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terça-feira, 7 de abril de 2015

“La Terza via e’ morta travolta da tecnologia e globalizzazione”

Repubblica 3/4/2015
Intervista a Anthony Giddens di Enrico Franceschini “Ridistribuire la ricchezza e riportare la grande industria in Europa”. LEGGI ANCHE di Massimo L. Salvadori “Sinistra. Perché è debole e divisa la grande eredità del ’900 (Repubblica 3.4.15)
Professor Anthony Giddens, lei è stato il teorico della Terza via, ma cosa significa essere di sinistra oggi? «Significa avere determinati valori. Promuovere l’eguaglianza, o almeno limitare la diseguaglianza; attivarsi per la solidarietà, non solo dallo Stato verso i cittadini ma anche tra privati, all’interno della propria comunità; proteggere i più vulnerabili, garantendo in particolare un sistema sanitario e altri servizi pubblici essenziali ai bisognosi».
Qualcuno potrebbe obiettare che sono i valori di sempre della sinistra: cos’è cambiato rispetto al passato?
«È cambiato il contesto. La globalizzazione e la rivoluzione digitale hanno frantumato le vecchie certezze. Battersi per quei valori resta l’obiettivo, ma difenderli richiede strategie differenti. Il socialismo vecchia maniera non può più funzionare come modello. Ma non funziona, l’abbiamo visto con la grande crisi del 2008, nemmeno il modello proposto dalla destra, quello di un liberalismo in cui praticamente il mercato governa il mondo. Serve allora una via di mezzo, un modello che io chiamo di capitalismo responsabile ».
La Terza via, di nuovo?
«No, perché quando formulai il modello della Terza via, poi applicato in diversa maniera da Clinton, Blair, Schroeder e altri, internet quasi non esisteva, muoveva appena i primi passi. L’accelerazione data ai cambiamenti sociali ed economici dalle innovazioni tecnologiche ha scardinato anche la Terza via, l’idea di un riformismo di sinistra che preservasse il welfare in condizioni di mercato e demografiche mutate. Oggi i supercomputer e la robotica stanno trasformando il mondo del lavoro. Non sono sicuro che i leader politici si rendano conto del livello di rivoluzione tecnologica che abbiamo imboccato».
Ce ne dia un esempio.
«Un recente studio dell’università di Oxford nota che, quando fu inventato il telefono, ci vollero 75 anni per portarlo in 50 milioni di case. Oggi, neanche dieci anni dopo l’invenzione dello smartphone, ce ne sono 2 miliardi e mezzo di esemplari in tutto il pianeta. La rivoluzione tecnologica corre più in fretta di qualsiasi altra rivoluzione politica, economica e sociale nella storia dell’umanità ».
Il Jobs Act varato dal governo Renzi in Italia è una riforma di sinistra?
«Sì. E io appoggio quello che Renzi sta facendo. Sono riforme importanti, ma da sole non bastano. Il modello del blairismo è diventato obsoleto per le ragioni che le ho appena detto».
Cos’altro potrebbe fare, Renzi?
«L’azione nazionale non è più sufficiente. Il mondo è troppo globalizzato. Occorrono riforme a livello europeo. E mi pare che il premier italiano potrebbe avere un ruolo di rilievo per cambiare l’Europa».
Come si lotta contro la diseguaglianza, da sinistra, in questo mondo globalizzato?
«Non è possibile che una ristretta élite si arricchisca sempre di più. Questa è una bolla di sperequazione pericolosa, destabilizzante. Parte di quei soldi devono essere tassati e andare verso la spesa sociale. E questo è un aspetto. L’altro è la re-industrializzazione. Non è più vero che le fabbriche debbano andare in Cina, dove del resto il costo del lavoro è in aumento. In America è cominciato un ritorno all’industrializzazione, deve cominciare anche in Europa: la deindustrializzazione europea ha colpito troppo la classe operaia».
Le sinistre radicali, in Europa, dalla Grecia alla Spagna, vedono nel saggio di Thomas Piketty sul capitale un possibile modello per un governo di sinistra.
«Piketty ha evidenziato un problema, il crescente gap ricchi-poveri, l’ingiustizia di fondo di un sistema, ma non mi pare che abbia indicato una soluzione concreta. Quando le sinistre populiste vanno al potere, non riescono a mantenere i loro obiettivi».
Blair scrive nelle sue memorie che sinistra e destra sono concetti superati, che oggi conta essere “aperti”, a immigrazione e libero mercato, o “chiusi”, cioè anti-immigrati e protezionisti.
«Io la penso come Bobbio. Sinistra e destra esistono ancora. Anche se chi è di sinistra, oggi, non può essere per la chiusura di frontiere e mercati. Il mondo è stato aperto da globalizzazione e internet. Nessuno può più chiuderlo».””

