Maria, te il mio
cuore vuole amare, te la lingua mia desidera ardentemente lodare (Sant’Anselmo)
O cristianismo não é uma coisa do passado, vivido como se olhássemos sempre para trás, para os tempos evangélicos, mas sempre novo, pois está marcado pela presença constante de Jesus Cristo, que está no meio de nós, e que é de hoje, ontem, amanhã e toda a eternidade. Na história da humanidade, encontramos “pegadas” de Deus. Este blogue procura, humildemente, mostrar alguma delas.
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terça-feira, 21 de abril de 2015
Les deux efforts, social et spirituel, doivent aller de pair
Un paradis social
peut être un enfer spirituel ; – auquel cas, d’ailleurs, il cesserait bien vite
d’être même un paradis social. Il peut être aussi tout simplement un désert
spirituel, et s’il dure, alors ce ne peut être qu’au bénéfice d’une humanité
diminuée, atrophiée.
Aussi tout comme
il y aurait hypocrisie à négliger l’œuvre sociale tant que n’est pas accomplie
l’œuvre, jamais achevée, d’éducation spirituelle, tout de même il serait
inhumain de laisser ignorer à l’homme sa plus haute noblesse, de le détourner
de lui-même et d’étouffer en lui la nostalgie de sa patrie divine tant que
n’est pas achevée l’indispensable œuvre sociale, – elle-même sans doute à
jamais inachevable.
Il faut appliquer
ici, tout en la retournant, la consigne marxiste selon laquelle doivent
s’épauler réciproquement l’action révolutionnaire et la lutte antireligieuse en
vue de la libération totale.
Les deux efforts,
social et spirituel, doivent aller de pair. Chacun est garant du sérieux de
l’autre et de son authenticité. Sans le souci de ses conséquences sociales et
temporelles, la vie spirituelle est faussée ; sans approfondissement spirituel,
tout progrès social demeure indigne de l’homme et peut finalement se retourner
contre lui. Dieu, pour qui l’homme est fait, ne peut être atteint que par leur
convergence. ( Henri de Lubac, Paradoxes, Cerf, 1999)
Dans la "nation arc-en-ciel", des Noirs massacrent d'autres Noirs
"En
Afrique du Sud, les dernières violences "xénophobes" ont pris une
telle ampleur que le Malawi a décidé d'évacuer ses ressortissants et que le
Mozambique a demandé fermement aux autorités sud-africaines d'assurer la
protection de ses nationaux. Quant au président Zuma, il vient d'annuler une visite officielle à
l'étranger afin de suivre l'évolution de la situation.
Un peu partout
dans le pays, notamment au Natal et dans la région de Johannesburg, les immigrés
africains qu'ils soient Malawites,
Mozambicains, Somaliens, Zimbabwéens, Soudanais ou encore Nigérians sont en
effet pris pour cible, lynchés ou forcés à se réfugier dans les camps
militaires cependant que leurs biens sont systématiquement pillés. Au Natal,
les pogroms ont été encouragés par le roi des Zulu et ailleurs dans le pays par
le propre fils du président Zuma... Dans la "nation arc-en-ciel-", au
pays de Nelson Mandela, des Noirs massacrent donc d'autres Noirs, et qui plus
est, des Noirs immigrés... Voilà de quoi déstabiliser les bonnes âmes qui
pensaient, la main sur le coeur et abreuvées de certitudes morales, qu'une fois
le régime blanc d'apartheid balayé, les fontaines sud africaines allaient
laisser couler le lait et le miel de la société post-raciale...
Un peu plus d'un
an après la mort de Nelson Mandela, le culte planétaire quasi religieux rendu à
sa personne apparaît donc en total décalage avec les évènements. Le réel est en
effet de retour -une fois de plus et comme toujours-, balayant au passage le mythe-guimauve
de la « nation arc-en-ciel » fraternelle et ouverte au monde. Dans un pays où
le chômage touche environ 40% des actifs et où le revenu de la tranche la plus
démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était
sous le régime blanc d’avant 1994, dans un pays où 18 millions de Noirs sur une
population de 53 millions d’habitants, ne survivent que grâce aux aides
sociales, le Social Grant, quoi d'étonnant à ce qu'éclatent des violences
xénophobes, les étrangers étant accusés de prendre le travail des plus pauvres?
