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quarta-feira, 22 de abril de 2015

Marthe Robin, une vie inutile et absurde ? Guérison miraculeuse obtenue par son intercession


Marthe Robin est née en 1902, dans une famille de petits agriculteurs, à la ferme des Moilles à Châteauneuf de Galaure dans la Drôme. Handicapée à partir de l’âge de 16 ans, elle a une vie mystique intense, tout en étant très présente à la vie du monde et de l’Eglise et à tous ceux qui venaient lui demander conseils. Elle meurt en 1981. Le procès diocésain en vue de sa béatification a été ouvert en 1986. Le 7 novembre 2014, le Pape François a autorisé la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer un décret reconnaissant les vertus héroïques de Marthe Robin, une laïque française, fondatrice de l’Association des Foyers de Charité.

Un dossier présentant une guérison miraculeuse obtenue par l’intercession de Marthe Robin (1902-1981) a été déposé à Rome. Regard du P. Bernard Peyrous, postulateur de la cause de béatification, sur son témoignage d’écoute et d’attention aux autres pendant les 53 années qu’elle passa alitée.

Qu’est-ce qui caractérise la figure de Marthe Robin ?

C’est une femme très simple, d’origine paysanne, gravement handicapée, qui depuis sa chambre a fondé les Foyers de charité [communautés de baptisés, dont la mission principale est l’animation de retraites spirituelles. On compte 76 Foyers de charité à travers le monde, dont 12 en France métropolitaine]. Précurseur de Vatican II, elle a reçu plus de 100 000 personnes en entretien dans sa chambre. C’est une femme qui a eu une influence énorme, qui a donné sa vie pour le renouvellement de l’Église. Je vois en elle la sainte patronne de la Nouvelle Évangélisation.

Comment peut-elle toucher, aujourd’hui, les personnes fragiles, malades, en fin de vie ?

C’est le plus important. Marthe Robin a eu une vie humaine perdue. Malade dès l’âge de 6 ans, grabataire à 18 ans, elle a passé 53 ans dans son lit, souffrant affreusement d’une encéphalite qu’à l’époque on ne pouvait ni soigner, ni soulager. Elle représente ce que le monde actuel rejette : aujourd’hui l’euthanasie aurait sans doute été proposée. Or son évolution spirituelle, puisqu’il s’agit bien de ça, liée à la découverte de la Passion du Christ et de son amour donné jusqu’au bout provoque en elle un véritable retournement. À partir d’une vie inutile, elle devient l’une des femmes les plus influentes en France. Elle incarne parfaitement le Magnificat : les pauvres, les inutiles, ceux qui n’ont pas de place dans la société sont bénis par Dieu. Son témoignage est extrêmement fort. Il triomphe de la faiblesse. Le chemin de Marthe Robin montre qu’il n’y a pas d’explication à la vie humaine en dehors du Christ. C’est lui qui apporte une lumière qui transforme toute situation. Au nom de la vie donnée par le Christ : il y a toujours une espérance, aucune vie n’est perdue. Marthe Robin en est une démonstration aveuglante.

Quelle parole particulière retenez-vous d’elle ?

Marthe Robin a beaucoup parlé, elle a eu de nombreuses conversations*. Mais ce qui s’exprime d’abord chez elle, c’est un sourire de bonté, d’affection, de bienveillance. Ce sourire d’amitié, même si on ne le voyait pas, est le plus frappant chez elle, avec l’écoute et l’attention aux autres. Dans le livre « Ce que Marthe leur a dit », nous avons sélectionné des paroles, pour la majorité publiées pour la première fois, extraites de ses conversations, où elle est le plus elle-même. Comme ce n’est pas un récit, le lecteur peut choisir de lire tel ou tel passage, comme s’il conversait directement avec Marthe. Nous avons souhaité la rendre familière à tout un chacun. On ne peut nier sa vie mystique tellement forte, mais on doit respecter aussi sa discrétion et il y a certaines périodes où l’on ne sait rien sur les phénomènes extraordinaires qu’elle vivait. Nous avons effectué un tri important pour choisir les échanges qui permettent de la voir telle qu’elle était, très humaine, dans son ordinaire. Elle incarne parfaitement le verbe de Péguy, « le spirituel est devenu charnel » : dans son lit, elle reçoit à la ferme et se rend extrêmement présente aux gens. Tous les extraits proposés dans le livre me touchent, ce serait vraiment difficile d’en choisir un.

Qu’est-ce que la reconnaissance de l’héroïcité de ses vertus, en novembre 2014, dit de la vie de l’Église en France ?

