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terça-feira, 21 de abril de 2015

Lode a Maria


 
 
Maria, te il mio cuore vuole amare, te la lingua mia desidera ardentemente lodare  (Sant’Anselmo)

Les deux efforts, social et spirituel, doivent aller de pair


Un paradis social peut être un enfer spirituel ; – auquel cas, d’ailleurs, il cesserait bien vite d’être même un paradis social. Il peut être aussi tout simplement un désert spirituel, et s’il dure, alors ce ne peut être qu’au bénéfice d’une humanité diminuée, atrophiée.

Aussi tout comme il y aurait hypocrisie à négliger l’œuvre sociale tant que n’est pas accomplie l’œuvre, jamais achevée, d’éducation spirituelle, tout de même il serait inhumain de laisser ignorer à l’homme sa plus haute noblesse, de le détourner de lui-même et d’étouffer en lui la nostalgie de sa patrie divine tant que n’est pas achevée l’indispensable œuvre sociale, – elle-même sans doute à jamais inachevable.

Il faut appliquer ici, tout en la retournant, la consigne marxiste selon laquelle doivent s’épauler réciproquement l’action révolutionnaire et la lutte antireligieuse en vue de la libération totale.

Les deux efforts, social et spirituel, doivent aller de pair. Chacun est garant du sérieux de l’autre et de son authenticité. Sans le souci de ses conséquences sociales et temporelles, la vie spirituelle est faussée ; sans approfondissement spirituel, tout progrès social demeure indigne de l’homme et peut finalement se retourner contre lui. Dieu, pour qui l’homme est fait, ne peut être atteint que par leur convergence. ( Henri de Lubac, Paradoxes, Cerf, 1999)

Dans la "nation arc-en-ciel", des Noirs massacrent d'autres Noirs

"En Afrique du Sud, les dernières violences "xénophobes" ont pris une telle ampleur que le Malawi a décidé d'évacuer ses ressortissants et que le Mozambique a demandé fermement aux autorités sud-africaines d'assurer la protection de ses nationaux. Quant au président Zuma, il vient d'annuler une visite officielle à l'étranger afin de suivre l'évolution de la situation.

Un peu partout dans le pays, notamment au Natal et dans la région de Johannesburg, les immigrés africains qu'ils soient  Malawites, Mozambicains, Somaliens, Zimbabwéens, Soudanais ou encore Nigérians sont en effet pris pour cible, lynchés ou forcés à se réfugier dans les camps militaires cependant que leurs biens sont systématiquement pillés. Au Natal, les pogroms ont été encouragés par le roi des Zulu et ailleurs dans le pays par le propre fils du président Zuma... Dans la "nation arc-en-ciel-", au pays de Nelson Mandela, des Noirs massacrent donc d'autres Noirs, et qui plus est, des Noirs immigrés... Voilà de quoi déstabiliser les bonnes âmes qui pensaient, la main sur le coeur et abreuvées de certitudes morales, qu'une fois le régime blanc d'apartheid balayé, les fontaines sud africaines allaient laisser couler le lait et le miel de la société post-raciale...

Un peu plus d'un an après la mort de Nelson Mandela, le culte planétaire quasi religieux rendu à sa personne apparaît donc en total décalage avec les évènements. Le réel est en effet de retour -une fois de plus et comme toujours-, balayant au passage le mythe-guimauve de la « nation arc-en-ciel » fraternelle et ouverte au monde. Dans un pays où le chômage touche environ 40% des actifs et où le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994, dans un pays où 18 millions de Noirs sur une population de 53 millions d’habitants, ne survivent que grâce aux aides sociales, le Social Grant, quoi d'étonnant à ce qu'éclatent des violences xénophobes, les étrangers étant accusés de prendre le travail des plus pauvres?

L’échec économique sud-africain est en effet total -je développe ce point dans le chapitre IV de mon dernier livre Osons dire la vérité à l'Afrique-. Selon le Rapport Economique sur l’Afrique pour l’année 2013, rédigé par la Commission économique de l’Afrique (ONU) et l’Union africaine l’Afrique du Sud s’est en effet classée parmi les 5 pays « les moins performants » du continent sur la base de la croissance moyenne annuelle, devançant à peine les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland.

