-mêmes mais également par les missionnaires franciscains, dominicains et également jésuites qui étaient présents dans l’empire ottoman. Il va être informé, il va recueillir des rapports de ces gens qui sont des témoins oculaires de ce qui se passe aujourd’hui. Par exemple, à Mardin, il y a eu lieu ceci ou à Trébizonde, hier, il y a eu une déportation. Donc, ces personnes, ces religieux vont lui écrire des rapports dont il tiendra au courant le Vatican. Qu’est-ce que le Vatican a fait ? Et bien, le Pape a écrit deux fois au sultan ottoman, Mahomet V, qui était sultan à cette époque-là pour arrêter les massacres, pour dire «Voilà, je suis informé de ce qui se passe dans l’empire et je vous supplie d’arrêter ces massacres ». Alors, la première lettre du Pape Benoît XV est datée du 10 septembre 1915.

Alors, si vous me permettez, je peux citer un bout de cette lettre que j’ai ici devant moi « Majesté, tandis que le chagrin pour les horreurs de la lutte formidable dans laquelle, avec les grandes nations de l’Europe, se trouve engagé le puissant empire de votre majesté (l’empire ottoman) nous déchire l’âme l’écho très douloureux des gémissements d’un peuple entier, qui dans les vastes domaines des ottomans, est soumis à d’inénarrables souffrances arrivées jusqu’à nous. La nation arménienne a déjà vu beaucoup de ses fils envoyés à la mort, d’autres très nombreux jetés en prison ou envoyés en exil parmi lesquels plusieurs ecclésiastiques et même quelques évêques. Et maintenant, il nous est référé que des populations entières de villages et de villes sont contraintes d’abandonner leurs maisons pour se transférer au milieu de grandes plaines et de souffrances, en des lieux de concentration lointains ou en plus des douleurs morales, elles ont à supporter les privations de la plus noire misère et même des tortures de la faim. Nous croyons, Sire, que de tels excès ont lieu contre la volonté du gouvernement de votre majesté ». Il y a une autre lettre puisque les massacres vont continuer.

À la suite de la lettre du Pape, les massacres vont un peu se ralentir. Les choses vont un peu se calmer mais pas d’ordre à arrêter nettement les massacres. Les massacres vont continuer et c’est ce qui donnera lieu à une seconde lettre du Pape Benoît XV au même sultan, le sultan Mahomet V, qui est datée du 12 mars 1918. Et il y a une lettre qui, à mon avis, est méconnue (moi je ne la connaissais pas du tout), c’est une lettre que le Pape envoie trois jours avant la fin de la première Guerre Mondiale, c’est-à-dire le 8 novembre 1918, trois jours avant l’armistice du 11 novembre. Il envoie une lettre au président Wilson, le président des États-Unis où le Pape milite en faveur de l’indépendance de l’Arménie. Le Pape, dans une note du 1° aout 1917, fait allusion à cette note dans sa lettre. C’était une note en faveur de la paix. Benoît XV intervient à plusieurs reprises au cours de la première Guerre Mondiale en faveur de la paix. La note du 1°aout 1917 fait mention de différents points : l’échange de prisonniers de guerre, etc. Mais un des points, c’est l’indépendance de l’Arménie, c’est la création d’une Arménie indépendante. Ce sera d’ailleurs cette note de paix du 1° aout 1917 qui va inspirer directement les 14 points du président Wilson. Il présentera, après la 1°Guerre Mondiale, lors de la conférence de paix, ces 14 points qui sont inspirés par la note de paix du Pape Benoît XV.

Le Saint-Siège a donc bien-sûr travaillé, vous l’avez longuement évoqué, sur le plan diplomatique. Est-ce qu’on peut dire qu’il est intervenu à d’autres niveaux également ?

Au niveau humanitaire. L’effort du Saint-Siège n’est pas simplement un effort diplomatique politique mais également au niveau humanitaire. Il faut se rappeler qu’au cours de la première guerre mondiale, l’Unicef, le Haut Commissariat pour les Réfugiés, ces organisations internationales n’existaient pas à l’époque. Lors de la première guerre mondiale, qu’est-ce qui existait ? La Croix-Rouge et puis, l’Église catholique, également les protestants. L’Église catholique et le Pape se sont investis sur le plan humanitaire en envoyant des sommes d’argent pour les réfugiés, les rescapés, les orphelins. Et c’est un point malheureusement peu connu. Par initiative du délégué apostolique, Mgr Angelo Maria Dolci (son surnom est l’ange des Arméniens), le Pape fonde un orphelinat  « Benoît XV » pour les orphelins arméniens à Constantinople. Et ces orphelins sont ensuite venus en Italie. Et où sont-ils venus en Italie ? Ils ont été hébergés au palais pontifical à Castel Gandolfo. Ces orphelins sont restés là à peu près un an. Ils étaient hébergés par le Pape lui-même avant d’être transféré à Turin. [...]"