Au Havre, les catholiques décomplexés veulent peser sur le débat public

Paris Normandie, 04/04/2015 á 23H13 
Religion. Depuis leur combat contre le mariage homosexuel, les catholiques, moqués et caricaturés depuis des décennies, affichent leur foi sans complexes en imposant dans le débat politique et médiatique leur vision de la famille et de la société. Rencontre avec ces croisés du renouveau catho.
Ils vont à la messe le dimanche, possèdent les codes de la bourgeoisie bien élevée, inscrivent leurs enfants chez les scouts... Même eux s’exaspèrent des clichés qu’ils renvoient souvent à leur insu, celles des cathos coincés, prudes, ces pères la morale et ces grenouilles de bénitier, objets de moqueries et de caricatures d’une époque où le religieux n’est plus sacralisé par la majorité de l’opinion.
Pourtant, après une période de repli sur soi, les cathos retrouvent une visibilité, affichent leur foi, prennent position sur les débats de la société plus souvent quand elles blessent leur vision de la famille, de la vie, de la mort, du sexe et de l’éducation. Au Havre, terre du catholicisme social, ces nouveaux croisés n’hésitent plus à parler haut et fort, s’organisent en réseaux d’influence sans demander l’avis de l’évêque, s’affichent à contre-courant d’une société qu’il juge trop permissive, qui ne respecte pas la vie autrement que par son confort personnel... « La loi Taubira sur le mariage homosexuel a indéniablement, été un déclencheur pour de nombreux catholiques qui ont eu l’impression d’être méprisés et maltraités par les politiques » assure Xavier Lagarde, correspondant de la Manif pour Tous au Havre. « Car si on peut admettre que l’opinion des catholiques est minoritaire, on ne peut la nier, ni considérer qu’elle est illégitime. Nous avons le droit de faire connaître notre opinion sur notre vision de la société, même si elle dérange. » Si la Manif pour tous a été le mouvement où les catholiques ont été les plus visibles ces dernières années, d’autres organisations comme Alliance Vita ou les Associations Familiales Catholiques (AFC) ont choisi cette voie du combat politique, éloigné des traditionnels mouvements caritatifs et humanitaires comme le Secours catholique.
À Alliance Vita, on combat les lois sur la fin de vie, on milite contre l’avortement ; l’AFC s’est distingué sur son action face aux théories du genre à l’école, a porté plainte contre un site internet vantant l’infidélité conjugale... Alliance Vita forme ses militants dans ses combats dont celui sur l’avortement, sans doute le plus sensible, et qui renvoie une image intransigeante qui ne gène pas son responsable havrais Michel Charrière. « Pour ma part, le terme de réactionnaire me convient assez et explique mon engagement militant. Selon moi, la société actuelle part à la dérive et heurte ma foi chrétienne. Les dernières lois sur la fin de vie ou sur l’avortement confirment cette permissivité généralisée qui ne respecte pas la vie humaine. Pour moi qui crois dans les racines chrétiennes de la France que certains hommes politiques comme Vincent Peillon veulent nier, ces lois vont toujours plus loin, trop loin dans le but de banaliser l’avortement, l’euthanasie ou l’adoption par des couples homosexuels. » Xavier Chevreau, président des AFC Le Havre-Fécamp, voit son engagement comme une évidence. « Quand on est chrétien on s’engage » lance-t-il spontanément. « Et face à la fragilisation de la famille, on ne peut pas rester les bras ballants. »
Pour lui, plus que la loi Taubira, c’est le message de Jean-Paul II qui a décomplexé les chrétiens. « Même si c’est pénible d’être caricaturé, ringardisé, notre génération de cathos a pris de l’assurance, ose afficher ses convictions et ne veut plus être disqualifiée au nom de sa foi religieuse. » Au risque d’être tenté par la radicalisation ? « Dans tous les cas, l’objectif est de rester bienveillant » assure Xavier Chevreau. « Même si cette ligne de crête est, c’est vrai, difficile à tenir... » Aujourd’hui, ces militants cathos n’hésitent plus à parler de lobbying, voire d’entrisme comme le fait Yann Le Mat, militant de la Manif pour Tous, devenu adhérent de l’UMP dans le courant chrétien Sens Commun. « Pour que nos convictions soient prises en compte, il faut faire de la politique pour peser sur le débat. Et ça marche » affirme-t-il en faisant référence à Nicolas Sarkozy qui a annoncé sa volonté d’abroger la loi Taubira sous la pression publique de Sens Commun. Cette marche en avant de ces cathos décomplexés, semble prendre de court le clergé.
« Ces associations sont autonomes et ne sont pas aux ordres de l’Église » précise Monseigneur Jean-Luc Brunin, évêque du Havre. « Mais, sur le fond, j’encourage leur envie de peser sur les débats de société qui est légitime et nécessaire. Les chrétiens ne font pas la loi, mais ils ont le devoir d’alerter quand celle-ci va trop loin, quand ils sentent que la vie, à sa conception ou à sa conclusion, est en danger. » L’évêque admet y voir une forme de radicalisation assumée. « Afficher son idéal chrétien, c’est aujourd’hui être à contre-courant. Et cette radicalité catholique est à la hauteur des enjeux. » Philippe LENOIR