Pris dans la nasse de ses propres mensonges, de ses prévarications, de ses insuffisances, le parti gouvernemental, l'ANC -le parti de Nelson Mandela-,ne pourra pas éternellement mettre en accusation le "régime d'apartheid" afin de tenter de dégager ses responsabilités dans la faillite de ce qui fut un pays prospère. D'autant plus qu'en Afrique du Sud, une presse libre existe. Et elle ne se prive pas d'écrire qu'en deux décennies, l'ANC a dilapidé le colossal héritage laissé par le régime blanc et a transformé le pays en un Etat du« tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences, réalité encore en partie masquée par quelques secteurs ultraperformants, mais de plus en plus réduits.

En France, faire un tel constat est considéré comme une insulte à la Nation arc-en-ciel et à la mémoire de Nelson Mandela." (Bernard Lugan)


673 lieux chrétiens vandalisés en 2014


"Le ministère de l'Intérieur a dénombré, en 2014, 807 atteintes aux lieux de culte et aux sépultures dont 673 à l'encontre de sites chrétiens.

Plus de 200 tombes saccagées, des dizaines de crucifix arrachés, des stèles brisées, des objets funéraires jetés au sol. Une «offense insoutenable», a condamné jeudi le premier ministre Manuel Valls, après la découverte, la veille, de la profanation du cimetière de Castres. Même précaution, chez François Hollande, pour souligner qu'il s'agissait de «tombes chrétiennes». Une façon de se rattraper, après les nombreuses critiques contre un gouvernement prompt à s'émouvoir des attaques concernant les juifs ou les musulmans, mais plutôt silencieux lorsque la foi chrétienne est insultée?

Des atteintes à des sépultures ou à des lieux de culte chrétiens, il y en a pourtant de plus en plus: près de deux par jour en 2014! La tendance est la même pour toutes les religions: les atteintes aux lieux de culte et aux sépultures, selon le ministère de l'Intérieur, augmentent régulièrement. «En 2014, on comptait 807 atteintes aux lieux de culte et aux sépultures dont 673 à l'encontre de sites chrétiens, détaille la place Beauvau. Sur les 216 atteintes à des cimetières, 206 concernaient des sites chrétiens. Sur les 591 atteintes à des lieux de culte, 467 concernaient des sites chrétiens.» Pour les sites israélites, le ministère a recensé des atteintes à 61 synagogues, un centre communautaire, 6 cimetières et 2 monuments aux morts en 2014 (contre 26 faits en 2013). Pour les sites musulmans, il note une légère diminution des profanations en 2014: 60 mosquées et salles de prières, ainsi que 4 carrés musulmans dans un cimetière ont été touchés (contre 75 faits en 2013).

Mais pour de nombreux chrétiens, les profanations d'églises ou de cimetière sont souvent occultées, en tout cas rapidement oubliées… «La profanation d'une église crée une forte émotion spontanée, mais qui ne dure pas forcément, constate Mgr Olivier Ribadeau Dumas, porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF). Il est extrêmement important qu'à chaque fois, une plainte soit déposée. Nous demandons aussi aux pouvoirs publics de manifester leur désapprobation. Il me semble essentiel que l'on protège ces lieux: ce ne sont pas de simples salles de réunion! Les dégradations sont une atteinte aux chrétiens, mais plus généralement à tous les Français.»" (Le Figaro, 20/4/2015)

Monument à l’enfant qui n’est pas né

Un monument à la douleur des femmes qui ont avorté a été inauguré en Slovaquie le 28 octobre dernier, en présence du ministre de la Santé ; c'est une œuvre du jeune sculpteur slovaque Martin Hudáčeka.

La sculpture est dédiée à « l'enfant qui n'est pas né ». Une maman à genoux, en pierre et en  pleurs, est consolé par son enfant aussi transparent que le cristal qui lui pose avec bonté la main sur la tête. Regret et pardon, souffrance et amour, et beaucoup de tristesse…

Madonna del Carmine


 
Nelle incertezze sei prudente consiglio; nelle avversità, perenne e inesauribile consolazione. Forte armatura dei guerrieri! Proteggi coloro che partono per la lotta con lo scapolare. (Dall’inno “Rosa Carmeli”)