L’échec
économique sud-africain est en effet total -je développe ce point dans le
chapitre IV de mon dernier livre Osons dire la vérité à l'Afrique-. Selon le
Rapport Economique sur l’Afrique pour l’année 2013, rédigé par la Commission
économique de l’Afrique (ONU) et l’Union africaine l’Afrique du Sud s’est en
effet classée parmi les 5 pays « les moins performants » du continent sur la
base de la croissance moyenne annuelle, devançant à peine les Comores, Madagascar,
le Soudan et le Swaziland.
Pris dans la
nasse de ses propres mensonges, de ses prévarications, de ses insuffisances, le
parti gouvernemental, l'ANC -le parti de Nelson Mandela-,ne pourra pas
éternellement mettre en accusation le "régime d'apartheid" afin de
tenter de dégager ses responsabilités dans la faillite de ce qui fut un pays
prospère. D'autant plus qu'en Afrique du Sud, une presse libre existe. Et elle
ne se prive pas d'écrire qu'en deux décennies, l'ANC a dilapidé le colossal
héritage laissé par le régime blanc et a transformé le pays en un Etat du«
tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère
sociale et de violences, réalité encore en partie masquée par quelques secteurs
ultraperformants, mais de plus en plus réduits.
En France, faire
un tel constat est considéré comme une insulte à la Nation arc-en-ciel et à la
mémoire de Nelson Mandela." (Bernard
Lugan)
673 lieux chrétiens vandalisés en 2014
"Le
ministère de l'Intérieur a dénombré, en 2014, 807 atteintes aux lieux de culte
et aux sépultures dont 673 à l'encontre de sites chrétiens.
Plus de 200 tombes saccagées, des dizaines de crucifix
arrachés, des stèles brisées, des objets funéraires jetés au sol. Une «offense
insoutenable», a condamné jeudi le premier ministre Manuel Valls, après la
découverte, la veille, de la profanation du cimetière de Castres. Même
précaution, chez François Hollande, pour souligner qu'il s'agissait de «tombes
chrétiennes». Une façon de se rattraper, après les nombreuses critiques contre
un gouvernement prompt à s'émouvoir des attaques concernant les juifs ou les
musulmans, mais plutôt silencieux lorsque la foi chrétienne est insultée?
Des atteintes à des sépultures ou à des lieux de culte
chrétiens, il y en a pourtant de plus en plus: près de deux par jour en 2014! La
tendance est la même pour toutes les religions: les atteintes aux lieux de
culte et aux sépultures, selon le ministère de l'Intérieur, augmentent
régulièrement. «En 2014, on comptait 807 atteintes aux lieux de culte et aux
sépultures dont 673 à l'encontre de sites chrétiens, détaille la place Beauvau.
Sur les 216 atteintes à des cimetières, 206 concernaient des sites chrétiens. Sur
les 591 atteintes à des lieux de culte, 467 concernaient des sites chrétiens.»
Pour les sites israélites, le ministère a recensé des atteintes à 61
synagogues, un centre communautaire, 6 cimetières et 2 monuments aux morts en
2014 (contre 26 faits en 2013). Pour les sites musulmans, il note une légère
diminution des profanations en 2014: 60 mosquées et salles de prières, ainsi
que 4 carrés musulmans dans un cimetière ont été touchés (contre 75 faits en
2013).
Mais pour de nombreux chrétiens, les profanations d'églises
ou de cimetière sont souvent occultées, en tout cas rapidement oubliées… «La
profanation d'une église crée une forte émotion spontanée, mais qui ne dure pas
forcément, constate Mgr Olivier Ribadeau Dumas, porte-parole de la Conférence
des évêques de France (CEF). Il est extrêmement important qu'à chaque fois, une
plainte soit déposée. Nous demandons aussi aux pouvoirs publics de manifester
leur désapprobation. Il me semble essentiel que l'on protège ces lieux: ce ne
sont pas de simples salles de réunion! Les dégradations sont une atteinte aux
chrétiens, mais plus généralement à tous les Français.»" (Le Figaro,
20/4/2015)
Monument à l’enfant qui n’est pas né
Un monument à la douleur des femmes qui ont avorté a été
inauguré en Slovaquie le 28 octobre dernier, en présence du ministre de la
Santé ; c'est une œuvre du jeune sculpteur slovaque Martin Hudáčeka.