Francisco piensa viajar a Colombia y Cuba e impulsa los acuerdos entre el gobierno y la guerrilla

La Conferencia Episcopal Colombiana espera el anuncio oficial de su visita

Francisco piensa viajar a Colombia y Cuba e impulsa los acuerdos entre el gobierno y la guerrilla

Las visitas de Pablo VI y Juan Pablo II también supusieron un apoyo decidido a la paz en el país

Religion Digital, Tierras de América, 06 de abril de 2015
(Alver Metalli, en TierrasdeAmérica).-El mosaico latinoamericano de los viajes papales se enriquece con una nueva pieza. En los planes futuros Francisco se asoma a Colombia y en el horizonte se mantiene Cuba, que podría volver a ser la sede de un histórico anuncio, después de que en enero se acordó la puesta en marcha de un diálogo amplio entre Obama y Raúl Castro. Una vez más el Papa Francisco se encuentra en el centro de los grandes cambios que afectan a América Latina, y la carta que el Secretario de Estado Pietro Parolin dirigió esta semana a los obispos de Colombia lo confirma.
Sin establecer una fecha exacta, el Santo Padre afirma que espera "encontrarse pronto" con el pueblo colombiano, "en el curso de uno de sus viajes a América Latina". La carta revela también que Jorge Mario Bergoglio ha visitado varias veces el país andino, "que ha admirado siempre la alegría y la laboriosidad de sus habitantes" y que además "es bien consciente de la importancia crucial del momento presente", en el que todos "están buscando construir una sociedad más justa y fraterna".
En la carta, el Papa alienta a las partes -gobierno y FARC- a "no perder el ánimo", a "no perder la esperanza ante las dificultades" y a seguir trabajando por la verdad, la justicia, la reparación de los afectados y de las víctimas, y también en la búsqueda de mecanismos apropiados para que las situaciones del pasado no se repitan. Lo que supone una clara referencia a la fase actual de las tratativas cubanas. Hasta el momento el gobierno y la guerrilla han logrado el consenso sobre tres de los seis puntos de la agenda: propiedad de la tierra, participación política y lucha contra el narcotráfico. El punto que se está discutiendo en este momento es el resarcimiento a los casi siete millones de víctimas que ha dejado medio siglo de conflicto, y ha encontrando más dificultades de lo previsto.
Al dar la noticia del viaje papal, la prensa colombiana también lo relaciona estrechamente con los acuerdos de paz que se discuten en Cuba. "La llegada del Papa Francisco -afirman todos- se produce en un momento crucial para la historia del país; su presencia en Colombia puede repercutir de manera positiva en el final de un conflicto armado que tiene más de medio siglo". El mensaje del Papa a través del Secretario de Estado y su intención de visitar el país hacen pensar que este impulso puede ser resolutivo y ayudar para que se concrete el esperado anuncio. A fines de enero, al terminar una audiencia privada de despedida el embajador de Colombia ante el Vaticano, Germán Cardona Gutiérrez, aseguró que "el Sumo Pontífice podría visitar el país en el caso eventual que se llegue a la firma de un acuerdo de paz con la guerrilla de las FARC".
Sobre la "firme voluntad" del Papa de visitar el país andino habló el jueves a la mañana el Nuncio en Colombia, monseñor Ettore Balestrero. El sitio web de la Conferencia Episcopal publica una cautelosa nota que remite a la carta del Secretario de Estado, donde se "da a entender" que el viaje será pronto. La fundada esperanza adquiere mayor certeza con las palabras del obispo auxiliar de Barranquilla, Víctor Tamayo, quien en la entrevista a una emisora colombiana dijo que se sentía "honrado de confirmar que el Papa (...) ha anunciado su voluntad de visitar el país". El prelado agregó que el anuncio formal de la visita "se dará pronto, durante uno de sus viajes en América Latina". Aunque después reconoce que "no hay fechas" seguras y personalmente considera que "no creo que pueda ser este año (2015)". Para más adelante lo ubica también el presidente de la Conferencia Episcopal de Colombia, el arzobispo de Tunja Luis Augusto Castro. "Sería muy bonito que fuera este año, pero ya tiene una visita a América Latina en 2015, por lo que lo más seguro es que sea a comienzos del año entrante".
La invitación al Papa argentino para que visitara Colombia fue hecha por los obispos colombianos pocos días después de que fuera elegido en marzo de 2013, a través del cardenal Rubén Salazar, y posteriormente la confirmó el presidente Juan Manuel Santos en una carta formal. El viaje tiene dos antecedentes ilustres: Pablo VI el 22 de agosto de 1968 y Juan Pablo II el 1 de julio de 1986. Juan Bautista Montini fue el primer Papa que visitó América Latina y permaneció en Colombia tres días, celebró el casamiento de 24 parejas, visitó familias pobres en el sur de Bogotá, se reunió con campesinos y presidió una de las primeras misas multitudinarias en el parque Simón Bolívar. Juan Pablo II, durante la presidencia de Carlos Lleras Restrepo, tocó 10 ciudades y permaneció en el país una semana.