21 aprile: Sant’Anselmo


Sant’Anselmo nacque nel 1033 (o all’inizio del 1034) ad Aosta, primogenito di una famiglia nobile. Il padre era uomo rude, dedito ai piaceri della vita e dissipatore dei suoi beni; la madre, invece, era donna di elevati costumi e di profonda religiosità (cfr Eadmero, Vita s. Anselmi, PL 159, col 49). Fu lei a prendersi cura della prima formazione umana e religiosa del figlio, che affidò, poi, ai Benedettini di un priorato di Aosta. Anselmo, che da bambino – come narra il suo biografo - immaginava l’abitazione del buon Dio tra le alte e innevate vette delle Alpi, sognò una notte di essere invitato in questa reggia splendida da Dio stesso, che si intrattenne a lungo ed affabilmente con lui e alla fine gli offrì da mangiare “un pane candidissimo” (ibid., col 51). Questo sogno gli lasciò la convinzione di essere chiamato a compiere un’alta missione. All’età di quindici anni, chiese di essere ammesso nell’Ordine benedettino, ma il padre si oppose con tutta la sua autorità e non cedette neppure quando il figlio gravemente malato, sentendosi vicino alla morte, implorò l'abito religioso come supremo conforto. Dopo la guarigione e la scomparsa prematura della madre, Anselmo attraversò un periodo di dissipazione morale: trascurò gli studi e, sopraffatto dalle passioni terrene, diventò sordo al richiamo di Dio. Se ne andò da casa e cominciò a girare per la Francia in cerca di nuove esperienze. Dopo tre anni, giunto in Normandia, si recò nell’Abbazia benedettina di Bec, attirato dalla fama di Lanfranco da Pavia, priore del monastero. Fu per lui un incontro provvidenziale e decisivo per il resto della sua vita. Sotto la guida di Lanfranco, Anselmo riprese infatti con vigore gli studi e, in breve tempo, diventò non solo l’allievo prediletto, ma anche il confidente del maestro. La sua vocazione monastica si riaccese e, dopo attenta valutazione, all’età di 27 anni, entrò nell’Ordine monastico e venne ordinato sacerdote. L’ascesi e lo studio gli aprirono nuovi orizzonti, facendogli ritrovare, in grado ben più alto, quella familiarità con Dio che aveva avuto da bambino.

Quando, nel 1063, Lanfranco diventò abate di Caen, Anselmo, dopo appena tre anni di vita monastica, fu nominato priore del monastero di Bec e maestro della scuola claustrale, rivelando doti di raffinato educatore. Non amava i metodi autoritari; paragonava i giovani a piccole piante che si sviluppano meglio se non sono chiuse in serra e concedeva loro una “sana” libertà. Era molto esigente con se stesso e con gli altri nell’osservanza monastica, ma anziché imporre la disciplina si impegnava a farla seguire con la persuasione. Alla morte dell’abate Erluino, fondatore dell’abbazia di Bec, Anselmo venne eletto unanimemente a succedergli: era il febbraio 1079. Intanto numerosi monaci erano stati chiamati a Canterbury per portare ai fratelli d’oltre Manica il rinnovamento in atto nel Continente. La loro opera fu ben accetta, al punto che Lanfranco da Pavia, abate di Caen, divenne il nuovo Arcivescovo di Canterbury e chiese ad Anselmo di trascorrere un certo tempo con lui per istruire i monaci e aiutarlo nella difficile situazione in cui si trovava la sua comunità ecclesiale dopo l’invasione dei Normanni. La permanenza di Anselmo si rivelò molto fruttuosa; egli guadagnò simpatia e stima, tanto che, alla morte di Lanfranco, fu scelto a succedergli nella sede arcivescovile di Canterbury. Ricevette la solenne consacrazione episcopale nel dicembre del 1093.