La sculpture est
dédiée à « l'enfant qui n'est pas né ». Une maman à genoux, en pierre et
en pleurs, est consolé par son enfant
aussi transparent que le cristal qui lui pose avec bonté la main sur la tête. Regret et pardon, souffrance et
amour, et beaucoup de tristesse…
Madonna del Carmine
Nelle incertezze
sei prudente consiglio; nelle avversità, perenne e inesauribile consolazione. Forte
armatura dei guerrieri! Proteggi coloro che partono per la lotta con lo
scapolare. (Dall’inno “Rosa Carmeli”)
21 aprile: Sant’Anselmo
Sant’Anselmo
nacque nel 1033 (o all’inizio del 1034) ad Aosta, primogenito di una famiglia
nobile. Il padre era uomo rude, dedito ai piaceri della vita e dissipatore dei
suoi beni; la madre, invece, era donna di elevati costumi e di profonda
religiosità (cfr Eadmero, Vita s. Anselmi, PL 159, col 49). Fu lei a prendersi
cura della prima formazione umana e religiosa del figlio, che affidò, poi, ai
Benedettini di un priorato di Aosta. Anselmo, che da bambino – come narra il
suo biografo - immaginava l’abitazione del buon Dio tra le alte e innevate
vette delle Alpi, sognò una notte di essere invitato in questa reggia splendida
da Dio stesso, che si intrattenne a lungo ed affabilmente con lui e alla fine
gli offrì da mangiare “un pane candidissimo” (ibid., col 51). Questo sogno gli
lasciò la convinzione di essere chiamato a compiere un’alta missione. All’età
di quindici anni, chiese di essere ammesso nell’Ordine benedettino, ma il padre
si oppose con tutta la sua autorità e non cedette neppure quando il figlio
gravemente malato, sentendosi vicino alla morte, implorò l'abito religioso come
supremo conforto. Dopo la guarigione e la scomparsa prematura della madre,
Anselmo attraversò un periodo di dissipazione morale: trascurò gli studi e,
sopraffatto dalle passioni terrene, diventò sordo al richiamo di Dio. Se ne
andò da casa e cominciò a girare per la Francia in cerca di nuove esperienze.
Dopo tre anni, giunto in Normandia, si recò nell’Abbazia benedettina di Bec,
attirato dalla fama di Lanfranco da Pavia, priore del monastero. Fu per lui un
incontro provvidenziale e decisivo per il resto della sua vita. Sotto la guida
di Lanfranco, Anselmo riprese infatti con vigore gli studi e, in breve tempo,
diventò non solo l’allievo prediletto, ma anche il confidente del maestro. La
sua vocazione monastica si riaccese e, dopo attenta valutazione, all’età di 27
anni, entrò nell’Ordine monastico e venne ordinato sacerdote. L’ascesi e lo
studio gli aprirono nuovi orizzonti, facendogli ritrovare, in grado ben più
alto, quella familiarità con Dio che aveva avuto da bambino.
Quando, nel 1063,
Lanfranco diventò abate di Caen, Anselmo, dopo appena tre anni di vita
monastica, fu nominato priore del monastero di Bec e maestro della scuola
claustrale, rivelando doti di raffinato educatore. Non amava i metodi
autoritari; paragonava i giovani a piccole piante che si sviluppano meglio se
non sono chiuse in serra e concedeva loro una “sana” libertà. Era molto
esigente con se stesso e con gli altri nell’osservanza monastica, ma anziché
imporre la disciplina si impegnava a farla seguire con la persuasione. Alla
morte dell’abate Erluino, fondatore dell’abbazia di Bec, Anselmo venne eletto
unanimemente a succedergli: era il febbraio 1079. Intanto numerosi monaci erano
stati chiamati a Canterbury per portare ai fratelli d’oltre Manica il
rinnovamento in atto nel Continente. La loro opera fu ben accetta, al punto che
Lanfranco da Pavia, abate di Caen, divenne il nuovo Arcivescovo di Canterbury e
chiese ad Anselmo di trascorrere un certo tempo con lui per istruire i monaci e
aiutarlo nella difficile situazione in cui si trovava la sua comunità
ecclesiale dopo l’invasione dei Normanni. La permanenza di Anselmo si rivelò
molto fruttuosa; egli guadagnò simpatia e stima, tanto che, alla morte di
Lanfranco, fu scelto a succedergli nella sede arcivescovile di Canterbury.
Ricevette la solenne consacrazione episcopale nel dicembre del 1093.
