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quinta-feira, 10 de janeiro de 2019

10 JANVIER : SAINT GUILLAUME, ARCHEVÊQUE DE BOURGES (1120-1209)


SAINT GUILLAUME, ARCHEVÊQUE DE BOURGES


Saint Guillaume appartenait à la famille des comtes de Nivernais, alliée aux rois de France et aux seigneurs de Courtenay, qui donnèrent trois empereurs à Constantinople et un roi à Jérusalem. Par sa mère, Maëntia, il semble encore se rattacher au prédicateur de la première croisade, Pierre l'Ermite. Celui-ci, avant d'embrasser la vie monastique, avait en effet été marié. Ses enfants héritèrent de son nom et fondèrent la famille de l'Hermite ; c'est aussi le nom que portait le frère de Maëntia, archidiacre de Soissons.
Né vers 1120, le petit Guillaume montra dès son enfance une grande inclination aux choses de la piété; c'est pourquoi ses parents le confièrent de fort bonne heure à son oncle Pierre l'Hermite, qui le fit élever avec grand soin et lui transmit même son nom. Sous cette direction, il se forma à une pureté d'âme et de corps dont ont témoigné ses confesseurs et qui le prédestinait à la haute et sainte fonction qu'il devait un jour remplir.
Bientôt, selon l'usage du temps, il fut pourvu d'un canonicat dans l'église de Soissons, puis dans celle de Paris. Mais il aspirait à une union plus étroite avec Dieu. Aussi ne tarda-t-il pas à s'enfermer dans le monastère de Grandmont, au diocèse de Limoges. Malheureusement de fâcheuses discordes s'élevèrent parmi les religieux, de Grandmont et troublèrent la paix que Guillaume était venu chercher. Il profita donc de la permission accordée à tous par le pape de passer dans un autre Ordre, et, choisissant celui des Cisterciens, entra à l'abbaye de Pontigny. Ses mérites ne tardèrent pas à le faire distinguer. D'abord prieur de cette abbaye, il fut ensuite appelé à diriger, comme abbé, deux monastères issus d'elle : Fontaine-Jean, au diocèse de Sens, et Charlis, près de Senlis.
Il exerça ces charges en y montrant particulièrement une mansuétude, une humilité, une mortification qui, bien plus que ses paroles, étaient une prédication pour tous. Depuis qu'il quitta le monde, jamais il ne mangea de viande, même pour raison de santé. Il se gardait de toute attaque d'amour-propre par une simplicité telle, qu'il jugeait meilleure une modeste obscurité qu'un acte de vertu qui eût attiré les regards.
Or, en 1199, l'archevêque de Bourges, Henri de Sully, mourut. Les chanoines, réunis pour lui désigner un successeur, ne pouvant se mettre d'accord, firent appel aux lumières de Tévêque de Paris, Eudes, qui jadis avait eu la charge de chantre dans' leur chapitre et jouissait d'une grande réputation de prudence et de sainteté. En sa présence, ils résolurent de limiter leur choix à l'un des chefs de trois abbayes de l'ordre de Cîteaux, parmi lesquels celui de Charlis. A lui de dé^der entre eux. L'évêque voulut prendre le temps de la prière et de la réflexion. Il y consacra la nuit entière dans l'église de Notre-Dame ; le lendemain matin, en présence de deux hommes de haute vertu, qui plus tard devaient gouverner, l'un l'église de Tours, l'autre celle de Meaux, il déposa sous la nappe de l'autel où il allait célébrer la sainte messe trois billets portant le nom des trois abbés. Le sacrifice achevé, et après une longue prière qui demandait à Dieu de se prononcer lui-même en faveur du plus digne, sa main saisit un billet : il portait le nom de Guillaume de Charlis. Alors, avec ses deux compagnons, il allait trouver les chanoines qui, réunis, l'attendaient. Mais à sa rencontre il vit soudain venir la majorité d'entre eux. D'une seule voix ils acclamaient Guillaume, demandant qu'on leur donnât pour évêque celui qui, par ses mœurs, par sa science, par sa haute naissance, méritait d'être préféré à tous. Dans cet hommage spontané, Eudes vit la confirmation de la réponse qu'il avait demandée à Dieu. Et tous, se rendant à la cathédrale de Saint-Étienne, rendirent grâce au Maître du sort et des cœurs et proclamèrent à l'envi Guillaume archevêque de Bourges et primat d'Aquitaine.
Mais ce ne fut pas sans peine que l'humilité du saint abbé se soumit à l'élection. Il fallut que l'abbé de Cîteaux, chef de son ordre, lui fit une obligation d'accepter l'honneur où il ne voyait qu'un fardeau ; ce fut aussi le commandement que lui donna le légat du Saint-Père. Il ne lui restait qu'à courber la tête ; il le fit en pleurant ; la chère abbaye qui lui avait donné la paix, les frères qu'il dirigeait avec une paternelle douceur, il les quitta dans les larmes et en se recommandant aux prières des plus petits.
Archevêque, Guillaume ne modifia ni ses habitudes ni son caractère. Au milieu des richesses et des honneurs qu'il subissait, il garda son lourd et simple vêtement de moine, qui recouvrait toujours un cilice. Sa tablé devait être somptueusement servie, ouverte aux hôtes les plus nobles ; mais lui-même ne consentit jamais à toucher aux viandes qui la couvraient. Son humilité, sa patience, son constant souci du bien de ses ouailles, ne furent pas une fois en défaut. Il se souvenait d'être le disciple de Celui qui était venu, non pour être servi, mais pour servir. Et son indulgence allait si loin, qu'à quelques-uns elle semblait de la faiblesse. De fait, il souffrait vraiment lorsqu'il entendait une voix amère, bien que juste, relever les fautes les plus évidentes du prochain. Avec douceur alors il disait : « Frère, si vous