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segunda-feira, 6 de abril de 2015

Que les chrétiens s’engagent en politique

À l'occasion de la sortie de son livre Éloge de l'action politique, Thierry-Dominique Humbrecht, écrivain, théologien, philosophe, lauréat de l'Académie des sciences morales et politiques est interrogé dans Le Figarovox, 3 avril 2015, par Anne-Laure Debaecker:
Peut-on faire de la politique en se revendiquant d'une appartenance religieuse? N'est-ce pas faire le lit du communautarisme?
"[...] Depuis longtemps, ce sont des chrétiens -ou des personnes qui en ont conservé les cadres mentaux et la culture- qui font de la politique. La plupart sont contraints à ne pas paraître chrétiens, par intimidation ou par inhibition. C'est à ça qu'on les reconnaît.
Les chrétiens doivent-ils se déclarer comme tels en politique? Cela dépend. C'est un arbitrage délicat qui nécessite de jouer sur plusieurs claviers, en estimant que l'on peut débattre de certains sujets rationnellement -encore faut-il que les interlocuteurs d'autres obédiences acceptent de faire usage de leur raison-, et d'autres selon les diverses théologies. Les questions qui concernent la personne humaine doivent être abordées sous leur aspect sociétal mais aussi dans leur dimension religieuse. Il s'agit de problèmes philosophiques qui nous concernent tous en tant qu'hommes; mais refuser de dire que certaines choses relèvent d'un engagement religieux, c'est avoir pris position par omission. Tous ont une idée de Dieu. La laïcité elle-même est une religion, athée plutôt que neutre. Il n'y a finalement pas de neutralité: ce sont toujours des religions qui s'affrontent.
Vous affirmez que l'enjeu de la société se situe désormais entre la nature de l'homme et l'existence de Dieu. Qu'entendez-vous par là?
La plupart des débats actuels touchent à l'homme et à sa dimension religieuse. Le corps politique se saisit de plus en plus de ces problématiques et édicte des lois contraignantes. Alors que s'il était neutre, il devrait les laisser à la liberté des gens.
Si Dieu existe, l'homme a une nature et sa vie a un but. S'il n'existe pas, alors l'homme n'a pas de nature et peut s'inventer des buts terrestres. Sartre disait: «Il n'y a pas de nature humaine puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir». On l'a vu pour le mariage homosexuel: l'argumentation pro mariage partait du principe qu'il n'y a pas de nature et que chacun fait donc ses choix. La liberté tient alors lieu de nature et il n'y a pas d'humanité à laquelle on est tenu de se conformer. La liberté sans nature règne sur fond d'athéisme.
Une certaine idée de l'homme est liée à une certaine idée du monde et à une certaine idée de Dieu, triangle vital. Notre rapport à l'un modifie notre rapport aux deux autres et il en existe plusieurs modèles de relation triangulaire. Le choix d'un modèle est lourd de conséquences dans les domaines économique, sociétal et politique.
«Mon royaume n'est pas de ce monde» dit Jésus. Pourquoi s'activer pour un chrétien si la victoire ne sera pas assurée ici-bas? 
Le chrétien se bat sur le plan politique parce qu'il est homme, citoyen et chrétien. C'est son rôle, il fait partie du monde. Certes, le succès politique n'a rien d'assuré, Jésus ne l'a d'ailleurs jamais promis. La politique est une affaire humaine et il faut rendre à César ce qui est à César, c'est-à-dire voter, participer autant qu'on le peut à la vie de la cité et défendre les idées auxquelles on tient. D'autant que nous avons perdu -ou sommes sur le point de perdre- nombre de combats humains et éthiques actuels, à cause d'une logique politique, financière et idéologique dont on ne mesure pas encore assez la puissance. Le mariage homosexuel était préparé depuis une quarantaine d'années et dans une optique de subversion antichrétienne du mariage.
Certains chrétiens ne seraient pas touchés par un certain défaitisme, qui les dissuaderait de s'engager en politique?
Ce n'est pas une raison pour ne pas agir, surtout s'il s'agit de combats qui touchent à la dignité humaine, à la nature, à Dieu. On ne se bat pas pour remporter des victoires terrestres, mais pour le Christ. Aujourd'hui le pouvoir politique musèle la foi chrétienne. Mais si la décision issue de ce combat ne nous est pas favorable, nous aurons tout de même sauvé notre honneur face au Christ, aux autres et à nous-même. Cela sera inscrit dans les cieux. Nous savons aussi que les statues aux pieds d'argile s'écroulent vite.