Anselmo si
impegnò immediatamente in un’energica lotta per la libertà della Chiesa,
sostenendo con coraggio l’indipendenza del potere spirituale da quello
temporale. Difese la Chiesa dalle indebite ingerenze delle autorità politiche,
soprattutto dei re Guglielmo il Rosso ed Enrico I, trovando incoraggiamento e
appoggio nel Romano Pontefice, al quale Anselmo dimostrò sempre una coraggiosa
e cordiale adesione. Questa fedeltà gli costò, nel 1103, anche l’amarezza
dell’esilio dalla sua sede di Canterbury. E soltanto quando, nel 1106, il re Enrico
I rinunciò alla pretesa di conferire le investiture ecclesiastiche, come pure
alla riscossione delle tasse e alla confisca dei beni della Chiesa, Anselmo
poté far ritorno in Inghilterra, accolto festosamente dal clero e dal popolo.
Si era così felicemente conclusa la lunga lotta da lui combattuta con le armi
della perseveranza, della fierezza e della bontà. Questo santo Arcivescovo che
tanta ammirazione suscitava intorno a sé, dovunque si recasse, dedicò gli
ultimi anni della sua vita soprattutto alla formazione morale del clero e alla
ricerca intellettuale su argomenti teologici. Morì il 21 aprile 1109,
accompagnato dalle parole del Vangelo proclamato nella Santa Messa di quel
giorno: “Voi siete quelli che avete perseverato con me nelle mie prove; e io preparo
per voi un regno, come il Padre l'ha preparato per me, perché possiate mangiare
e bere alla mia mensa nel mio regno…” (Lc 22,28-30). Il sogno di quel
misterioso banchetto, che da piccolo aveva avuto proprio all’inizio del suo
cammino spirituale, trovava così la sua realizzazione. Gesù, che lo aveva
invitato a sedersi alla sua mensa, accolse sant’Anselmo, alla sua morte, nel
regno eterno del Padre.
“Dio, ti prego,
voglio conoscerti, voglio amarti e poterti godere. E se in questa vita non sono
capace di ciò in misura piena, possa almeno ogni giorno progredire fino a
quando giunga alla pienezza” (Proslogion, cap.14). Questa preghiera lascia
comprendere l’anima mistica di questo grande Santo dell’epoca medievale,
fondatore della teologia scolastica, al quale la tradizione cristiana ha dato
il titolo di “Dottore Magnifico” perché coltivò un intenso desiderio di
approfondire i Misteri divini, nella piena consapevolezza, però, che il cammino
di ricerca di Dio non è mai concluso, almeno su questa terra. La chiarezza e il
rigore logico del suo pensiero hanno avuto sempre come fine di “innalzare la
mente alla contemplazione di Dio” (Ivi, Proemium). Egli afferma chiaramente che
chi intende fare teologia non può contare solo sulla sua intelligenza, ma deve
coltivare al tempo stesso una profonda esperienza di fede. L’attività del
teologo, secondo sant’Anselmo, si sviluppa così in tre stadi: la fede, dono
gratuito di Dio da accogliere con umiltà; l’esperienza, che consiste
nell’incarnare la parola di Dio nella propria esistenza quotidiana; e quindi la
vera conoscenza, che non è mai frutto di asettici ragionamenti, bensì di
un’intuizione contemplativa. Restano, in proposito, quanto mai utili anche
oggi, per una sana ricerca teologica e per chiunque voglia approfondire le
verità della fede, le sue celebri parole: “Non tento, Signore, di penetrare la
tua profondità, perché non posso neppure da lontano mettere a confronto con
essa il mio intelletto; ma desidero intendere, almeno fino ad un certo punto,
la tua verità, che il mio cuore crede e ama. Non cerco infatti di capire per
credere, ma credo per capire” (Ivi, 1). (Benedetto XVI, Udienza, 23 settembre 2009)
segunda-feira, 20 de abril de 2015
A Igreja e o Marketing – vence a Tradição
Poucos países sofreram tanto as consequências do
pós-concílio quanto o Brasil, onde o número de católicos caiu 35% ao longo dos
últimos trinta anos. Há alguns anos, preocupado com a hemorragia dos fiéis, os
bispos brasileiros contrataram uma importante empresa de marketing, o ALMAP,
cujo presidente, Alex Periscinoto, é tido como o “melhor gestor de marketing”
do Brasil.
Os membros do Comitê Executivo da Conferência Nacional dos
Bispos do Brasil esperavam de Periscinoto conselhos sobre como definir uma
pastoral da Igreja, oferecendo uma melhor imagem da instituição, a fim de parar
o sangramento de fiéis que, em sua maior parte, estão passando para a
comunidade evangélica.