repreniez durement un homme pour le frisson que lui donne la fièvre, pensez-vous que vos reproches l'empêcheraient de frissonner? Prions pour les pécheurs, compatissons à leur faiblesse, plutôt que de les réprimander avec aigreur. » Mais cette suavité évangélique, quand il était nécessaire, savait faire retraite devant la juste sévérité, ou plutôt s'accommodait avec elle. Aussi leur alliance emportait la victoire, bien plus encore sur les cœurs que dans les faits. Il eut à lutter quelque temps contre les prétentions injustes des clercs de sa cathédrale ; ceux-ci s'emportèrent jusqu'à se répandre contre lui en de graves outrages. Sans céder sur ce qu'il considérait comme ses droits d'évêque, il montra pourtant une telle mansuétude que les plus endurcis s'avouèrent vaincus. Le repentir des coupables alla si loin qu'ils décidèrent de lui abandonner, à lui et à ses successeurs, le droit de nommer aux prébendes, droit qui jusqu'alors leur appartenait. Mais sa modération, cette fois encore, s'opposa à ce sacrifice; il se crut suffisamment récompensé par la paix, qui dès lors ne cessa de régner dans son église.
La fermeté apostolique du Saint se montra mieux encore lorsque le divorce scandaleux de Philippe-Auguste contraignit le pape à jeter l'interdit sur tout le royaume. C'est en 1196 que le roi, qui depuis trois ans avait répudié Ingeburge de Danemark, osa s'unir à Agnès de Méranie ; deux ans plus tard, Innocent III, ne pouvant vaincre l'obstination des coupables, se résigna à une mesure de rigueur seule capable de les réduire. L'interdit prononcé, la vie religieuse s'éteignit en France. Le roi, irrité, s'efforça d'empêcher les évêques d'obéir aux prescriptions du pape. S'il y en eut qui furent assez faibles pour céder à ses injonctions, Guillaume de Bourges leur opposa une résistance, respectueuse sans doute, mais inébranlable. Ni exhortations, ni promesses de faveurs, ni menaces de déchéance, de confiscation, même d'exil, ne purent rien sur l'âme doucement énergique du saint prélat. Du reste Philippe-Auguste comprit et estima une conduite si vraiment ecclésiastique. Quand, revenu à son devoir, il eut fait sa paix avec l'Église, il montra au Saint qu'elle lui avait inspiré de la confiance et de la vénération.
En 1208, Guillaume avait quatre-vingt-huit ans et soupirait vers le repos de la vie éternelle. Néanmoins quand, cette année même, se décida la croisade contre les Albigeois, il fut des premiers à la prêcher, à s'y enrôler. Son diocèse avait beaucoup souffert des entreprises hérétiques, et du reste il était prêt toujours à se donner au service et au bien de l'Église. Ses exhortations entraînèrent l'adhésion de son peuple ; mais lui-même n'eut pas le temps de se mettre à leur tête. La mort de deux chers amis dans le Christ, Eudes, évêque de Paris, et Godefroy, évêque de Tours, en l'affligeant grandement, lui avait semblé marquer le terme prochain de sa propre vie. Il devait la donner au service des âmes. Rien n'est plus touchant que le récit de ses derniers jours.
Il avait célébré solennellement avec son peuple les fêtes de Noël. La veille de l'Epiphanie, malgré la fièvre qui déjà le tenait, il le réunit encore dans l'église cathédrale, et ses paroles qui l'exhortèrent à ne pas se laisser surprendre par la traîtrise de la mort, étaient comme son dernier adieu. Sa bénédiction donnée, il revint seul, tête nue à son habitude et sans aide, vers sa demeure. Mais le froid du vaste vaisseau de l'église, la rigueur extrême de la température ne pouvaient qu'aggraver son mal. Le 9 janvier, la fièvre l'amenait à l'extrémité. Il fit convoquer les frères qu'il avait toujours près de lui et reçut l'extrême-onction, humblement et dévotement. Puis il supplia qu'on lui donnât la sainte Eucharistie. Quand Notre-Seigneur entra dans sa chambre, il ramassa toutes ses forces : il se lève, se vêt et, à la stupeur des assistants qui l'avaient vu presque inanimé, va au-devant de son divin Maître, se prosterne devant lui à plusieurs reprises. Depuis deux jours il ne pouvait presque plus parler. Pourtant, à ce moment suprême, il prolonge sa prière d'une voix éteinte, mais courageuse toujours ; il recommande à son Sauveur son dernier combat, lui demande d'achever de purifier son âme. Puis les mains étendues en croix, les yeux au ciel, il reçoit le Corps divin avec des larmes de foi.
Il vécut quelques heures encore, recueilli dans une prière que l'on voyait agiter doucement ses lèvres. La nuit était venue ; il se fit apporter ses vêtements épiscopaux, choisit entre eux les plus modestes, les moins riches, ceux qu'il portait à sa consécration et réservait pour sa sépulture. Et puis, pensant qu'il ne verrait pas le jour, il voulut anticiper là récitation de l'office : il fit signe aux assistants et, marquant de la croix ses lèvres et son cœur, il commença de sa voix mourante : « Domine, labia mea aperies... » Il ne put en dire plus. A sa place, un religieux, son ami préféré, continua la prière, que tous poursuivirent jusqu'à la fin des heures canoniales.
Alors l'évêque fait signe de le déposer à terre. « Il ne convient pas que le chrétien meurt sinon sur la cendre et sous le cilice. » On répand donc de la cendre sur le sol; on y couche le Saint, qui, à l'insu presque de tous, était encore revêtu du cilice qu'il ne quittait point. Au bout de quelques instants, en donnant une dernière bénédiction à ses frères, il exhale son âme entre les mains de Dieu.