Vous désignez les catholiques français comme des «intermittents du réveil». Qu'est-ce qui explique cette tiédeur?
Plusieurs paramètres sont à prendre en compte. Nous sommes dans un pays d'histoire, civilisation et culture chrétiennes. Les chrétiens ont pris l'habitude de s'y croire chez eux et d'y vivre avec une relative passivité. C'est pour cela qu'ils dorment.
S'y ajoute une attitude passive au sein de l'Église elle-même, depuis quelques décennies: il s'agissait de se fondre dans la société, de ne surtout pas se dresser face à elle comme un adversaire mais comme un acteur absorbé dans la masse, surtout si celle-ci était de gauche. Agir sans apparaître comme des chrétiens. Il y a eu une force inhibitrice considérable qui se refusait à critiquer les décisions de la société pour ne pas paraître contre le progrès. Par désir de rester dans le coup. 
Aujourd'hui, la déchristianisation pousse à sortir de sa coquille. Le réveil est lent et douloureux mais nécessaire pour ne pas se laisser dévorer. Il est plus ardu encore pour les plus de cinquante ans qui ont pu vivre en chrétienté de manière confortable, en particulier dans le clergé. De nombreux clercs sont nés à une époque où les églises étaient pleines. Cette laïcisation sauvage les prend de plein fouet et les laisse un peu démunis face à un monde devenu féroce auquel ils n'ont pas été habitués. 
Le changement de mentalités s'impose, non pour créer une contreculture, mais pour oser prendre position comme partenaire actif, intelligent et critique. Et cela par la voie de moyens médiatiques, encore trop peu utilisés parmi les pasteurs: peur d'être piégés, mépris de s'abaisser à la communication, ou encore parce que l'essentiel est ailleurs -ce qui n'est pas toujours faux. Malheureusement, aujourd'hui, toute chose qui n'est pas connue n'existe pas, c'est une loi médiatique terrible mais réelle. Une phrase du concile Vatican II dit que la vérité doit rayonner par la force de la vérité elle-même. Cela reste vrai, mais ce rayonnement ne suffit plus s'il est recouvert. Les gens sont gavés de doctrines contraires, notamment par la télévision, et la vérité est noyée dans le brouillard.
Il faut donc courage et formation -pour parler il faut avoir des choses à dire- pour que les chrétiens se posent en acteur de notre société.
Outre la formation, vous déplorez que les jeunes catholiques s'engagent massivement dans des «métiers muets» au détriment des «métiers qui parlent». Pourquoi cette dépossession de transmission?
Elle n'est pas volontaire. Mais c'est assez étonnant: les catholiques ont le sens très vif de ce qui doit être transmis. Pourtant, proportionnellement, peu s'y engagent. La plupart font des écoles de commerce ou d'ingénieurs, alors que de très nombreux jeunes bobos athées et postmodernes embrassent les métiers de transmission, ils seront les agrégés de philosophie, les politiques ou les journalistes de demain. Ainsi, à égalité de talents et d'études supérieures, les jeunes catholiques font le choix de l'argent. Par prestige social, nécessité pour ceux qui désirent une famille nombreuse… Les métiers de transmission sont moins attractifs car méprisés et peu rémunérateurs. Tous n'ont certes pas à devenir professeurs mais un certain nombre est nécessaire. Au moins quelques-uns!
Nos jeunes grandissent avec la nouvelle évangélisation. Mais s'ils ne disent rien, ils n'évangélisent personne. Il ne s'agit pas seulement de témoigner mais aussi de transmettre. On ne dit pas assez à ces jeunes l'importance des métiers de transmission. Certains s'imaginent qu'une réserve est prête à se lever pour faire le travail. Il n'y en a pas. Je crois beaucoup en cette loi: «Tout peut être fait s'il y a des gens pour le faire». Si des courageux s'engagent, les choses avancent. Au fond, j'essaie de déclencher un déclic de cohérence: vous voulez transmettre? Transmettez! 
Les chrétiens se méfient souvent de l'ambition politique. Est-ce un tort?
Certains craignent de se salir les mains. S'il y a des compromissions à faire sur la morale, Dieu ou l'homme, il faut effectivement s'y opposer. On peut toujours dire non.
Il peut aussi s'agir de pusillanimité: on n'ose pas avoir de grands projets et on se contente de petits. Si des jeunes, qui ont fait de brillantes études et se destinent à une prestigieuse carrière, se cantonnent à leur paroisse, c'est dommage. Leur ambition elle-même n'est pas assez christianisée et manque de magnanimité, cette vertu qui consiste à faire de grandes choses. C'en est assez du misérabilisme des projets chrétiens! On veut aussi du grand! [...]"