Anselmo si impegnò immediatamente in un’energica lotta per la libertà della Chiesa, sostenendo con coraggio l’indipendenza del potere spirituale da quello temporale. Difese la Chiesa dalle indebite ingerenze delle autorità politiche, soprattutto dei re Guglielmo il Rosso ed Enrico I, trovando incoraggiamento e appoggio nel Romano Pontefice, al quale Anselmo dimostrò sempre una coraggiosa e cordiale adesione. Questa fedeltà gli costò, nel 1103, anche l’amarezza dell’esilio dalla sua sede di Canterbury. E soltanto quando, nel 1106, il re Enrico I rinunciò alla pretesa di conferire le investiture ecclesiastiche, come pure alla riscossione delle tasse e alla confisca dei beni della Chiesa, Anselmo poté far ritorno in Inghilterra, accolto festosamente dal clero e dal popolo. Si era così felicemente conclusa la lunga lotta da lui combattuta con le armi della perseveranza, della fierezza e della bontà. Questo santo Arcivescovo che tanta ammirazione suscitava intorno a sé, dovunque si recasse, dedicò gli ultimi anni della sua vita soprattutto alla formazione morale del clero e alla ricerca intellettuale su argomenti teologici. Morì il 21 aprile 1109, accompagnato dalle parole del Vangelo proclamato nella Santa Messa di quel giorno: “Voi siete quelli che avete perseverato con me nelle mie prove; e io preparo per voi un regno, come il Padre l'ha preparato per me, perché possiate mangiare e bere alla mia mensa nel mio regno…” (Lc 22,28-30). Il sogno di quel misterioso banchetto, che da piccolo aveva avuto proprio all’inizio del suo cammino spirituale, trovava così la sua realizzazione. Gesù, che lo aveva invitato a sedersi alla sua mensa, accolse sant’Anselmo, alla sua morte, nel regno eterno del Padre.

“Dio, ti prego, voglio conoscerti, voglio amarti e poterti godere. E se in questa vita non sono capace di ciò in misura piena, possa almeno ogni giorno progredire fino a quando giunga alla pienezza” (Proslogion, cap.14). Questa preghiera lascia comprendere l’anima mistica di questo grande Santo dell’epoca medievale, fondatore della teologia scolastica, al quale la tradizione cristiana ha dato il titolo di “Dottore Magnifico” perché coltivò un intenso desiderio di approfondire i Misteri divini, nella piena consapevolezza, però, che il cammino di ricerca di Dio non è mai concluso, almeno su questa terra. La chiarezza e il rigore logico del suo pensiero hanno avuto sempre come fine di “innalzare la mente alla contemplazione di Dio” (Ivi, Proemium). Egli afferma chiaramente che chi intende fare teologia non può contare solo sulla sua intelligenza, ma deve coltivare al tempo stesso una profonda esperienza di fede. L’attività del teologo, secondo sant’Anselmo, si sviluppa così in tre stadi: la fede, dono gratuito di Dio da accogliere con umiltà; l’esperienza, che consiste nell’incarnare la parola di Dio nella propria esistenza quotidiana; e quindi la vera conoscenza, che non è mai frutto di asettici ragionamenti, bensì di un’intuizione contemplativa. Restano, in proposito, quanto mai utili anche oggi, per una sana ricerca teologica e per chiunque voglia approfondire le verità della fede, le sue celebri parole: “Non tento, Signore, di penetrare la tua profondità, perché non posso neppure da lontano mettere a confronto con essa il mio intelletto; ma desidero intendere, almeno fino ad un certo punto, la tua verità, che il mio cuore crede e ama. Non cerco infatti di capire per credere, ma credo per capire” (Ivi, 1).  (Benedetto XVI, Udienza, 23 settembre 2009)

segunda-feira, 20 de abril de 2015

A Igreja e o Marketing – vence a Tradição

Poucos países sofreram tanto as consequências do pós-concílio quanto o Brasil, onde o número de católicos caiu 35% ao longo dos últimos trinta anos. Há alguns anos, preocupado com a hemorragia dos fiéis, os bispos brasileiros contrataram uma importante empresa de marketing, o ALMAP, cujo presidente, Alex Periscinoto, é tido como o “melhor gestor de marketing” do Brasil.

Os membros do Comitê Executivo da Conferência Nacional dos Bispos do Brasil esperavam de Periscinoto conselhos sobre como definir uma pastoral da Igreja, oferecendo uma melhor imagem da instituição, a fim de parar o sangramento de fiéis que, em sua maior parte, estão passando para a comunidade evangélica.