O poder da Ave-Maria e de uma estampa de Nossa Senhora


Um sacerdote missionário relatou o seguinte facto:
“Um inveterado pecador de avançada idade, e cuja vida fora muito escandalosa, mandou-me chamar com insistência para uma visita a sua casa.
Assim que soube, fui à procura da sua morada. Toquei a campainha e eis que a porta se abriu e fui recebido com um grito estarrecedor:
-- Padre! Eis aqui, um pecador horroroso! Mas peço-lhe, por favor,  que me salve! Por favor!
Tratei de o sossegar e pedi-lhe que me dissesse o que tinha ocasionado o seu desejo repentino de se arrepender e fazer as pazes com Deus e com a sua consciência. Mas, a resposta  foi sempre a mesma:
- Não sei, padre!
Tentei aperceber-me melhor a situação do infeliz e continuei a perguntar-lhe:
- Tem ido às pregações da missão?
- Nunca!
- Já sei, continuei! Foram os seus amigos que lhe mostraram o caminho errado que tomou na sua adolescência e que seguiu até agora?
- Não tenho amigos! E se os tivesse, ter-me-iam desviado do caminho que conduz a Deus.
- Mas, o senhor não vai à Missa aos domingos?
- Há muitos anos que não entro numa igreja. Creio que a última vez foi com a minha mãe, quando devia ter uns 14 ou 15 anos.
Neste momento cruzei o olhar com a porta de um velho armário que estava entreaberta e sobre a qual estava colada uma representação de Nossa Senhora. Com grande admiração, perguntei-lhe:
- Mas, uma estampa antiga de Maria Santíssima na sua casa?!
- Sim, senhor, respondeu o idoso. Foi a única coisa que respeitei sempre na minha vida, pois ganhei-a logo depois da minha Primeira Comunhão. E lembro-me, todos os dias, de rezar a Nossa Senhora uma Ave-Maria, diante desta estampa, para satisfazer a vontade de minha mãe e cumprir a promessa que lhe fiz!
Ah! Então pode ficar descansado, exclamei emocionado. É a Maria Santíssima e a este seu pequeno tributo de respeito ao rezar a Ave-Maria, que se deve a sua conversão e a abertura das portas do Céu para o senhor!
Confessei o idoso e passei a vê-lo com regularidade na igreja.”

domingo, 6 de janeiro de 2019

La Lettre collective de l'Episcopat espagnol sur la Guerre Civile Espagnole, cruelle, inhumaine, barbare, antiespagnole et surtout antichrétienne



