Dans un
entretien au quotidien italien La Stampa (22 avril 2015), le secrétaire d’État
du Saint-Siège estime que l’Église catholique: « pourrait aussi faire une œuvre
de persuasion majeure, faisant prendre conscience des graves risques auxquels
sont confrontés les réfugiés ».
Parmi
les survivants des traversées périlleuses « l’un pensait que la Méditerranée
fusse seulement un fleuve » : « Beaucoup ne savent pas ce à quoi ils font face
ou ont été trompés. »
Le
cardinal considère que l'Italie ne peut gérer seul en Europe ce phénomène et
appelle à « créer dans les pays de provenance les conditions qui permettent de
rester et non de favoriser l’exode ».