O resultado foi surpreendente. Perissinotto apresentou os
resultados de seu estudo para duzentas pessoas, entre bispos e padres ligados à
pastoral. Dizer que ficaram chocados com o discurso do especialista em
marketing seria pouco. Talvez eles esperassem ser aconselhados a pintar igrejas
com cores vivas, a introduzir mais música pop, mais liturgias aggiornatte e
assim por diante. Mas, aos invés disso…
“A primeira ferramenta de marketing na história do mundo foi
o sino – disse Periscinoto logo de início – e era a melhor. Quando ele tocava,
não só atingia 90% dos habitantes de uma cidade, mas mudava o comportamento
pessoal deles. Vocês, então, inventaram uma ferramenta que ainda é usada em
marketing comercial. É chamado de ‘display’. A tela é algo que usamos para
enfatizar, propor algo com força para o público. Quando todas as casas eram
baixas, vocês construíam igrejas com torres seis vezes maiores. Isso permitia
que o reconhecimento imediato da igreja: ali está!
“Vocês inventaram o primeiro logo da história. O logotipo é
um símbolo usado para garantir que uma marca seja facilmente reconhecível. A de
vocês era a melhor: a Cruz. Este logotipo foi sempre colocado sobre o ponto
mais alto e visível do display. Ninguém poderia confundir: aquela era a Igreja
Católica! Este logotipo inventado por vocês foi tão eficaz que até mesmo Hitler
o utilizou, com pequenas modificações, para mobilizar as massas. E quase ganhou
a guerra.
“Vocês também inventaram a campanha promocional. O que é uma
procissão religiosa? Para uma cidade[1], ou mesmo para um bairro de uma cidade
grande, nada é mais promocional do que uma procissão, por exemplo, em honra de
Nossa Senhora. Quando nós, especialistas em marketing, organizamos um evento
promocional, usamos muito do que a Igreja inventou. Nós desfraldamos bandeiras
e banners, nós vestimos nossos representantes com trajes especiais de modo que
eles possam ser facilmente reconhecidos. Procuramos criar uma mística
comercial. Mas a nossa mística nunca será tão rica quanto a de vocês”.
“Infelizmente, vocês mudaram a maneira em que a missa é
celebrada. Hoje a missa já não é em latim e de costas para o fiel. Vocês
pensavam que talvez fizessem algo de bom. Ao invés vez disso, tenho uma má
notícia. Minha mãe nunca pensou que o padre estava de costas. Ela sempre pensou
que todos, fiel e celebrante, estavam voltados para Deus. Ela gostava do latim,
mesmo quando não entendia muito. Para ela, o latim era a língua mística com o
qual os ministros da Igreja falavam com Deus. Ela se sentia privilegiada e
recompensada por assistir de joelhos uma cerimônia tão importante. Na minha
opinião, a mudança feita na liturgia da Missa foi um erro terrível. Posso estar
errado. Eu não sou um teólogo. Analiso o problema do ponto de vista do
marketing. E a partir deste ponto de vista, a mudança foi um desastre.
“Vocês abandonaram seu traje particular, a batina, que
identificava seus representantes comerciais, o sacerdote. Ao fazê-lo, jogaram
fora uma marca.
“Vocês desnaturaram o seu display, tornando igrejas cada vez
mais parecidas com prédios civis.
“Tudo o que se inventa contém uma oferta, algo que se quer
vender. O produto de vocês é chamado fé. Mas eu também tenho uma boa notícia.
Esta, hoje, é uma demanda crescente. O mercado, talvez, nunca foi tão favorável
para a fé. Vocês, no entanto, falam mais de política do que fé. Assim, vocês
podem reclamar se suas igrejas estão cada vez mais vazias, enquanto que os
salões de grupos evangélicos estão cada vez mais cheios? “.
[1]Paesedicampagna
– no original (Tradução Frates in Unum, Julio Loredo, 13 de abril de 2015)
Soccorso dei Miseri
La Vergine Santissima, partecipe della compassione di Dio per l'uomo
Il Vangelo
propone spesso il quadro, colorito e vivace, delle moltitudini che accorrono e
si stringono attorno al Maestro, animate dal desiderio di essere guarite, di
ritrovare la salute del corpo e la pace dello spirito. Gesù si pone come il
Buon Samaritano della parabola, come il Buon Pastore, che si prende cura, con
infinita tenerezza, dei suoi discepoli. Il suo sguardo abbraccia le folle che,
stanche e ormai sfinite, lo seguono, come “pecore senza pastore” (Mc 6,34). Per
tutti Gesù ha un gesto e una parola di consolazione; ridona la vista ai ciechi,
ai sordi l’udito, la possibilità di camminare agli infermi. La sua Croce redime
e continua a illuminare l’insondabile mistero della sofferenza e le dona una
inattesa forza salvifica, unita all’infinito valore della Eucaristia. Il nostro
patire diviene patire di Cristo, attraversato dalla potenza della Sua gloriosa
Risurrezione.