La Semaine religieuse du diocèse de Cambrai, 20º ANNÉE, Nº37 - 18 SEPTEMBRE 1937
Après avoir rappelé brièvement les origines du soulèvement militaire et de la révolution communiste, les Evêques espagnols fixent les caractères de ces deux mouvements.
Le soulèvement civilo-militaire fut d'abord « un mouvement national de défenses des principes fondamentaux de toute société civilisée»; puis, dans son développement, il devient une réaction contre l'anarchie maîtresse d'un gouvernement qui n'a su ni voulu assurer l'ordre.
Le mouvement gouvernemental est « incontestablement, une contre attaque de la part des éléments fidèles au Gouvernement; mais c'est avant tout une lutte en association avec les forces anarchistes» «milices incontrôlables» «dont le pouvoir a prévalu sur la nation». Car « la Russie, tout le monde le sait, s'est « greffée» sur l'armée gouvernementale ». D'où les caractères de la révolution communiste :
«A juger d’une façon générale les excès de la révolution communiste espagnole, on peut affirmer que, dans l'histoire des peuples occidentaux, on ne trouve aucun phénomène semblable de sauvagerie collective, aucune accumulation semblable (et en si peu de semaines) d'attentats contre les droits fondamentaux de Dieu, de la société et de la personne humaine. Il serait difficile de découvrir au cours des siècles une époque ou un peuple qui nous offrent de telles et si nombreuses aberrations. Nous ne faisons ici aucune interprétation de caractère psychologique ou social, cela réclamerait une étude particulière. Cette révolution anarchiste est «exceptionnelle dans l'histoire ».
Il convient d'ajouter que l'hécatombe de personnes et de choses réalisées par la révolution communiste fut « préméditée» (1). Peu de temps avant la révolte, étaient arrivés de Russie 79 agitateurs spécialisés. La Commission nationale d'unification marxiste, à ce moment-là, ordonnait la constitution de milices révolutionnaires dans toutes les villes. La destruction des églises ou au moins de leur mobilier fut systématique et en série. Dans le court intervalle d'un mois, tous les temples furent rendus inutilisables au culte. Dès 1931, la Ligue athée comprenait dans son programme un article ainsi conçu: « Plébiscite sur la destination qu'on doit attribuer aux églises et maisons paroissiales»; et un des Comités provinciaux énonçait cette règle: « Le local ou les locaux consacrés jusqu'à présent au culte seront destinés à des magasins collectifs, marchés publics, bibliothèques populaires, maisons de bains ou d'hygiène publique, etc., selon les besoins de chaque ville ». Pour l'élimination des personnes en vue que l'on considérait comme ennemies de la révolution, on avait établi préalablement des « listes noires ». Dans certaines, et en première place, figurait l'évêque. Quant aux prêtres, un chef communiste avait dit, devant l'attitude du peuple qui voulait sauver le curé de sa paroisse: « Nous avons l'ordre de détruire toute cette graine ».
La Lettre énumère alors les caractères de la révolution communiste :
Cette révolution fut suprêmement cruelle. Le massacre revêtit des formes d'une barbarie horrible. En ce qui concerne le nombre, on évalue à plus de 300.000 celui des séculiers qui ont péri assassinés, uniquement pour leurs idées politiques et en particulier religieuses: à Madrid, et pendant les trois premiers mois, on en exécuta plus de 22.000. Presque pas un village où l'on n'ait éliminé les plus connus des gens de droite. Quant à la « forme» : ni accusation, ni preuves, la plupart du temps pas de procès. Sur le chapitre des supplices, voici: un grand nombre furent amputés après avoir été abominablement mutilés; d'autres eurent les yeux exorbités, la langue coupée, d'autres furent ouverts de haut en bas, brûlés ou enterrés vifs, tués à coups de hache. Bref, on exerça le maximum de cruauté sur les ministres de Dieu. Par pudeur et charité nous ne voulons pas préciser davantage.
Cette révolution fut « inhumaine ». On n'a pas respecté la pudeur de la femme, même de celle consacrée à Dieu. On a profané les tombes et les cimetières. Dans le fameux monastère de Ripoli, on a détruit les sépulcres; parmi eux se trouvait celui de Guifre le Poilu, fondateur de la dynastie catalane, et celui de l'évêque Morgades, restaurateur du célèbre monastère. A Yich, on a profané la tombe du grand Balmès et nous lisons qu'on a joué au football avec le crâne du grand évêque Terras y Bages. A Madrid et dans le vieux cimetière de Huesca, on a ouvert des centaines de tombes pour dépouiller les cadavres de l'or de leurs dents et de leurs bagues. Certaines formes de martyre supposent la subversion, sinon la suppression totale du sens de l'humanité.