Les dépôts de causes de béatifications françaises ont été très nombreux au XIXe siècle et très faibles au XXe siècle. Tout à coup arrive à Rome toute une saisine de causes : Robert Schuman, Edmond Michelet, Claire de Castelbajac, le P. Henri Caffarel, Jérôme Lejeune, Marthe Robin, et bien d’autres encore. Ces dossiers sont sérieux et bien menés. Nous risquons de connaître une série de déclarations d’héroïcité des vertus et de béatifications ! La France de la fin du XXe siècle connaît, en temps de crise, une sainteté très présente. Or les saints sont des fondateurs, des pères et des mères, un espoir des temps nouveaux. L’Église nous montre sa capacité à engendrer des saints, capables de porter du fruit. La vie de Marthe Robin du point de vue humain est une absurdité complète : mais son influence est extrêmement féconde. Elle a d’ailleurs connu la plupart de ces personnes mortes en réputation de sainteté. Elle était un carrefour et un carrefour de saints ! (Florence de Maistre, Eglise Catholique en France, 20 avril 2015)

Centenaire du début du génocide arménien: Les églises de Bayonne sonneront le glas vendredi 24 à 19h15



"Le 24 avril 2015 marque le 100ème anniversaire du début du génocide arménien mis en oeuvre par l'Empire ottoman et qui fut le premier, mais non le dernier génocide du XXème siècle (les historiens s'accordent sur le nombre de un million et demi de morts)... Le message du Pape François publié le 12 avril dernier à l'occasion du Centenaire du génocide arménien invite à faire mémoire de ces tragiques événements. Dans notre diocèse, une Messe à la mémoire des victimes de ce génocide sera célébrée vendredi 24 avril à 15h  à Biarritz (église Sainte-Eugénie); une gerbe sera ensuite déposée à 17h au Monument aux morts (Rocher de la Vierge) en présence du maire de Biarritz, de Mgr Aillet, de diverses personnalités et des représentants de l'association "Agur Arménie".

En hommage à toutes les victimes de cette tragédie, Monseigneur Marc Aillet prie les curés de paroisses de bien vouloir faire sonner le glas, vendredi 24 avril à 19h15, dans l'église principale ou l'une des églises de leur paroisse (19h15 correspond symboliquement à l'année 1915).

Nous serons d'autant plus sensibles à ces commémorations que les chrétiens d'Orient sont, dans de nombreux pays (Irak, Syrie etc.), de nouveau victimes, aujourd'hui, de terribles persécutions de la part de fondamentalistes qui rêvent d'éradiquer toute présence chrétienne, encouragés par le "silence complice" (Pape François le 3 avril 2015, à l'issue du chemin de croix du Vendredi Saint) qui est trop souvent le nôtre". (Monseigneur Marc Aillet , L'évêque de Bayonne, Lescar et Oloron)

 

Vaticano: Forzare la mano non funziona. L'ambasciatore gay resta in Francia

«Nulla di personale, ma il Papa non ha gradito né il sostegno alla legge del 2013 sulle nozze gay né il tentativo dell’Eliseo di forzargli la mano». Secondo il settimanale satirico francese Le Canard Enchainé in edicola oggi, sarebbe questo il senso della posizione espressa da papa Francesco in un incontro personale avuto sabato scorso in Vaticano con Laurent Stefanini, l’ambasciatore con tendenze omosessuali che il presidente francese Hollande aveva designato già nel gennaio scorso per occupare la sede diplomatica francese presso la Santa Sede.

Secondo le anticipazioni fornite dall’agenzia France Press, l’incontro sarebbe avvenuto «in modo molto discreto». E si può comprendere il desiderio di papa Francesco di spiegare la posizione negativa assunta riguardo alla sua nomina in Vaticano, che non è una mancanza di rispetto della persona ma una reazione alla chiara provocazione lanciata dal presidente francese.

L’incontro in Vaticano, secondo la France Presse, è stato anche confermato da una fonte vicina al dossier, ma senza rivelarne i contenuti. Ieri sera, comunque, un portavoce dell’Eliseo ha mantenuto ferma la posizione del presidente, affermando che Parigi «si aspetta una risposta positiva e rapida». Le Canard Enchainé - settimanale che per primo aveva fatto uscire nei giorni scorsi la storia del rifiuto della Santa Sede per Stefanini – afferma invece che l’Eliseo sta già cercando un nuovo nome da proporre.