Gunman In Kenyan Massacre Was Government Official's Son


AP -  04/05/2015 GARISSA, Kenya (AP)
One of the gunmen who slaughtered 148 people at a college in Kenya was identified Sunday as the law-school-educated son of a Kenyan government official, underscoring the inroads Islamic extremists have made in recruiting young people to carry out attacks against their own country.
Abdirahim Mohammed Abdullahi, who was killed by security forces Thursday along with the three other militants who stormed Garissa University College, was the son of a government chief in Mandera County, which borders Somalia, Interior Ministry spokesman Mwenda Njoka told The Associated Press.
The chief had reported his son missing last year and feared he had gone to Somalia, Njoka said.
Somalia's al-Shabab militant group claimed responsibility for the bloodbath, saying it was retribution for Kenya's sending of troops to Somalia to fight the extremists. The attackers separated Christian students from Muslim ones and massacred the Christians.
The news that one of the gunmen was Kenyan highlights the challenges faced by the government in preventing terrorist attacks. The danger comes not only from neighboring Somalia but also from within Kenya.
Kenyans make up the largest number of foreign fighters in al-Shabab, according to experts. Hundreds of Kenyan youths have trained with al-Shabab and then returned to Kenya, posing a major security threat, according to former police chief Mathew Iteere.
Kenya's government has said another source of instability is the country's refugee camps, with more than 423,000 Somali refugees.
Abdullahi graduated from the University of Nairobi with a law degree in 2013 and was seen as a "brilliant upcoming lawyer," according to Njoka.
Njoka said it is important for parents to inform authorities if their children disappear or seem to be embracing extremism.
Meanwhile, questions have been raised about the security response to the Garissa attack.
Police waited seven hours before sending a special tactical unit into the college to fight the gunmen, Kenya's Daily Nation newspaper reported Sunday.
When the specially trained police finally went in, it took them only 30 minutes to kill the four attackers and stop the siege, the paper said.
Army barracks are just 500 meters (540 yards) from the college, and military officers said they could handle the attack, said a police officer who spoke on condition of anonymity because he was not authorized to talk to the media. Only after three soldiers were killed did the army call in the police tactical unit, he said.
Before the massacre, northeastern Kenya had seen other deadly attacks by al-Shabab against Christians.
Several hundred grieving Christians marked Easter Sunday at a Catholic church in Garissa, where Bishop Joseph Alessandro drew a parallel between the ordeal of Jesus Christ and that of the stricken town.
"We join the sufferings of the relatives and the victims with the sufferings of Jesus," he told the congregation at Our Lady of Consolation Church. "The victims will rise again with Christ."
As for al-Shabab's followers, Alessandro said, "You don't know who they are. They could be your neighbors."
Security forces patrolled the perimeter of the church, the site of a grenade attack by militants three years ago that wounded worshipers.
"We just keep on praying that God can help us, to comfort us in this difficult time," said Dominick Odhiambo, a worshipper who said he planned to abandon his job as a plumber in Garissa and leave for his hometown because he was afraid.

Cristo è risorto!


Cristo è risorto! Ripetiamolo con le parole, ma soprattutto con la testimonianza della nostra vita. La lieta notizia della Risurrezione dovrebbe trasparire sul nostro volto, nei nostri sentimenti e atteggiamenti, nel modo in cui trattiamo gli altri.
Noi annunciamo la risurrezione di Cristo quando la sua luce rischiara i momenti bui della nostra esistenza e possiamo condividerla con gli altri; quando sappiamo sorridere con chi sorride e piangere con chi piange; quando camminiamo accanto a chi è triste e rischia di perdere la speranza; quando raccontiamo la nostra esperienza di fede a chi è alla ricerca di senso e di felicità. Con il nostro atteggiamento, con la nostra testimonianza, con la nostra vita, diciamo: Gesù è risorto! Lo diciamo con tutta l’anima.