El Estado Islámico incendia una iglesia en el noroeste de Siria


En Al Hasaka, de mayoría asiria
El Estado Islámico incendia una iglesia en el noroeste de Siria
Los alrededores son escenario desde hace semanas de combates
Religion Digital, Redacción, 05 de abril de 2015
Miembros del grupo yihadista Estado Islámico (EI) incendiaron este domingo una iglesia asiria en la provincia de Al Hasaka, en el noreste de Siria, informó el Observatorio Sirio de Derechos Humanos.
En un comunicado, la Ong explicó que se escuchó una explosión en la zona de la iglesia "Nuestra Señora", ubicada en la aldea Tel Nasri, de donde se eleva una columna de humo. Testigos señalaron que el humo se debe al incendio que los yihadistas provocaron en varias partes del templo.
La aldea de Tel Nasri, en manos del EI, está habitada mayoritariamente por el grupo étnico asirio, de credo cristiano. Los alrededores de la zona son escenario desde hace semanas de combates entre el EI y Unidades de Protección del Pueblo Kurdo, que cuentan con el apoyo de la milicia del Consejo Militar Siriaco.
Estas últimas fuerzas avanzan de manera lenta debido a que los yihadistas han colocado bombas en Al Nasri y sus alrededores.
El EI entró en febrero pasado en los pueblos de mayoría asiria de Al Hasaka, donde secuestro a varios cientos de miembros de este grupo étnico cristiano.
Antes del inicio del conflicto en territorio sirio, en marzo de 2011, había 200.000 asirios, aunque ahora solo quedan entre 15.000 y 20.000 en este país.
Su idioma, el asirio, es una mezcla de acadio, una antigua lengua de Mesopotamia, y de arameo, que también se usa en la liturgia. (RD/Agencias)
 
 

Satanás "reina" durante tres días en la Semana Santa de Ecuador

La “diablada” de Alangasí escenifica el triunfo del Bien sobre el Mal
Los diablos tienen que “ser fieles a sus mujeres, no pegarlas ni tomar alcohol”
Religion Digital, José Manuel Vidal, 05 de abril de 2015
(José Manuel Vidal, enviado especial a Quito).- Desde la noche del Viernes Santo, día de la muerte de Cristo, hasta el domingo de Pascua, los católicos de todo el mundo esperan, en silencio, la Resurrección del Señor. Pero en Alangasí, pequeña ciudad de Ecuador, esos tres días son el reino de Satán en la tierra. Es la "diablada", que escenifica tanto la toma como la entrega del poder de las tinieblas en la iglesia del pueblo y durante los ritos de Semana Santa.
Los diablos, 24 en total este año, salen de sus escondrijos durante la procesión de la noche del viernes santo, se introducen entre la gente y ofrecen a los mayores billetes y revistas pornográficas, para tentarlos, al tiempo que asustan a los niños, que, sobre todo si son pequeños, gritan despavoridos.
Porque tanto Satanás, el jefe de la diablada de Alangasí, como sus 24 diablos van perfectamente caracterizados, para producir terror. Todos llevan enormes caretas con cuernos y colmillos; capas largas; tridentes de hierro; billetes de dólares falsos o revistas pornográficas. Algunos portan incluso, pequeños muñecos colgados. "Son los hijos de los diablos", dice a mi lado una señora, mientras sostiene con fuerza un gran cirio para ahuyentarlos.
Algunos, más modernos, llevan caretas tecnológicas, con luces que se encienden y se apagan. Mientras el jefe de la diablada porta un gran libro, en el que va anotando los nombres de los "condenados".
"Se trata de la escenificación de la eterna lucha del Bien y del Mal, con la consiguiente moraleja interpretada ante el pueblo: el triunfo de Jesús sobre Satanás", explica Fabián López, vocal de Cultura de la parroquia.
Para ser diablo en Alangasí hay que opositar y, según cuenta, Fabián, no se eligen para diablos, como parecería lo más lógico, a los más malos del pueblo. Al contrario, se seleccionan a los buenos. "Si son adultos, tienen que estar casados por la Iglesia, no pegar a sus mujeres, ser fieles y no ser tomadores (alcohólicos). Si los aspirantes a diablos son niños, sus padres tienen que acreditar que son obedientes y estudiosos", cuenta el vocal de cultura de la parroquia.
Aquí, los diablos también son católicos y ofrecen encarnar ese papel por su profunda fe y por hacer penitencia, soportando largas caminatas, con sus pesadas caretas, asi como el cansancio, el sudor, o el sol, que cae en picado. Y, además, tienen que interpretar bien el papel del demonio, porque, de lo contrario y según la creencia popular, soñará con el infierno muchos años.
Tras aterrorizar a los vecinos desde el viernes, el domingo, en plena eucaristía de Pascua, entran en la iglesia, que se encuentra abarrotada de fieles de todas las edades: niños, jóvenes, adultos y ancianos. Aquí, todo el pueblo va a misa.
Llegan los 24 juntos y comienzan a dispersarse por todo el templo. Sus caretas son realmente feas y producen terror entre los niños y prevención entre los adultos. Gritan, corretean por el templo, dan golpes en el suelo con sus tridentes y se proclaman dueños y señores.
En el presbiterio, el sacerdote César Arias termina la oración previa a la liturgia de la Palabra y da paso a las lecturas. Mientras una mujer lee las lecturas del día, los diablos campan a sus anchas por la iglesia, asustando a los niños. Eso sí, sin subirse al presbiterio, territorio sagrado.
Pero su reino está tocando a su fin. Tras las lectura, el párroco proclama el himno de la Resurrección y grita, con voz potente, tres veces: ¡Gloria, gloria, gloria! El pueblo también grita la misma proclama otras tres veces y los diablos huyen despavoridos y salen del templo.
Y allí dan rienda suelta a su furor, disparando cohetes y fuegos artificiales. El infierno explota y los diablos se marchan corriendo, para reunirse y quitarse las caretas, en casa del prioste o jefe de diablada de Alangasí.
En la homilía, el padre Arias, aprovecha la ocasión para adoctrinar a sus fieles: "El bien, la justicia y la verdad siempre triunfan". Y, para eso, a su juicio, son los propios fieles los que "tienen que cambiar el corazón" y luchar por los valores del Reino.
Porque, "un cristiano no puede estar tranquilo, si, a su alrededor, reina la injusticia o la mentira o, si a su lado, alguien pasa hambre". Y concluye con una invitación al testimonio: "Tenemos que vivir sin miedo, porque Cristo nos acompaña. Tenemos que dar testimonio de fe y no usar la cruz como un adorno o un amuleto de la suerte". Y el ritual concluye con aleluyas a Cristo, vencedor de la muerte y de la diablada de Alangasí. El Reino de las tinieblas ha sido derrotado: Christus vincit.