L’aver lasciato trapelare alla stampa la situazione di stallo tra Parigi e Vaticano sul nome di Stefanini, aveva posto la Santa Sede in ulteriore imbarazzo; un suo cedimento avrebbe avuto conseguenze gravi non solo per il prestigio diplomatico della Santa Sede, ma soprattutto per il Magistero della Chiesa, dato che il gesto sarebbe stato interpretato come uno sdoganamento dell’omosessualità come dato naturale. Da parte dell’Eliseo si è trattato di quel «metodo per tentare di forzare la mano», cosa che papa Francesco proprio non deve aver gradito.

Ora, se tutto verrà confermato, ci si può aspettare dure reazioni da parte delle associazioni LGBT e dai settori più laicisti dell’Europarlamento, che già nei giorni scorsi avevano fatto sentire la loro voce. Ma ora è più che mai fondamentale che la Santa Sede non ceda a ricatti. (La Nuova Bussola Quotidiana, Riccardo Cascioli, 22-04-2015 )

Rilievo alla dimensione spirituale e religiosa della vita umana


Oggi, in Europa, è quanto mai importante dare rilievo alla dimensione spirituale e religiosa della vita umana. In una società sempre più segnata dal secolarismo e minacciata dall’ateismo, si corre il rischio di vivere come se Dio non esistesse. L’uomo è spesso tentato di mettersi al posto di Dio, di considerarsi il criterio di tutto, di pensare di poter controllare ogni cosa, di sentirsi autorizzato ad usare tutto ciò che lo circonda secondo il proprio arbitrio. È tanto importante, invece, ricordarsi che la nostra vita è dono di Dio, e che a Dio dobbiamo affidarci, in Lui confidare, a Lui rivolgerci sempre. (Papa Francesco, Discorso, 20 aprile 2015)

La chiesa cattolica è chiesa di martiri


«Nella storia della rivelazione» ci sono «tanti martiri che sono stati uccisi per fedeltà alla parola di Dio, alla verità di Dio». Così «il martirio di Stefano assomiglia tanto al sacrificio di Gesù». E mentre lo lapidavano Stefano pregava dicendo: «Signore Gesù, accogli il mio spirito». Come non ricordare che Gesù aveva detto sulla croce: «Padre, nelle tue mani lascio il mio spirito»?. E, ancora, gli Atti degli apostoli ci raccontano che Stefano «poi piegò le ginocchia e gridò a gran voce: “Signore, non imputare loro questo peccato”». Di nuovo, Gesù aveva detto: «Perdona loro, Signore, Padre: non sanno cosa fanno». Qui c’è tutta «quella magnanimità cristiana del perdono, della preghiera per i nemici».

Ma «questi che perseguitavano i profeti, questi che hanno perseguitato e ucciso Stefano e tanti martiri, questi — Gesù lo aveva detto — credevano di dare gloria a Dio, credevano che» così facendo «erano fedeli alla dottrina di Dio». E, ha affermato il Papa, «oggi io vorrei ricordare che la storia della Chiesa, la vera storia della Chiesa, è la storia dei santi e dei martiri: i martiri perseguitati» e tanti anche «uccisi da quelli che credevano di dare gloria a Dio, da quelli che credevano di avere la verità: cuore corrotto, ma la verità».

Anche «in questi giorni quanti “Stefano” ci sono nel mondo!» ha esclamato il Papa. E ha di fatto richiamato storie recenti di persecuzione: «Pensiamo ai nostri fratelli sgozzati sulla spiaggia della Libia; pensiamo a quel ragazzino bruciato vivo dai compagni perché cristiano; pensiamo a quei migranti che in alto mare sono buttati in mare dagli altri perché cristiani; pensiamo — l’altro ieri — quegli etiopi, assassinati perché cristiani». E ancora, ha aggiunto, «tanti altri che noi non conosciamo, che soffrono nelle carceri perché cristiani».

Oggi, ha affermato Francesco, «la Chiesa è Chiesa di martiri: loro soffrono, loro danno la vita e noi riceviamo la benedizione di Dio per la loro testimonianza». E «ci sono anche i martiri nascosti, quegli uomini e quelle donne fedeli alla forza dello Spirito Santo, alla voce dello Spirito, che fanno strade, che cercano strade nuove per aiutare i fratelli e amare meglio Dio». E per questa ragione «vengono sospettati, calunniati, perseguitati da tanti sinedri moderni che si credono padroni della verità». Oggi, ha detto il Pontefice, ci sono «tanti martiri nascosti» e tra loro ce ne sono numerosi «che per essere fedeli nella loro famiglia soffrono tanto per fedeltà».