Siamo nei giorni dell’Ottava di Pasqua, durante i quali ci accompagna il clima gioioso della Risurrezione. È curioso: la Liturgia considera l’intera Ottava come un unico giorno, per aiutarci ad entrare nel mistero, perché la sua grazia si imprima nel nostro cuore e nella nostra vita. La Pasqua è l’evento che ha portato la novità radicale per ogni essere umano, per la storia e per il mondo: è trionfo della vita sulla morte; è festa di risveglio e di rigenerazione. Lasciamo che la nostra esistenza sia conquistata e trasformata dalla Risurrezione!

Domandiamo alla Vergine Madre, silenziosa testimone della morte e risurrezione del suo Figlio, di accrescere in noi la gioia pasquale. Lo faremo ora con la recita del Regina Caeli, che nel tempo pasquale sostituisce la preghiera dell’Angelus. In questa preghiera, scandita dall’alleluia, ci rivolgiamo a Maria invitandola a rallegrarsi, perché Colui che ha portato in grembo è risorto come aveva promesso, e ci affidiamo alla sua intercessione. In realtà, la nostra gioia è un riflesso della gioia di Maria, perché è Lei che ha custodito e custodisce con fede gli eventi di Gesù. Recitiamo dunque questa preghiera con la commozione dei figli che sono felici perché la loro Madre è felice. (Papa Francesco, Regina Coeli, 6 aprile 2015)

7 aprile: San Giovanni Battista de la Salle


Nasce a Reims il 30 aprile 1651 da genitori nobili, ma non ricchi, e con dieci figli. Si laurea in lettere e filosofia; è sacerdote nel 1678, e a Reims assume vari incarichi, collaborando anche all'attività delle scuole fondate da Adriano Nyel, un laico votato all'istruzione popolare. Scuole gestite però da maestri ignoranti e senza stimoli. E proprio dai maestri parte la sua opera. Riunisce quelli di Nyel in una casa comune, vive con loro, studia e li fa studiare, osserva metodi e organizzazione di altre scuole. Insgna un metodo e abolisce le lezioni in latino, introducendo in ogni disciplina la lingua francese. Nel 1680 nasce la comunità dei «Fratelli delle Scuole Cristiane». In genere non sono preti, vestono una tonaca nera con pettorina bianca, con un mantello contadino e gli zoccoli, e sotto la guida del La Salle aprono altre scuole. Nel 1687 hanno già un loro noviziato. Nel 1688 sono chiamati a insegnare a Parigi dove in un solo anno i loro allievi superano il migliaio. A causa di critiche e ostacoli esterni da Parigi dovrà portare la sua comunità nel paesino di Saint-Yon, presso Rouen, dove morirà il 7 aprile 1719.  (Avvenire)

segunda-feira, 6 de abril de 2015

Pensiero mariano


     Che sarebbe ora di me, se Tu, o Madre, non mi avessi chiamato e impetrato tante misericordie? Se dunque Tu mi hai tanto amato, quando io non ti amavo, quanto piu' debbo sperare dalla tua bontà ora che ti amo? Io ti amo, o Madre mia, e vorrei un cuore che ti amasse per tutti quelli che non ti amano.

«Dieu est-il périmé ? Paroles humaines, parole de feu»