La nostra croce
trova sempre, ai suoi piedi, una Madre, totalmente e intimamente compenetrata
dalla medesima compassione, dal medesimo desiderio di salvezza che dimora nel
Cuore di Cristo. Nuova e santa Arca dell'Alleanza, la Vergine porta in sé il
Figlio stesso di Dio, di cui si fa tabernacolo e ostensorio di Grazia. Ella
coinvolge, nella premura misericordiosa di cui è colma, alcune anime
predilette, perché siano -come Lei e con Lei- offerta purissima e gradita al
Cielo. I suoi occhi si volgono alla Chiesa, al mondo, a ogni cuore che cerca la
Verità, per rintracciare “alleati”, audaci e intrepidi, che condividano i suoi
stessi disegni di amore.
Nei “luoghi
mariani”, nei grandi Santuari a Lei dedicati, confluisce, da sempre, l’umanità,
afflitta da ogni sorta di prova: i malati, gli infermi, i poveri peccatori, con
il loro carico di pena e di sofferenza. Come per le vie della Palestina, così a
Lourdes, a Fatima, a Cestokhowa, a Loreto si rinnova questo incontro tra la
Misericordia di Dio e l’umana debolezza, tra la condiscendenza dell’Altissimo e
le profondità del nostro male.
La figura di
Maria Santissima -talora contestata per la sua presunta indebita “invadenza”
nel panorama della Fede, come se la sua presenza possa minacciare la centralità
assoluta di Cristo Signore- ha permesso e permette ai credenti di penetrare
sempre più profondamente nel mistero di Dio, di accogliere interiormente la Sua
Parola, superando il rischio di una conoscenza arida e fredda, di un vuoto
ritualismo. Questo popolo -dice il Signore- mi onora con le labbra, ma il suo
cuore è distante da me (Isaia 29,13). La vera devozione alla Madre di Cristo
riporta proprio il cuore dell’uomo al suo Dio, riconduce il credente alle
sorgenti della Grazia, con una adesione santa, tenera, cordiale e filiale al
suo Creatore.
In un’ampia
varietà di forme, di esperienze e di approcci si manifesta, ormai da decenni,
nella Chiesa un rinnovato interesse per la Sacra Scrittura, letta diffusamente,
proclamata, conosciuta, meditata e amata. È la Vergine Santa che ci aiuta a far
fluire la forza della Parola di Dio, la luce dell’annunzio di Pasqua, nella
quotidianità, rileggendo la vita, le occupazioni, le nostre umili e semplici
realtà di tutti i giorni attraverso la grazia inesauribile del Vangelo. La
sapienza dell'Antica Alleanza, la bellezza inarrivabile dei Salmi, la
ineguagliabile forza del Nuovo Testamento discendono e scorrono nel purissimo e
immacolato Cuore della Vergine. Unita in tutto alla volontà del suo Signore,
Ella ci educa a riordinare l'esistenza intorno al suo unico “centro vitale”, a
non disperderci nella distrazione delle cose, ma a ricomporre l'unità di
affetti, di sentimenti, di parole e di azioni intorno all'essenziale, a Dio.
I luoghi di Maria
divengono così privilegiati “luoghi dello Spirito”, luoghi della Parola,
proclamata e vissuta; luoghi della sofferenza redenta, accolta e amata,
privilegiate oasi di preghiera e di riconciliazione. Ogni anima può diventare
“Terra di Maria”. Ogni cuore, che si apre alla Grazia, è come la Grotta di
Betlem, la santa dimora di Nazareth, il Cenacolo, il Calvario, il riflesso vivo
dell’alba nuova di Risurrezione.
Una bella
giaculatoria mariana -dal tono e dalla fragranza quasi di una ingenua e
infantile filastrocca- suggerisce parole di Cielo, che riassumono il fascino di
un autentico cammino di Fede: “Madre di Misericordia e Madre d’Amore, rinnova a
tutti il cuore, come Gesù vuole”.
Sia questo, per
tutti, un semplice -ma impegnativo- programma di vita.
ROMA, 19 Aprile
2015 (Zenit.org) - (Di Mario Piatti, I.C.M.S., Tratto dalla rivista mensile Maria di Fatima)
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