Cette révolution fut « barbare », vu qu'elle anéantit l'œuvre d'une civilisation séculaire. Elle détruisit des milliers d'œuvres d'art, dont plusieurs d'une renommée universelle. Elle pilla et brûla les archives, rendant de la sorte impossible la recherche historique et l'authentification des faits d'ordre juridique et social. Il y a des centaines de tableaux poignardés, de sculptures mutilées, de merveilles architecturales démolies pour toujours. Nous pouvons dire que le trésor d'art, surtout religieux, accumulé pendant des siècles, a été stupidement détruit en quelques semaines, dans les régions soumises aux communistes. Même sur l'arc de triomphe de Bara, à Tarragone, œuvre romaine qui datait de vingt siècles, la dynamite a exercé son action. Les fameuses collections d'art de la cathédrale de Tolède, du palais du Liria, du musée du Prado, ont été ignominieusement pillées. De nombreuses bibliothèques ont disparu. Aucune guerre, aucune invasion barbare, aucune commotion sociale, dans aucun siècle, n'avait causé en Espagne, ruine semblable. Il est vrai que furent employés pour cela des moyens dont on n'avait disposé en aucun temps: une organisation savante mise au service d'une terrible entreprise d'anéantissement, surtout des choses de Dieu, et une technique moderne de locomotion et de destruction a la portée de tout criminel.
Cette révolution a foulé aux pieds les principes les plus élémentaires du « droit des gens ». Qu'on se rappelle les prisons de Bilbao, où furent assassinés par la foule, d'une façon inhumaine, des centaines de prisonniers; les représailles exercées sur les otages que l'on gardait dans des vaisseaux et dans des prisons, sans autre raison qu'un échec militaire; les assassinats en masse, les malheureux prisonniers étant liés et arrosés par les mitrailleuses; le bombardement, sans objectif militaire, des villes ouvertes.
Cette révolution fut essentiellement « antiespagnole ». L'œuvre de destruction fut accomplie aux cris de : « Vive la Russie! », à l'ombre du drapeau international communiste. Les inscriptions murales, l'apologie de personnages étrangers, les commandements militaires aux mains de chefs russes, la spoliation de la nation en faveur de métèques, l'hymne international communiste, autant de preuves, et suffisantes, de la haine portée à l'esprit national et au sentiment de la patrie.
Mais surtout, cette révolution fut « antichrétienne ». Nous ne croyons pas que, dans l'histoire du christianisme, et dans un laps de si peu de semaines, se soit produite une telle explosion de haine contre Jésus-Christ et sa sainte religion. Dévastation si sacrilège que le délégué des rouges espagnols, envoyé au Congrès des «sans-Dieu », à Moscou, a pu déclarer: « L'Espagne a surpassé de beaucoup l'œuvre des Soviets, car l'Eglise, en Espagne, a été complètement anéantie ».
Les martyrs se comptent par milliers; le témoignage qu'ils ont porté est une espérance pour notre pauvre patrie; mais peut-être ne trouverions-nous pas, dans le Martyrologe romain, une forme de martyre non employée par les communistes, sans en excepter la crucifixion, et d'autre part, les objets et les machines modernes ont permis de nouveaux supplices.
La haine envers Jésus-Christ et la Vierge est arrivée au paroxysme, et, dans les centaines de crucifix poignardés, dans les images de la Vierge bestialement souillées, dans les affiches placardées à Bilbao, où l'on blasphémait sacrilègement la Mère de Dieu, dans l'infâme littérature des tranchées rouges où l'on ridiculise les mystères divins, dans la profanation réitérée des images sacrées, nous pouvons deviner la haine de l'enfer, incarné en ces malheureux communistes. « J'avais juré de me venger de toi », criait l'un d'eux à Notre-Seigneur enfermé dans le tabernacle. Et, déchargeant sur lui son pistolet, il ajoutait: « Rends-toi aux rouges, rends-toi au marxisme ».
La profanation des reliques sacrées a été épouvantable: on a détruit ou brûlé les corps de saint Narcisse, de saint Pascal Baillon, de la bienheureuse Béatrice de Silva, de saint Bernard Calvo et de bien d'autres. Les formes assumées par la profanation ont été si invraisemblables qu'on ne peut pas les concevoir sans supposer une suggestion diabolique.
En terminant ce paragraphe de leur Lettre, les Evêques dénoncent les véritables responsables de cette haine, de cette barbarie, de cette férocité qu'on n'eût pas cru possible dans notre siècle :
«Cette haine est venue de Russie, importée par des Orientaux à l'esprit pervers ». Pour l'excuse de tant de victimes, envoûtées par une «doctrine de démons », rappelons qu'au moment de mourir, condamnés par la loi, nos communistes se sont, dans leur immense majorité, réconciliés avec le Dieu de leurs pères. A Majorque, il n'en est mort dans l'impénitence que 2 pour 100; dans les régions du Sud, pas plus de 20 pour 100, et dans celles du Nord peut-être pas 10 pour 100. C'est une preuve de la tromperie dont a été victime notre peuple ».
(1) La preuve la plus éloquente que la destruction totale des temples et le massacre total des prêtres étaient une chose préméditée, c'est le nombre épouvantable des victimes. Quoique les chiffres ne soient pas encore fixés, nous pouvons compter près de 20.000 églises détruites ou entièrement pillées. Le nombre des prêtres assassinés (en moyenne 40 pour 100 dans les diocèses dévastés, dans quelques-uns cela va jusqu'à 80 pour 100) s'élève, pour le seul clergé séculier, à environ 6.000. On les chassa avec des chiens; on les poursuivit à travers les montagnes, on les traqua avec acharnement dans toutes les cachettes possibles. On les tua sans procès, le plus souvent sur-le-champ, sans autre raison que leur fonction sociale de prêtres.