O resultado foi surpreendente. Perissinotto apresentou os resultados de seu estudo para duzentas pessoas, entre bispos e padres ligados à pastoral. Dizer que ficaram chocados com o discurso do especialista em marketing seria pouco. Talvez eles esperassem ser aconselhados a pintar igrejas com cores vivas, a introduzir mais música pop, mais liturgias aggiornatte e assim por diante. Mas, aos invés disso…

“A primeira ferramenta de marketing na história do mundo foi o sino – disse Periscinoto logo de início – e era a melhor. Quando ele tocava, não só atingia 90% dos habitantes de uma cidade, mas mudava o comportamento pessoal deles. Vocês, então, inventaram uma ferramenta que ainda é usada em marketing comercial. É chamado de ‘display’. A tela é algo que usamos para enfatizar, propor algo com força para o público. Quando todas as casas eram baixas, vocês construíam igrejas com torres seis vezes maiores. Isso permitia que o reconhecimento imediato da igreja: ali está!

“Vocês inventaram o primeiro logo da história. O logotipo é um símbolo usado para garantir que uma marca seja facilmente reconhecível. A de vocês era a melhor: a Cruz. Este logotipo foi sempre colocado sobre o ponto mais alto e visível do display. Ninguém poderia confundir: aquela era a Igreja Católica! Este logotipo inventado por vocês foi tão eficaz que até mesmo Hitler o utilizou, com pequenas modificações, para mobilizar as massas. E quase ganhou a guerra.

“Vocês também inventaram a campanha promocional. O que é uma procissão religiosa? Para uma cidade[1], ou mesmo para um bairro de uma cidade grande, nada é mais promocional do que uma procissão, por exemplo, em honra de Nossa Senhora. Quando nós, especialistas em marketing, organizamos um evento promocional, usamos muito do que a Igreja inventou. Nós desfraldamos bandeiras e banners, nós vestimos nossos representantes com trajes especiais de modo que eles possam ser facilmente reconhecidos. Procuramos criar uma mística comercial. Mas a nossa mística nunca será tão rica quanto a de vocês”.

“Infelizmente, vocês mudaram a maneira em que a missa é celebrada. Hoje a missa já não é em latim e de costas para o fiel. Vocês pensavam que talvez fizessem algo de bom. Ao invés vez disso, tenho uma má notícia. Minha mãe nunca pensou que o padre estava de costas. Ela sempre pensou que todos, fiel e celebrante, estavam voltados para Deus. Ela gostava do latim, mesmo quando não entendia muito. Para ela, o latim era a língua mística com o qual os ministros da Igreja falavam com Deus. Ela se sentia privilegiada e recompensada por assistir de joelhos uma cerimônia tão importante. Na minha opinião, a mudança feita na liturgia da Missa foi um erro terrível. Posso estar errado. Eu não sou um teólogo. Analiso o problema do ponto de vista do marketing. E a partir deste ponto de vista, a mudança foi um desastre.

“Vocês abandonaram seu traje particular, a batina, que identificava seus representantes comerciais, o sacerdote. Ao fazê-lo, jogaram fora uma marca.

“Vocês desnaturaram o seu display, tornando igrejas cada vez mais parecidas com prédios civis.

“Tudo o que se inventa contém uma oferta, algo que se quer vender. O produto de vocês é chamado fé. Mas eu também tenho uma boa notícia. Esta, hoje, é uma demanda crescente. O mercado, talvez, nunca foi tão favorável para a fé. Vocês, no entanto, falam mais de política do que fé. Assim, vocês podem reclamar se suas igrejas estão cada vez mais vazias, enquanto que os salões de grupos evangélicos estão cada vez mais cheios? “.

[1]Paesedicampagna – no original (Tradução Frates in Unum, Julio Loredo, 13 de abril de 2015)

Soccorso dei Miseri



Tutti ti chiamano il Soccorso dei Miseri e provano il beneficio della tua protezione. Perciò anch’ io ricorro a Te in questa mia tribolazione.

La Vergine Santissima, partecipe della compassione di Dio per l'uomo


Il Vangelo propone spesso il quadro, colorito e vivace, delle moltitudini che accorrono e si stringono attorno al Maestro, animate dal desiderio di essere guarite, di ritrovare la salute del corpo e la pace dello spirito. Gesù si pone come il Buon Samaritano della parabola, come il Buon Pastore, che si prende cura, con infinita tenerezza, dei suoi discepoli. Il suo sguardo abbraccia le folle che, stanche e ormai sfinite, lo seguono, come “pecore senza pastore” (Mc 6,34). Per tutti Gesù ha un gesto e una parola di consolazione; ridona la vista ai ciechi, ai sordi l’udito, la possibilità di camminare agli infermi. La sua Croce redime e continua a illuminare l’insondabile mistero della sofferenza e le dona una inattesa forza salvifica, unita all’infinito valore della Eucaristia. Il nostro patire diviene patire di Cristo, attraversato dalla potenza della Sua gloriosa Risurrezione.