Contra la Misa castrense en La 2 de RTVE

La emisión en la noche del viernes en La 2 de RTVE de la Celebración de la Vigilia Pascual, desde la Catedral Castrense de Madrid, ha cosechado numerosas críticas en las redes sociales. Principalmente, los espectadores se quejan de que, con dinero público, se pague la emisión de un evento religioso, cuando España es un país aconfesional. La misa se emitió dentro de una edición especial del programa El día del Señor, que se emite semanalmente en la cadena.
Las críticas se extienden a la amplia cobertura que los informativos de la televisión estatal han dedicado a la Semana Santa en España y el resto del mundo y a las misas en directo que ha emitido el Canal 24 Horas, sobre todo con conexiones con los actos del Papa Francisco en el Vaticano. El Huffington Post,  5 de abril de 2015

Masacre contra los cristianos en Kenia

Al menos 147 personas murieron en el ataque perpetrado este jueves por el grupo islamista radical Al Shabaab en la Universidad de Garisa, en el este de Kenia. Los cuatro asaltantes se esparcieron por todo el campus y finalmente se concentraron en una residencia de estudiantes femenina que suele albergar a 800 personas. Liberaron a los musulmanes y retuvo a los cristianos. Dieciséis horas después, los servicios de seguridad de Kenia abatieron a los cuatro combatientes islamistas.
Or, l’université de Garissa est la seule à offrir un enseignement universitaire dans toute la province du Nord-Est, qui est aussi grande que la Grèce. Dans cette région pauvre et marginalisée du Kenya, l’activité principale demeure l’élevage, de plus en plus difficile en raison des sécheresses et de la multiplication des animaux. Elle est aussi peuplée majoritairement de Somalis. (Le Monde, 5/4/2015)
Alrededor de las 5.30 (hora local) varios hombres armados entraron en la Universidad de Garissa haciéndose pasar por fieles que iban a rezar a la mezquita que se encuentra en el campus.
Una vez dentro, han detonado una bomba para desatar el caos y "han abierto fuego de forma indiscriminada", tal y como ha relatado el inspector de Policía Joseph Boinnet. Posteriormente, se han esparcido por todo el campus y finalmente se han concentrado en una residencia de estudiantes femenina que suele albergar a 800 personas.
Mientras, Al Shabaab ha emitido un nuevo comunicado en el que amenaza con perpetrar nuevos ataques en Kenia. El grupo, en este sentido, ha confirmado que se trató de un asalto especialmente dirigido contra los kafir, los no creyentes.
"Todos los musulmanes recibieron permiso para abandonar el lugar antes de que procedieramos con las ejecuciones de los infieles. La sangre de un musulmán es inviolable, la del infiel no tiene protección alguna", hace saber Al Shabaab, antes de extender sus amenazas al resto de la población. El Huffington Post,  4 de abril de 2015
Dans cette attaque, tout a été conçu pour susciter l'effroi, la peine et la colère. L’université de Garissa a été visée pour ces raisons. Tout a été conçu pour susciter, dans un second temps, l’effroi, la peine et la colère : des étudiants surpris dans leur sommeil, chassés impitoyablement, triés en fonction de leur religion avant d’être abattus (les chrétiens) ou épargnés (les musulmans ou ceux en mesure de réciter une sourate du Coran), le tout assorti de propos provocateurs dont les assaillants se doutaient bien qu’ils seraient rapportés par les survivants, souhaitant notamment aux étudiants « de bonnes vacances de Pâques », comme le transmet l’Agence France-Presse, avant de décider qui achever, qui laisser vivre. (Le Monde, 5/4/2015)