C’est le titre du dernier ouvrage du cardinal Philippe Barbarin, Archevle Primat des Gaules, dans lequel il répond à 60 questions. Le Parisien en cite des extraits :
Amour. «L’amour est la seule chose qui compte vraiment. C’est une merveille, une explosion de joie quand il survient dans nos vies. On a alors le sentiment que rien ne pourra le briser… Et pourtant, il est si fragile, tellement fugitif. Dans ses ruptures, il engendre des blessures vives et particulièrement douloureuses.»
«Le chemin de l’amour et de la fidélité, de la prière et du service, de Dieu et des autres, est exigeant, jalonné d’obstacles, et souvent austère.»
Mariage. «Il est probable que cet engagement fait peur à beaucoup de couples et, en même temps, vivre ensemble sans aucun cadre juridique, comme dans le concubinage paraît insatisfaisant.»
Adultère. «Il y a une vingtaine d’années encore, l’infidélité de l’un des conjoints entrait en considération dans un jugement de divorce, comme une faute grave. Mais aujourd’hui, non. On estime que l’adultère est une pratique courante et ne peut pas être considéré comme une faute grave. Du coup, je me demande ce que signifie cette valeur de la fidélité, et si elle n’est pas vidée de son contenu.»
Pornographie. «Parfois, on trouve normal de laisser s’étaler la pornographie, de vivre dans une ambiance d’érotisation qui exacerbe les désirs sexuels, alors que dans le même temps on remplit les prisons de personnes ayant commis des crimes sexuels. Je me dis que cette pauvre société perd la tête ou qu’elle joue au pompier pyromane !»
Péchés. «Les pêchés capitaux ne sont pas forcément les plus graves : sinon, dans cette liste, il y aurait l’idolâtrie, le meurtre ou l’adultère.»
«Les criminels, il n’y en a pas beaucoup dans l’humanité, je l’espère du moins, mais des pêcheurs, des pauvres pêcheurs de l’espèce commune, il y en a 100%, du Vatican jusqu’au fond des prisons !»
Dieu. «Dieu est toujours au-delà de ce que je peux en dire, incomparablement plus grand que ce que je crois savoir de lui.»
«Dieu nous a créés libres, c’est sans doute le plus beau cadeau qu’il nous ait fait.»
«Je voudrais que toute personne parlant de Dieu ait les lèvres qui brûlent lorsqu’elle essaie d’exprimer, de communiquer sa foi.»
Athée. «Que quelqu’un se mette à parler de Dieu comme d’un sujet qu’il maîtrise, faisant mine d’oublier que Dieu est un Mystère, quel danger, quel désastre ! Je pense que c’est l’une des causes pour lesquelles beaucoup de ceux qui ont grandi dans la foi sont devenus athées.»
Admiration. «On rencontre beaucoup de gens qui mènent une vie admirable de droiture et de générosité, alors qu’ils ne sont pas baptisés ou qu’ils ont cessé toute pratique religieuse à cause d’une souffrance ou d’un événement qui les a scandalisés intérieurement. Ils sont souvent des lumières pour nous.»
«Souvent, il m’arrive d’admirer et d’envier la droiture de personnes qui ne sont pas chrétiennes et d’être réveillé de ma médiocrité par des croyants d’autres religions.»
Eglise en crise. «Je n’ai pas l’impression en regardant aujourd’hui les évêques de France et du monde, et en considérant mes frères prêtres qui accomplissent leur mission avec simplicité, courage et générosité, que l’Eglise soit plus en crise qu’à une autre époque. Même si bien sûr nous avons notre lot de limites, de péchés et si nous décevons fréquemment ceux que nous servons !»
Pardon. «Il est clair que nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour réparer les dégâts occasionnés par notre péché, par un mensonge, une médisance, un vol. Il n’est pas possible de tout rattraper malheureusement, mais quelqu’un qui a participé à un avortement ne peut-il faire une offrande à une oeuvre qui essaie de sauver des tout-petits ou d’aider de futures mamans ?»
Douleur. «Nous admirons les médecins qui aujourd’hui savent accompagner la douleur et presque la faire disparaître. Même si cela n’empêche pas la souffrance d’une vie abîmée, malmenée par la maladie, c’est un grand bienfait de voir la médecine gagner contre la douleur.»
Fécondité. «L’acte sexuel, qui est une manifestation essentielle de l’amour entre un homme et une femme, est un acte humain au sens plein du terme, c’est à dire à la fois corporel, psychologique et spirituel, et c’est de ce don total entre deux personnes que surgit une vie nouvelle. C’est pourquoi l’Eglise souhaite rester à distance de toutes les techniques qui dissocient la fécondité de l’acte sexuel lui-même.»
Euthanasie. «Le principe qui nous vient du cinquième commandement de Dieu, Tu ne tueras pas, montre qu’il ne faut à aucun prix introduire dans la législation le droit de faire mourir quelqu’un, sinon la porte est ouverte à toutes sortes de folies.»
Eprouvette. «Quand je vois ce que les sciences humaines nous ont appris à propos de la psychologie du foetus et de tout ce qui s’est joué dans un être humain bien avant sa naissance, je me dis que l’enfant dont la vie a commencé dans les manipulations, les pipettes et les éprouvettes de laboratoires, a vraiment besoin d’être beaucoup aimé, et plus que tous les autres.»
Juger. «Pour les chrétiens, condamner un acte ne veut jamais dire juger ou condamner une personne.» (Riposte catholique, 5 avril 2015 )

Doubler rapidement le nombre de mosquées en France

C'est le message de Dalil Boubakeur prononcé (Journal du Dimanche, 4 avril 2015) au Bourget à l'occasion du rassemblement annuel des musulmans de France afin de permettre aux "7 millions" de musulmans présents en France d'e disposer d'un lieu de culte :
"Nous avons 2 200 mosquées. Il en faut le double d'ici deux ans (...) Il y a beaucoup de salles de prières, de mosquées inachevées, et il y a beaucoup de mosquées qui ne sont pas construites, je pense qu'il faut le double de mosquées"
Le président de l'UOIF, Amar Lasfar, présent à ce rassemblement, a declaré, rapporte le Figaro du 4 avril :
"Il faut que le nombre de mosquées reflète le nombre de musulmans (...) Nous avons le droit de construire des mosquées, (le droit) que les maires ne s'y opposent pas. Il y a de moins en moins de maires qui s'opposent systématiquement à la construction de mosquées"