La nostra croce trova sempre, ai suoi piedi, una Madre, totalmente e intimamente compenetrata dalla medesima compassione, dal medesimo desiderio di salvezza che dimora nel Cuore di Cristo. Nuova e santa Arca dell'Alleanza, la Vergine porta in sé il Figlio stesso di Dio, di cui si fa tabernacolo e ostensorio di Grazia. Ella coinvolge, nella premura misericordiosa di cui è colma, alcune anime predilette, perché siano -come Lei e con Lei- offerta purissima e gradita al Cielo. I suoi occhi si volgono alla Chiesa, al mondo, a ogni cuore che cerca la Verità, per rintracciare “alleati”, audaci e intrepidi, che condividano i suoi stessi disegni di amore.

Nei “luoghi mariani”, nei grandi Santuari a Lei dedicati, confluisce, da sempre, l’umanità, afflitta da ogni sorta di prova: i malati, gli infermi, i poveri peccatori, con il loro carico di pena e di sofferenza. Come per le vie della Palestina, così a Lourdes, a Fatima, a Cestokhowa, a Loreto si rinnova questo incontro tra la Misericordia di Dio e l’umana debolezza, tra la condiscendenza dell’Altissimo e le profondità del nostro male.

La figura di Maria Santissima -talora contestata per la sua presunta indebita “invadenza” nel panorama della Fede, come se la sua presenza possa minacciare la centralità assoluta di Cristo Signore- ha permesso e permette ai credenti di penetrare sempre più profondamente nel mistero di Dio, di accogliere interiormente la Sua Parola, superando il rischio di una conoscenza arida e fredda, di un vuoto ritualismo. Questo popolo -dice il Signore- mi onora con le labbra, ma il suo cuore è distante da me (Isaia 29,13). La vera devozione alla Madre di Cristo riporta proprio il cuore dell’uomo al suo Dio, riconduce il credente alle sorgenti della Grazia, con una adesione santa, tenera, cordiale e filiale al suo Creatore.

In un’ampia varietà di forme, di esperienze e di approcci si manifesta, ormai da decenni, nella Chiesa un rinnovato interesse per la Sacra Scrittura, letta diffusamente, proclamata, conosciuta, meditata e amata. È la Vergine Santa che ci aiuta a far fluire la forza della Parola di Dio, la luce dell’annunzio di Pasqua, nella quotidianità, rileggendo la vita, le occupazioni, le nostre umili e semplici realtà di tutti i giorni attraverso la grazia inesauribile del Vangelo. La sapienza dell'Antica Alleanza, la bellezza inarrivabile dei Salmi, la ineguagliabile forza del Nuovo Testamento discendono e scorrono nel purissimo e immacolato Cuore della Vergine. Unita in tutto alla volontà del suo Signore, Ella ci educa a riordinare l'esistenza intorno al suo unico “centro vitale”, a non disperderci nella distrazione delle cose, ma a ricomporre l'unità di affetti, di sentimenti, di parole e di azioni intorno all'essenziale, a Dio.

I luoghi di Maria divengono così privilegiati “luoghi dello Spirito”, luoghi della Parola, proclamata e vissuta; luoghi della sofferenza redenta, accolta e amata, privilegiate oasi di preghiera e di riconciliazione. Ogni anima può diventare “Terra di Maria”. Ogni cuore, che si apre alla Grazia, è come la Grotta di Betlem, la santa dimora di Nazareth, il Cenacolo, il Calvario, il riflesso vivo dell’alba nuova di Risurrezione.

Una bella giaculatoria mariana -dal tono e dalla fragranza quasi di una ingenua e infantile filastrocca- suggerisce parole di Cielo, che riassumono il fascino di un autentico cammino di Fede: “Madre di Misericordia e Madre d’Amore, rinnova a tutti il cuore, come Gesù vuole”.

Sia questo, per tutti, un semplice -ma impegnativo- programma di vita.

ROMA, 19 Aprile 2015 (Zenit.org) - (Di Mario Piatti, I.C.M.S., Tratto dalla rivista mensile Maria di Fatima)