«La nostra Chiesa è Chiesa di martiri» ha ribadito Francesco prima di proseguire la celebrazione, durante la quale, ha detto, «verrà da noi il “primo martire”, il primo che ha dato testimonianza e, più, salvezza a tutti noi». Dunque, ha esortato il Papa, «uniamoci a Gesù nell’Eucaristia, e uniamoci a tanti fratelli e sorelle che soffrono il martirio della persecuzione, della calunnia e dell’uccisione per essere fedeli all’unico pane che sazia, cioè a Gesù». (Papa Francesco, Omelia, 21 aprile 2015)

22 de abril: Santa Senhorinha de Bastos


Nasceu em 924, provavelmente em Vieira do Minho. Senhorinha não era o seu nome de baptismo mas um epíteto carinhoso que lhe dava seu pai, o conde D. Ufo Ufes, capitão geral do Concelho de Vieira do Minho e governador de Viseu.
Fez-se monja aos 15 anos, recusando um nobre pretendente, e aos 36 anos era abadessa do mosteiro de Vieira. A sua vida foi cheia de manifestações do amor e da grandeza de Deus, tendo-lhe sido atribuídos numerosos milagres ainda antes da sua morte, ocorrida a 22 de Abril de 982.
O seu túmulo foi ao longo da Idade Média um grande centro de peregrinações, contando-se entre os grandes devotos da santa os reis D. Sancho I e D. Pedro I.

A igreja de S. Victor, em Braga, encerra um notável conjunto de azulejos alusivos à vida de Santa Senhorinha.

terça-feira, 21 de abril de 2015

Lode a Maria


 
 
Maria, te il mio cuore vuole amare, te la lingua mia desidera ardentemente lodare  (Sant’Anselmo)

Les deux efforts, social et spirituel, doivent aller de pair


Un paradis social peut être un enfer spirituel ; – auquel cas, d’ailleurs, il cesserait bien vite d’être même un paradis social. Il peut être aussi tout simplement un désert spirituel, et s’il dure, alors ce ne peut être qu’au bénéfice d’une humanité diminuée, atrophiée.

Aussi tout comme il y aurait hypocrisie à négliger l’œuvre sociale tant que n’est pas accomplie l’œuvre, jamais achevée, d’éducation spirituelle, tout de même il serait inhumain de laisser ignorer à l’homme sa plus haute noblesse, de le détourner de lui-même et d’étouffer en lui la nostalgie de sa patrie divine tant que n’est pas achevée l’indispensable œuvre sociale, – elle-même sans doute à jamais inachevable.

Il faut appliquer ici, tout en la retournant, la consigne marxiste selon laquelle doivent s’épauler réciproquement l’action révolutionnaire et la lutte antireligieuse en vue de la libération totale.

Les deux efforts, social et spirituel, doivent aller de pair. Chacun est garant du sérieux de l’autre et de son authenticité. Sans le souci de ses conséquences sociales et temporelles, la vie spirituelle est faussée ; sans approfondissement spirituel, tout progrès social demeure indigne de l’homme et peut finalement se retourner contre lui. Dieu, pour qui l’homme est fait, ne peut être atteint que par leur convergence. ( Henri de Lubac, Paradoxes, Cerf, 1999)

Dans la "nation arc-en-ciel", des Noirs massacrent d'autres Noirs

"En Afrique du Sud, les dernières violences "xénophobes" ont pris une telle ampleur que le Malawi a décidé d'évacuer ses ressortissants et que le Mozambique a demandé fermement aux autorités sud-africaines d'assurer la protection de ses nationaux. Quant au président Zuma, il vient d'annuler une visite officielle à l'étranger afin de suivre l'évolution de la situation.

Un peu partout dans le pays, notamment au Natal et dans la région de Johannesburg, les immigrés africains qu'ils soient  Malawites, Mozambicains, Somaliens, Zimbabwéens, Soudanais ou encore Nigérians sont en effet pris pour cible, lynchés ou forcés à se réfugier dans les camps militaires cependant que leurs biens sont systématiquement pillés. Au Natal, les pogroms ont été encouragés par le roi des Zulu et ailleurs dans le pays par le propre fils du président Zuma... Dans la "nation arc-en-ciel-", au pays de Nelson Mandela, des Noirs massacrent donc d'autres Noirs, et qui plus est, des Noirs immigrés... Voilà de quoi déstabiliser les bonnes âmes qui pensaient, la main sur le coeur et abreuvées de certitudes morales, qu'une fois le régime blanc d'apartheid balayé, les fontaines sud africaines allaient laisser couler le lait et le miel de la société post-raciale...