domingo, 9 de setembro de 2018

Países da ex-URSS protestam contra roupas com foice e martelo




O embaixador lituano nos Estados Unidos pediu à marca americana Walmart que parasse de comercializar t-shirts e pulôveres com a foice e o martelo associados à URSS. Parlamentares da Estônia e da Lituânia também interpelaram a empresa.
O estilo soviético está na moda e isso não agrada a muitos países do Leste Europeu. O embaixador lituano nos Estados Unidos enviou uma carta ao gigante comercial Walmart pedindo-lhe que retirasse alguns de seus produtos que exibem símbolos soviéticos da venda. "Ainda estamos à espera de uma resposta", disse Roland Krisciunas à AFP na sexta-feira.
"Crimes horríveis foram cometidos em nome dos símbolos soviéticos da foice e do martelo", escreveu o embaixador Roland Krisciunas em sua carta aberta, transmitida na quinta-feira. "A decisão de publicar e promover os símbolos associados ao assassinato em massa de pessoas inocentes não pode e não deve ser considerada uma decisão comercial comum". Para o diplomata, "a promoção de tais símbolos ressoa como uma grande dor para os séculos vindouros ".
"Os dias passam e o Walmart fica em silêncio", escreveu o embaixador numa mensagem do tweet da sexta-feira, dia 7 de setembro,  acompanhada de uma captura de tela dos itens ofensivos à venda no site do Walmart. Ele mencionou nesta ocasião as "1.700 pessoas mortas diariamente durante o reinado de Stalin".
"Você não compraria roupas estilo nazista"
A empresa americana, líder mundial em distribuição, oferece para venda camisetas e blusas nas cores da URSS - CCCP em russo - decoradas com símbolos comunistas da foice, do martelo e da estrela vermelha. A cadeia, presente em 28 países, não está em nenhum país da Europa Oriental.
De acordo com a agência de notícias Baltic News Service citada pela AP, um grupo de parlamentares da Estônia, Letônia e Lituânia também escreveu uma carta ao Walmart na quarta-feira. Eles consideram "particularmente decepcionante" que a firma "não mostre respeito pelos milhões de cidadãos que foram vítimas do regime soviético totalitário".
Na sexta-feira, a ministra das Relações Exteriores da Lituânia, Linas Linkevicius, também acrescentou a sua voz aos críticos. "Nós confiamos no compromisso moral do Walmart e pedimos a remoção de produtos que ostentem os símbolos do assassinato em massa", escreveu ele no Twitter, referindo-se também a "crimes horríveis cometidos em nome desses símbolos".  E acrescentou: "Você não compraria roupas no estilo nazista, pois não?"
Símbolos banidos mas na moda
Essas múltiplas interpelações oficiais ocorrem após críticas feitas recentemente ao Walmart por usuários da Internet, conforme relatado pelo jornal francês  Ouest-France. A palavra chave #whynotswastika ("por que não uma suástica") tem sido usada por muitos deles para questionar o uso de símbolos associados a um regime totalitário. Alguns modificaram a camiseta vendida colando nelas símbolos nazistas.


Os símbolos da foice e do martelo são proibidos em vários países do antigo bloco soviético. A Lituânia proibiu-os em seu território há dez anos: o fato de exibir bandeiras, emblemas ou insígnias incorporando a foice e o martelo é a mesma infração da ostentação de uma suástica. O país com 2,8 milhões de habitantes tem a lei mais restritiva sobre o assunto, mas a Estônia também proíbe a exibição desses símbolos. Essas medidas fazem parte de um contexto mais amplo de oposição à Rússia nesses países, que abrigam muitos dissidentes russos.
As roupas de moda usando símbolos soviéticos já tinham provocado polêmica na Europa, na primavera. A linha de roupas lançada pela Adidas para a Copa do Mundo de futebol na Rússia desencadeou a ira de vários países da antiga URSS, como relatou na época a Radio France Internacional. Uma das roupas da marca tinha sido alterada e a menção "URSS" foi substituída por "Das Reich" em referência ao nazismo.
Como a Adidas, muitas organizações tinham escolhido referências à URSS para a Copa do Mundo de Futebol neste verão, começando com a Fifa, cujo pôster oficial apresentava os códigos visuais da URSS.
Le Figaro, 8/9/2018

Nossa Senhora há de triunfar no mundo



Em todos os tempos da história do mundo, ao lado de grande miséria moral, a Providência Divina faz surgir a compensação do bem. E ao lado dos grandes pecadores nascem os grandes santos, ao lado dos perseguidores da Igreja, os seus defensores heroicos!

Na época presente, ao lado de tanta miséria espiritual, de tanta imoralidade e esquecimento de Deus, nós assistimos a um despertar, cada vez mais intenso, de heroísmos de virtude, de uma vitalidade profunda, talvez sem precedentes na história da Igreja. É a compensação maravilhosa do Corpo Místico de Cristo! É o sangue do Calvário, numa sede impetuosa de redenção e purificação, que faz erguer desse pântano do mundo, almas generosas, aos milhares, aos milhões, de todas as condições e idades. É por meio delas, desse exército de eleitos, que Nossa Senhora há de triunfar no mundo, entregar Jesus, o Salvador, ao Mundo!

(Palavras do Cardeal Giovanni Panico, então Núncio Apostólico em Portugal, proferidas no Santuário de Fátima no dia 13 de outubro de 1959,Voz da Verdade, nº 447, 13 de dezembro de 1959)


domingo, 22 de julho de 2018

Aqueles que choram os pecados e voltam a cometê-los, lavam-se, sem ficar limpos!