Le Vatican, cible des islamistes

La police italienne a annoncé ce matin avoir démantelé un réseau islamiste basé en Sardaigne et ordonné l'arrestation de 18 personnes, dont deux anciens gardes du corps de Ben Laden. Mario Carta, responsable des services de renseignement à Cagliari en Sardaigne, a précisé que des écoutes téléphoniques avaient conduit les enquêteurs à prendre au sérieux ce projet d'attentat sur la base de conversations évoquant la "via della Conciliazione", la principale rue qui conduit au Vatican.

Ces 18 personnes, accusées notamment d'avoir participé à des activités terroristes au Pakistan, sont accusées d'appartenance à "une organisation dédiée aux activités criminelles transnationales s'inspirant d'Al-Qaïda et à d'autres organisations radicales prônant la lutte armée contre l'Occident et l'insurrection contre l'actuel gouvernement du Pakistan".

Certains de ces islamistes sont accusés d'avoir planifié, financé et même participé à des actes terroristes au Pakistan, dont l'attentat sur le marché Meena Bazar de Peshawar en octobre 2009 qui avait fait plus de 100 morts. Ils sont aussi soupçonnés d'être impliqués dans un trafic d'immigrants clandestins.

L'organisation aurait eu en Italie comme chef principal un imam (pas d'amalgame !), du mouvement "Tabligh Eddawa", installé en Lombardie (nord), qui se servait de son autorité religieuse et de son prestige pour récolter des fonds.

Preghiera di Sant'Antonio


 
Tu, stella del mare, illumina i tuoi figli travolti da questo tempestoso mare del peccato; facci giungere al porto sicuro del perdono e, lieti della tua protezione, possiamo portare a compimento la nostra vita. (Sant’Antonio)

25 aprile: San Marco


La storia di Marco (di Giovanni, suo nome ebraico, detto Marco, nome latino; cf. Act. 12, 12) è interessantissima; s’intreccia forse con quella di Gesù, nell’episodio del ragazzo che, nella notte della cattura di Lui nell’orto degli ulivi, lo seguiva, dopo la fuga dei discepoli, coperto da un lenzuolo - per curiosità? per devozione? - ma quando coloro che avevano arrestato Gesù, fecero per afferrarlo, il ragazzo lasciò loro nelle mani il lenzuolo, e sgusciò via da loro (Marc. 14, 52). Ma soprattutto la storia di Marco si fonde con quella degli Apostoli: Paolo e Barnaba, specialmente, che egli segue a Cipro nella prima spedizione apostolica (era cugino di Barnaba), e che poi, forse stanco, forse impaurito, giunto a Perge, nella Pamfilia, egli abbandona per ritornarsene solo da sua madre, a Gerusalemme (Act. 13, 13). Paolo ne fu addolorato; tanto che non lo volle compagno, tre o quattro anni dopo, nel secondo viaggio, nonostante che Barnaba intercedesse; così che Barnaba e Marco lasciarono Paolo con Sila per navigare a Cipro (Act. 15, 37-40). Ma poi Paolo deve aver perdonato a Marco la sua prima infedeltà nella fatica apostolica, perché tre volte lo nomina amorevolmente nelle sue lettere (Philem. 24; Col. 4, 10; 2 Tim. 4, 11).

Secondo un’antichissima testimonianza del secondo secolo, quella di Papia, riportata da Eusebio nella sua Storia della Chiesa (III, 39, 15), Marco «era stato l’interprete di Pietro».

E dei rapporti fra l’apostolo Pietro e Marco, poco sappiamo; ma ci basta qui far nostra la conclusione della tradizione e degli studi moderni: il Vangelo di San Marco è una riproduzione scritta della catechesi narrativa dell’apostolo Pietro a Roma; esso riflette, senza intenti letterari, ma con grande semplicità e vivezza di particolari, i racconti di S. Pietro circa le memorie di lui; la sua documentazione è principalmente, se non la sola, la parola stessa dell’Apostolo, riportata come la relazione genuina d’un testimonio oculare, che conserva di Gesù la più immediata impressione.

Perciò San Marco ci ha lasciato in brevi pagine disadorne e non sempre ordinate, ma estremamente sincere e vive, l’immagine di Cristo, come San Pietro la ricordava e la portava scolpita nella semplicità fedele, umile ed entusiasta del suo cuore, realisticamente. Ecco perché ci è caro San Marco: egli ci riporta il profilo di Cristo, nello sfondo del disegno sinottico primitivo (cf. Vannutelli), visto da San Pietro. E San Pietro, offrendoci la visione sensibile e scenica di Cristo, c’introduce alla conoscenza di Cristo quale veramente è; una conoscenza che solo la fede in qualche modo può afferrare e penetrare.