Que les chrétiens s’engagent en politique

À l'occasion de la sortie de son livre Éloge de l'action politique, Thierry-Dominique Humbrecht, écrivain, théologien, philosophe, lauréat de l'Académie des sciences morales et politiques est interrogé dans Le Figarovox, 3 avril 2015, par Anne-Laure Debaecker:
Peut-on faire de la politique en se revendiquant d'une appartenance religieuse? N'est-ce pas faire le lit du communautarisme?
"[...] Depuis longtemps, ce sont des chrétiens -ou des personnes qui en ont conservé les cadres mentaux et la culture- qui font de la politique. La plupart sont contraints à ne pas paraître chrétiens, par intimidation ou par inhibition. C'est à ça qu'on les reconnaît.
Les chrétiens doivent-ils se déclarer comme tels en politique? Cela dépend. C'est un arbitrage délicat qui nécessite de jouer sur plusieurs claviers, en estimant que l'on peut débattre de certains sujets rationnellement -encore faut-il que les interlocuteurs d'autres obédiences acceptent de faire usage de leur raison-, et d'autres selon les diverses théologies. Les questions qui concernent la personne humaine doivent être abordées sous leur aspect sociétal mais aussi dans leur dimension religieuse. Il s'agit de problèmes philosophiques qui nous concernent tous en tant qu'hommes; mais refuser de dire que certaines choses relèvent d'un engagement religieux, c'est avoir pris position par omission. Tous ont une idée de Dieu. La laïcité elle-même est une religion, athée plutôt que neutre. Il n'y a finalement pas de neutralité: ce sont toujours des religions qui s'affrontent.
Vous affirmez que l'enjeu de la société se situe désormais entre la nature de l'homme et l'existence de Dieu. Qu'entendez-vous par là?
La plupart des débats actuels touchent à l'homme et à sa dimension religieuse. Le corps politique se saisit de plus en plus de ces problématiques et édicte des lois contraignantes. Alors que s'il était neutre, il devrait les laisser à la liberté des gens.
Si Dieu existe, l'homme a une nature et sa vie a un but. S'il n'existe pas, alors l'homme n'a pas de nature et peut s'inventer des buts terrestres. Sartre disait: «Il n'y a pas de nature humaine puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir». On l'a vu pour le mariage homosexuel: l'argumentation pro mariage partait du principe qu'il n'y a pas de nature et que chacun fait donc ses choix. La liberté tient alors lieu de nature et il n'y a pas d'humanité à laquelle on est tenu de se conformer. La liberté sans nature règne sur fond d'athéisme.
Une certaine idée de l'homme est liée à une certaine idée du monde et à une certaine idée de Dieu, triangle vital. Notre rapport à l'un modifie notre rapport aux deux autres et il en existe plusieurs modèles de relation triangulaire. Le choix d'un modèle est lourd de conséquences dans les domaines économique, sociétal et politique.
«Mon royaume n'est pas de ce monde» dit Jésus. Pourquoi s'activer pour un chrétien si la victoire ne sera pas assurée ici-bas? 
Le chrétien se bat sur le plan politique parce qu'il est homme, citoyen et chrétien. C'est son rôle, il fait partie du monde. Certes, le succès politique n'a rien d'assuré, Jésus ne l'a d'ailleurs jamais promis. La politique est une affaire humaine et il faut rendre à César ce qui est à César, c'est-à-dire voter, participer autant qu'on le peut à la vie de la cité et défendre les idées auxquelles on tient. D'autant que nous avons perdu -ou sommes sur le point de perdre- nombre de combats humains et éthiques actuels, à cause d'une logique politique, financière et idéologique dont on ne mesure pas encore assez la puissance. Le mariage homosexuel était préparé depuis une quarantaine d'années et dans une optique de subversion antichrétienne du mariage.
Certains chrétiens ne seraient pas touchés par un certain défaitisme, qui les dissuaderait de s'engager en politique?
Ce n'est pas une raison pour ne pas agir, surtout s'il s'agit de combats qui touchent à la dignité humaine, à la nature, à Dieu. On ne se bat pas pour remporter des victoires terrestres, mais pour le Christ. Aujourd'hui le pouvoir politique musèle la foi chrétienne. Mais si la décision issue de ce combat ne nous est pas favorable, nous aurons tout de même sauvé notre honneur face au Christ, aux autres et à nous-même. Cela sera inscrit dans les cieux. Nous savons aussi que les statues aux pieds d'argile s'écroulent vite.
Vous désignez les catholiques français comme des «intermittents du réveil». Qu'est-ce qui explique cette tiédeur?