Un peu plus d'un an après la mort de Nelson Mandela, le culte planétaire quasi religieux rendu à sa personne apparaît donc en total décalage avec les évènements. Le réel est en effet de retour -une fois de plus et comme toujours-, balayant au passage le mythe-guimauve de la « nation arc-en-ciel » fraternelle et ouverte au monde. Dans un pays où le chômage touche environ 40% des actifs et où le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994, dans un pays où 18 millions de Noirs sur une population de 53 millions d’habitants, ne survivent que grâce aux aides sociales, le Social Grant, quoi d'étonnant à ce qu'éclatent des violences xénophobes, les étrangers étant accusés de prendre le travail des plus pauvres?

L’échec économique sud-africain est en effet total -je développe ce point dans le chapitre IV de mon dernier livre Osons dire la vérité à l'Afrique-. Selon le Rapport Economique sur l’Afrique pour l’année 2013, rédigé par la Commission économique de l’Afrique (ONU) et l’Union africaine l’Afrique du Sud s’est en effet classée parmi les 5 pays « les moins performants » du continent sur la base de la croissance moyenne annuelle, devançant à peine les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland.

Pris dans la nasse de ses propres mensonges, de ses prévarications, de ses insuffisances, le parti gouvernemental, l'ANC -le parti de Nelson Mandela-,ne pourra pas éternellement mettre en accusation le "régime d'apartheid" afin de tenter de dégager ses responsabilités dans la faillite de ce qui fut un pays prospère. D'autant plus qu'en Afrique du Sud, une presse libre existe. Et elle ne se prive pas d'écrire qu'en deux décennies, l'ANC a dilapidé le colossal héritage laissé par le régime blanc et a transformé le pays en un Etat du« tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences, réalité encore en partie masquée par quelques secteurs ultraperformants, mais de plus en plus réduits.

En France, faire un tel constat est considéré comme une insulte à la Nation arc-en-ciel et à la mémoire de Nelson Mandela." (Bernard Lugan)


673 lieux chrétiens vandalisés en 2014


"Le ministère de l'Intérieur a dénombré, en 2014, 807 atteintes aux lieux de culte et aux sépultures dont 673 à l'encontre de sites chrétiens.

Plus de 200 tombes saccagées, des dizaines de crucifix arrachés, des stèles brisées, des objets funéraires jetés au sol. Une «offense insoutenable», a condamné jeudi le premier ministre Manuel Valls, après la découverte, la veille, de la profanation du cimetière de Castres. Même précaution, chez François Hollande, pour souligner qu'il s'agissait de «tombes chrétiennes». Une façon de se rattraper, après les nombreuses critiques contre un gouvernement prompt à s'émouvoir des attaques concernant les juifs ou les musulmans, mais plutôt silencieux lorsque la foi chrétienne est insultée?

Des atteintes à des sépultures ou à des lieux de culte chrétiens, il y en a pourtant de plus en plus: près de deux par jour en 2014! La tendance est la même pour toutes les religions: les atteintes aux lieux de culte et aux sépultures, selon le ministère de l'Intérieur, augmentent régulièrement. «En 2014, on comptait 807 atteintes aux lieux de culte et aux sépultures dont 673 à l'encontre de sites chrétiens, détaille la place Beauvau. Sur les 216 atteintes à des cimetières, 206 concernaient des sites chrétiens. Sur les 591 atteintes à des lieux de culte, 467 concernaient des sites chrétiens.» Pour les sites israélites, le ministère a recensé des atteintes à 61 synagogues, un centre communautaire, 6 cimetières et 2 monuments aux morts en 2014 (contre 26 faits en 2013). Pour les sites musulmans, il note une légère diminution des profanations en 2014: 60 mosquées et salles de prières, ainsi que 4 carrés musulmans dans un cimetière ont été touchés (contre 75 faits en 2013).

Mais pour de nombreux chrétiens, les profanations d'églises ou de cimetière sont souvent occultées, en tout cas rapidement oubliées… «La profanation d'une église crée une forte émotion spontanée, mais qui ne dure pas forcément, constate Mgr Olivier Ribadeau Dumas, porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF). Il est extrêmement important qu'à chaque fois, une plainte soit déposée. Nous demandons aussi aux pouvoirs publics de manifester leur désapprobation. Il me semble essentiel que l'on protège ces lieux: ce ne sont pas de simples salles de réunion! Les dégradations sont une atteinte aux chrétiens, mais plus généralement à tous les Français.»" (Le Figaro, 20/4/2015)