Poco altro sappiamo di San Marco; da Roma egli si recò in Egitto e fu il fondatore riconosciuto della Chiesa di Alessandria; le sue reliquie, Venezia gloriosa e devota le custodisce; ma il suo Vangelo di qua soprattutto rifulge, dove Pietro e Paolo, suoi maestri, fecero di Marco l’Evangelista contrassegnato dal simbolo del leone. (Papa Paolo VI)

sexta-feira, 24 de abril de 2015

Giaculatoria del giorno


 
Tu, che hai conservato in cuore le meraviglie operate da Dio, fa che accogliamo la Buona Novella per renderle testimonianza ovunque. Madre Santa, aiutaci a vivere di Cristo e ad essere sempre ed ovunque portatori d'unità e pace.

Y a-t-il une vie spirituelle à l’ère d’Internet ?


D’un côté, les cours de latin-grec. De l’autre, les prêtres. Les rapprocher serait incongru, penserez-vous… Il existe pourtant des similitudes étonnantes. Aux yeux de notre société ultra-connectée et marchande, tous deux semblent devenus dérangeants. Des étrangetés. Car, en apparence, ils ne servent à rien, ne produisent rien qui puisse être vendu, ou réduit à un slogan. Au point que l’Éducation nationale envisage sérieusement de supprimer les cours de langues « mortes » au profit de l’anglais. Et que l’esprit du temps souhaite à tout prix marier les prêtres, pour qu’ils soient enfin comme tout le monde ! Voilà qui résoudrait, croit-on encore, la crise des vocations…

Sauf que, de l’autre côté de l’Atlantique, où la liberté de l’enseignement prévaut, les latinistes et hellénistes les plus doués sont des recrues de choix à Harvard, pour leur non-conformisme intellectuel : plus imaginatifs et affranchis de la logique binaire. « L’originalité est un retour aux sources », disait déjà Gustave Thibon.

Toujours aux États-Unis, l’Église assiste à un réveil surprenant des vocations sacerdotales, avec leur radicalité d’une vie totalement donnée. En 2015, les ordinations devraient faire un bond de 25 % par rapport à l’an dernier ! Paradoxe : c’est aussi le pays qui a été le plus affecté par la crise des abus sexuels.

Le pays du libéralisme, y compris moral, pionnier de l’économie numérique et champion de la surconsommation, aurait-il développé, dans sa démesure, les anticorps nécessaires à la survie d’une certaine idée de l’homme ? « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve », affirme le poète Hölderlin.

Ce qui est en jeu, c’est de préserver la dimension de l’homme la plus niée aujourd’hui : la vie de l’esprit, nourrie par la culture et la foi. La question n’est donc pas celle du progrès, mais du progrès sans âme. Ce que réalise Internet, c’est une capacité inégalée à toucher une multitude en un temps record. Mais ce qui est gagné en surface ne doit pas être perdu en profondeur. Il faudra toujours du temps à l’esprit humain pour assimiler des connaissances, les intérioriser, et en faire une mémoire vécue, ayant sens et profondeur. C’est ici qu’interviennent le latin et le grec, langues chargées d’histoire. De notre histoire. En les supprimant, ce sont nos racines que l’on arracherait.

Ce qui est gagné en surface ne doit pas être perdu en profondeur.

En revanche, là où le prêtre se montre supérieur au latin, c’est qu’il ne se contente pas de raviver notre mémoire. À travers les siècles, il nous ramène à la source créatrice. Par l’eucharistie, il nous met au contact avec la parole divine, dans sa fraîcheur toujours nouvelle. Voilà sans doute pourquoi un évêque, saint Isidore, est le saint patron des internautes. Au VIIe siècle, il a réuni un savoir encyclopédique. Mais il affirmait que « tout progrès vient de la lecture et de la méditation. Car la prière nous purifie, la lecture nous instruit ». (Famille Chrétienne, 21/04/2015, Aymeric Pourbaix)

Cardinal Parolin : sensibiliser les migrants au danger de l’exil


Dans un entretien au quotidien italien La Stampa (22 avril 2015), le secrétaire d’État du Saint-Siège estime que l’Église catholique: « pourrait aussi faire une œuvre de persuasion majeure, faisant prendre conscience des graves risques auxquels sont confrontés les réfugiés ».