Plusieurs paramètres sont à prendre en compte. Nous sommes dans un pays d'histoire, civilisation et culture chrétiennes. Les chrétiens ont pris l'habitude de s'y croire chez eux et d'y vivre avec une relative passivité. C'est pour cela qu'ils dorment.
S'y ajoute une attitude passive au sein de l'Église elle-même, depuis quelques décennies: il s'agissait de se fondre dans la société, de ne surtout pas se dresser face à elle comme un adversaire mais comme un acteur absorbé dans la masse, surtout si celle-ci était de gauche. Agir sans apparaître comme des chrétiens. Il y a eu une force inhibitrice considérable qui se refusait à critiquer les décisions de la société pour ne pas paraître contre le progrès. Par désir de rester dans le coup. 
Aujourd'hui, la déchristianisation pousse à sortir de sa coquille. Le réveil est lent et douloureux mais nécessaire pour ne pas se laisser dévorer. Il est plus ardu encore pour les plus de cinquante ans qui ont pu vivre en chrétienté de manière confortable, en particulier dans le clergé. De nombreux clercs sont nés à une époque où les églises étaient pleines. Cette laïcisation sauvage les prend de plein fouet et les laisse un peu démunis face à un monde devenu féroce auquel ils n'ont pas été habitués. 
Le changement de mentalités s'impose, non pour créer une contreculture, mais pour oser prendre position comme partenaire actif, intelligent et critique. Et cela par la voie de moyens médiatiques, encore trop peu utilisés parmi les pasteurs: peur d'être piégés, mépris de s'abaisser à la communication, ou encore parce que l'essentiel est ailleurs -ce qui n'est pas toujours faux. Malheureusement, aujourd'hui, toute chose qui n'est pas connue n'existe pas, c'est une loi médiatique terrible mais réelle. Une phrase du concile Vatican II dit que la vérité doit rayonner par la force de la vérité elle-même. Cela reste vrai, mais ce rayonnement ne suffit plus s'il est recouvert. Les gens sont gavés de doctrines contraires, notamment par la télévision, et la vérité est noyée dans le brouillard.
Il faut donc courage et formation -pour parler il faut avoir des choses à dire- pour que les chrétiens se posent en acteur de notre société.
Outre la formation, vous déplorez que les jeunes catholiques s'engagent massivement dans des «métiers muets» au détriment des «métiers qui parlent». Pourquoi cette dépossession de transmission?
Elle n'est pas volontaire. Mais c'est assez étonnant: les catholiques ont le sens très vif de ce qui doit être transmis. Pourtant, proportionnellement, peu s'y engagent. La plupart font des écoles de commerce ou d'ingénieurs, alors que de très nombreux jeunes bobos athées et postmodernes embrassent les métiers de transmission, ils seront les agrégés de philosophie, les politiques ou les journalistes de demain. Ainsi, à égalité de talents et d'études supérieures, les jeunes catholiques font le choix de l'argent. Par prestige social, nécessité pour ceux qui désirent une famille nombreuse… Les métiers de transmission sont moins attractifs car méprisés et peu rémunérateurs. Tous n'ont certes pas à devenir professeurs mais un certain nombre est nécessaire. Au moins quelques-uns!
Nos jeunes grandissent avec la nouvelle évangélisation. Mais s'ils ne disent rien, ils n'évangélisent personne. Il ne s'agit pas seulement de témoigner mais aussi de transmettre. On ne dit pas assez à ces jeunes l'importance des métiers de transmission. Certains s'imaginent qu'une réserve est prête à se lever pour faire le travail. Il n'y en a pas. Je crois beaucoup en cette loi: «Tout peut être fait s'il y a des gens pour le faire». Si des courageux s'engagent, les choses avancent. Au fond, j'essaie de déclencher un déclic de cohérence: vous voulez transmettre? Transmettez! 
Les chrétiens se méfient souvent de l'ambition politique. Est-ce un tort?
Certains craignent de se salir les mains. S'il y a des compromissions à faire sur la morale, Dieu ou l'homme, il faut effectivement s'y opposer. On peut toujours dire non.
Il peut aussi s'agir de pusillanimité: on n'ose pas avoir de grands projets et on se contente de petits. Si des jeunes, qui ont fait de brillantes études et se destinent à une prestigieuse carrière, se cantonnent à leur paroisse, c'est dommage. Leur ambition elle-même n'est pas assez christianisée et manque de magnanimité, cette vertu qui consiste à faire de grandes choses. C'en est assez du misérabilisme des projets chrétiens! On veut aussi du grand! [...]"