« É preciso admoestar aqueles que choram os próprios pecados sem, porém, deixar de cometê-los. Eles devem ser exortados a tomar consciência, seriamente, de que, para purificar-se, em vão são os seus prantos, se, depois, mancham a própria conduta com novas iniquidades, porque, assim, derramam lágrimas que purificam, mas depois voltam a contaminar-se (…).

Aquele que chora os pecados cometidos, mas não os abandona, se submete à pena de uma culpa mais grave, pois despreza justamente aquele perdão que pôde obter com as lágrimas e, por assim dizer, se revolve numa água lamacenta. Subtraindo às suas lágrimas a pureza da vida, ele faz com que essas mesmas lágrimas, aos olhos de Deus, se tornem lágrimas asquerosas. (…)

Lavai-vos, purificai-vos! (Is 1, 16) …). Negligencia manter-se puro após o banho aquele que não conserva, após as lágrimas, a inocência da vida. Lavam-se sem ficar limpos aqueles que não deixam de chorar os pecados cometidos e cometem novamente aquilo pelo qual hão-de chorar. (…)

É preciso exortar aqueles que choram os pecados cometidos, mas que não os abandonam, para que reconheçam que, aos olhos do severo Juiz, são semelhantes à queles que, quando estão na presença de certos personagens, os afagam com grande deferência, porém, uma vez longe deles, os atacam, procurando-lhes inimizades e todos os prejuízos possíveis. Chorar um pecado não significa demonstrar a Deus a humildade que nasce do consagrar-Se a ele? E cair novamente no pecado após tê-lo deplorado não é cultivar orgulhosas inimizades contra aquele ao qual se havia dirigido na oração? Assim atesta Tiago, que diz: “Quem quiser ser amigo deste mundo, se torna inimigo de Deus” (Tg 4, 4). É preciso exortar aqueles que choram os pecados cometidos, mas que não os abandonam, a considerar com atenção que, muito frequentemente, a compunção dos malvados não produz o fruto da justiça».
(São Gregório Magno, Regra Pastoral, ed. Paulus, cap. 30, p.128)

quinta-feira, 12 de abril de 2018

Todos devemos aspirar à santidade

O Senhor, criando o universo, ordenou às árvores que produzissem frutos, cada uma segundo a sua espécie. Do mesmo modo, Ele ordenou a todos os fiéis, que são as plantas vivas da sua Igreja, que dessem dignos frutos de piedade, cada um segundo o seu estado e vocação.
Diversas são as regras que devem seguir as pessoas da sociedade, os operários e os plebeus, a mulher casada, a solteira e a viúva. A prática da devoção tem que atender à nossa saúde, às nossas ocupações, e deveres particulares.
Na verdade, Filotéia, seria porventura louvável se um bispo fosse viver t
ao solitário como um cartuxo? Se pessoas casadas pensassem tão pouco em ajuntar para si um pecúlio, como os capuchinhos? Se um operário frequentasse tanto a igreja como um religioso o coro? Se um religioso se entregasse tanto às obras de caridade como um bispo? Não seria ridícula uma tal devoção, extravagante e insuportável?
Entretanto, é o que se nota muitas vezes e o mundo, que não distingue nem quer distinguir a devoção verdadeira da imprudência daqueles que a praticam desse modo excêntrico, censura e vitupera a devoção, sem nenhum razão justa e real.
Não, Filotéia, a verdadeira devoção nada destrói. Ao contrário, tudo aperfeiçoa. Por isso, caso uma devoção impeça os legítimos deveres da vocação, isso mesmo denota que não é uma verdadeira devoção.
A abelha, diz Aristóteles, tira o mel das flores sem lhes causar dano algum, deixando-as intactas e frescas como encontrou. A devoção verdadeira ainda faz mais, porque não só em nada estorva o cumprimento dos deveres dos diversos estados e ocupações da vida, mas também os torna mais meritosos e confere-lhes o mais lindo ornamento. Diz-se que, lançando uma pedra preciosa no mel, esta torna-se mais brilhante e viçosa, sem perder a sua cor natural. Assim, na família em que reina a devoção tudo melhora e se torna agradável: diminuem os cuidados pelo sustento da família, o amor conjugal é mais sincero, mais fiel o serviço do Príncipe, e mais suaves e eficazes os negócios e ocupações.
É um erro, senão até mesmo uma heresia, querer excluir a vida devota dos quartéis de soldados, das oficinas dos operários, dos palácios dos príncipes, do lar das pessoas casadas. Confesso, porém, caríssima Filotéia, que a devoção puramente contemplativa, monástica e religiosa de modo algum pode ser praticada em tais ocupações ou condições. Mas existem muitas outras devoções adequadas a aperfeiçoar os que as seguem no estado secular.
Já no Antigo Testamento deparam-se nos insignes exemplos da vida devota no lar doméstico; assim Abraão, Isaac, Jacob, David, Job, Tobias, Sara, Rebeca, Judite, e na nossa era, São José de Copertino, Santa Lídia e São Crispim levaram uma vida devota nos seus trabalhos manuais, Santa Ana, Santa Marta, Santa Mónica, Santa Áquila e Santa Prisca, nos trabalhos da casa, o Centurião Cornélio, São Sebastião e São Maurício, no exército, o grande Constantino, Santa Helena, São Luís, Santo Amadeu e Santo Eduardo, nos seus tronos. Aconteceu, de facto, que muitos perderam a perfeição nas solidões que são tão propícias à santidade e houve muitos que a conservaram no meio do bulício do mundo, por mais prejudicial que lhe fosse.
“Ló – diz São Gregório – não guardou na solidão aquela castidade admirável que tinha conservado no meio de uma cidade corrompida”.
Portanto, onde quer que estejamos, devemos e podemos aspirar à vida perfeita.
                                       São Francisco de Sales, Introdução à Vida Devota, Part I, cap. 3
Apesar de todas as nossas infidelidades, mantenhamos sempre vivo, com a graça de Deus, o ardente desejo e regra de vida expressos por Santa Teresinha do Menino Jesus: “apesar da minha pequenez, posso aspirar à santidade”.  