Parmi les survivants des traversées périlleuses « l’un pensait que la Méditerranée fusse seulement un fleuve » : « Beaucoup ne savent pas ce à quoi ils font face ou ont été trompés. »

Le cardinal considère que l'Italie ne peut gérer seul en Europe ce phénomène et appelle à « créer dans les pays de provenance les conditions qui permettent de rester et non de favoriser l’exode ».

En France, l'étude de l'islam sera obligatoire, mais celle du christianisme médiéval facultative


L'Education nationale a en effet mis au point de nouveaux programmes d'histoire pour le collège. On saluera le souci de ne pas faire «disparaître de cet enseignement le cadre national ni la perspective chronologique propre à l'histoire». Alors que la France se divise en communautés disparates sans parvenir à forger une destinée et une fierté communes, on approuvera aussi la visée poursuivie par ces nouveaux programmes: «Dans un ordre chronologique, le programme permet de mieux lire et comprendre le monde d'aujourd'hui en insistant sur des moments forts, des traits marquants des sociétés du passé et des problématiques indispensables à la formation du citoyen.»

C'est en parcourant ensuite la liste des sujets abordés que l'inquiétude surgit: le Conseil supérieur des programmes (CSP) distingue les sujets «obligatoirement étudiés» des sujets «traités au choix de l'enseignant». Ainsi, l'étude de l'Islam sera obligatoire, mais celle du christianisme médiéval facultative - ceux qui choisiront de l'enseigner devront le faire uniquement sous l'angle de l' «emprise de l'Eglise sur les mentalités rurales». Dans une société en mal d'intégration et de cohésion nationale, on ne manquera pas de s'étonner d'une curiosité si grande pour les religions venues d'ailleurs, et d'une révulsion si manifeste pour nos racines judéo-chrétiennes. N'est-ce pas pourtant en redonnant à l'élève ces racines que nous le rendrons d'autant plus ouvert à l'altérité? Par ailleurs, où est-il passé, ce «cadre national» que le CSP évoquait précédemment?

Il apparaît ensuite, nous objectera-t-on. C'est vrai, le cadre national est abordé à travers l'étude obligatoire des heures sombres ou controversées du passé (esclavage, colonisation, génocides, déportation…). En revanche, l'enseignement de l'humanisme et des Lumières, problématiques qu'on croirait pourtant «indispensables à la formation du citoyen», n'est que facultatif. Nos repères communs seront donc extraits des cultures venues d'ailleurs et des tragédies de notre histoire. Plutôt que d'amener l'élève à puiser à la source du christianisme, de l'humanisme et des Lumières, le CSP préfère écouler ses stocks de repentance amère et éculée.

Il ne s'agit pas ici de mettre en cause l'importance du «devoir de mémoire» ; nous affirmons seulement que la mémoire ne formera le citoyen qu'à condition de l'inspirer et de le libérer, en lui proposant le terreau vivant d'une action positive et généreuse. Plutôt que de séquestrer l'élève dans l'obscurité des fautes et des blessures passées, que ne lui propose-t-on des épopées nationales, des modèles, des figures de courage, d'unité et de résistance, dans lesquels il pourra puiser des valeurs incarnées? Les jeunes générations ont droit, aujourd'hui, à se fondre dans une histoire de France qu'ils pourront enfin connaître et admirer.

Or, loin d'évoquer les plus belles pages de notre histoire, le CSP entend une nouvelle fois enfermer l'élève dans le culte de la culpabilité et de la haine de soi. Le fait n'est pas nouveau: il y a bien longtemps que l'enseignement de l'histoire se fourvoie chez nous dans un travail de sape et d'auto-flagellation prodigieusement masochiste. Avec la réforme du collège, un nouveau cap est franchi. Ne cherchez plus la crise de la France: elle est là, dans ce retournement de soi contre soi." (Madeleine Bazin de Jessey, Figaro Vox, 22 avril 2015)

Cuarenta y cinco británicas tomaron los votos en 2014 en le Reino Unido, el triple que hace cinco años


Crece el número de monjas británicas
Primavera vocacional en Inglaterra

El número de mujeres que se convirtieron en monjas en el Reino Unido en 2014 fue el más alto en 25 años, según cifras difundidas este jueves por la Iglesia católica. Cuarenta y cinco británicas tomaron los votos ese año, el triple que hace cinco años, en contraste con la tendencia mundial a la baja. De todos modos, la Iglesia católica británica no espera que las cosas vuelvan a ser como antes.

"Nunca volveremos al lugar en el que estábamos hace 50 años, la cultura católica ocupaba un lugar muy diferente", ha asegurado la hermana Cathy Jones, promotora de vocaciones religiosas de la Iglesia católica británica.

Pero el hecho de que sean las mejores cifras en 25 años, "significa que como generación hemos superado lo peor", ha añadido. (RD/Agencias, 24 de abril de 2015)