domingo, 8 de abril de 2018

Um sopro vivificador

Imaginemos como o Divino Menino Jesus, durante um dos passeios dominicais da Sagrada Família, sem deixar de estar sob o constante, protetor e amoroso olhar de sua Mãe Santíssima e de São José, distendia-Se às margens de um pequeno lago de Nazaré, e juntava-Se às outras crianças que brincavam de artista. Cada um daqueles pequeninos procurava moldar com os seus dedos inexperientes a argila mole, criando animais que lhes eram familiares. Entretanto, as mãos divinas do Menino Jesus realizaram a mais bela obra de arte jamais esculpida na face da Terra.
Era um formoso passarinho, tão perfeito que parecia vivo, pousado nas palmas das mãos da Divina Inocência. Nossa Senhora admirava a delicadeza com que o seu Divino Filho acariciava, com a outra mão, delicadamente, o encantador animal. De repente, o Menino Jesus assoprou sobre o passarinho de barro e … o inesperado aconteceu. Um grito de admiração e de alegria fez-se ouvir. As duas pequenas asas da obra de arte de argila abriram-se e um lindo pássaro vermelho, dourado, branco e azul tomou vida e voou.
O sopro de Deus havia transformado a argila em vida!
O sopro vivificador da oração
Cada um de nós tem anseios, trabalha toda a vida para que eles se concretizem. Contudo, mesmo com todo o ardor do coração, amor e dedicação não se consegue fazer com que eles se tornem realidade. Falta o sopro vivificante.
Ora este sopro vivificante é o sopro da alma e pode ser dado através da oração.
O sopro da oração sobre todos os nossos desejos será como o sopro do Menino Jesus sobre o pássaro de argila: ele fará com que eles voem, subindo ao Céu, chegando a Deus, o concretizador e Realizador dos nossos sonhos. Como diz o livro de Provérbios: “Ao homem pertencem os planos do coração, mas do Senhor vem a resposta da língua” (Pv 16, 1).
Façamos planos, tenhamos sonhos e trabalhemos para os realizar. Mas, ao mesmo tempo, juntemos as nossas mãos, elevemos os nossos olhos para o Céu, para Deus, para Nossa Senhora, que é Mãe de Misericórdia e não cansemos de bater à porta do Paraíso, através da oração!
     

quinta-feira, 5 de abril de 2018

Contemplação e vida ativa

O Eremita, Gerrit Dou, 1670
Aqueles que procuram alcançar o descanso da contemplação devem preparar-se primeiro no estádio da vida ativa; e assim, livres dos resíduos do pecado, serão capazes de exibir aquele coração puro, o único que permite ver Deus. (…)
O Salvador Jesus ofereceu-nos o exemplo da vida activa quando, durante o dia, se dedicava a oferecer sinais e milagres na cidade, mas mostrou a vida contemplativa quando se retirava no monte e ali pernoitava dedicando-se à oração.  (…)
Por isso o servo de Deus, imitando Cristo, dedique-se à contemplação sem se negar à vida activa. Não seria justo comportar-se de outra forma. Com efeito, assim como se deve amar a Deus com a contemplação, também se deve amar o próximo com a ação. Por conseguinte, é impossível viver sem a presença simultânea de uma e de outra forma de vida, nem é possível amar, se não se vive a experiência de uma e de outra.
São Isidoro de Sevilha, Differentiarum Lib II, 34, 135 :  PL 83, col 91C
       










terça-feira, 3 de abril de 2018

O perigo do trabalho excessivo para as almas imperfeitas

"O trabalho excessivo é um perigo para as almas imperfeitas; mas as perfeitas obtêm por este meio uma rica colheita".
Extrato de uma carta de Santa Madalena Sofia Barat, fundadora da Sociedade do Sagrado Coração de Jesus, para o ensino gratuito de meninas pobres no ano de 1800.