GENOCIDIO DEI CRISTIANI. UNA SVOLTA NELLA CHIESA BERGOGLIANA ?

C’è voluto il macello – con decapitazioni e sgozzamenti – di 144 giovani cristiani inermi, il giovedì santo, in Kenya, da parte di un commando islamista, per provocare un significativo “mea culpa” di papa Bergoglio, il venerdì santo.
Il papa ha infatti letto questa bella preghiera: “nel Tuo viso schiaffeggiato vediamo il nostro peccato, in Te vediamo i nostri fratelli perseguitati, decapitati e crocifissi per la loro fede in Te, sotto i nostri occhi e spesso con il nostro silenzio complice”.
E’ una drammatica ammissione, anche se ci sarà un coro di corte che interpreterà quelle parole come riferite ad altri, o come una frase generica e retorica: non possiamo certo pensare che papa Bergoglio abbia parlato in modo insincero, ipocrita e senza umiltà. Le sue parole sono un chiaro e leale “mea culpa”.
Anche commovente. Come quando il giovedì santo ha detto: “Io laverò oggi i piedi di dodici di voi… Ma anche io ho bisogno di essere lavato dal Signore e per questo pregate durante questa Messa perché il Signore lavi anche le mie sporcizie”.
E’ il mea culpa pubblico di Pietro. Dovremmo tacerlo se lui stesso lo ha pronunciato pubblicamente? Si tratta semmai di aiutare a fare una svolta vera.
IL TRADIMENTO DI PIETRO
Dopo l’arresto di Gesù duemila anni fa si vide il rinnegamento di Pietro e la fuga degli apostoli che abbandonarono il Maestro nelle mani dei carnefici (tutti eccetto Giovanni).
Ma, dopo aver rinnegato il Signore (per una comprensibile codardia umana), Pietro “guardato da Gesù” scoppia in lacrime e – umiliato e pentito – poi cambia e conforta tutti gli altri nella fede (seguendo infine Gesù sulla croce).
In ogni tempo gli apostoli – come predisse Gesù – sono “vagliati da Satana. Anche oggi, l’epoca in cui la Chiesa rivive la Passione di Cristo, con un oceano di sangue che non ha eguali in duemila anni di storia: si può constatare che ancora una volta (con rare eccezioni) gli apostoli spesso si dileguano e Pietro sembra aver paura di difendere la verità, perfino davanti a una ragazzetta, lì nel cortile di Caifa?
Il “silenzio complice” davanti al macello dei cristiani, la reticenza davanti ai loro carnefici (oggi perlopiù musulmani e comunisti), la sudditanza di fronte ai poteri mondani che vogliono sottomettere la Chiesa, tutto questo ricorda il rinnegamento di Pietro.
Ma ora anche papa Bergoglio farà come Pietro?
Ci sarà un cambiamento vero e concreto?
A leggere il suo messaggio all’arcivescovo di Nairobi non ancora.
RETICENZA
Di nuovo si obbedisce al nefasto comandamento, già osservato da Obama, di non evocare mai l’Islam per gli atti di terrorismo islamista.
Infatti, senza nominare i carnefici e la loro ideologia, il messaggio del papa condanna questo “atto di brutalità senza senso” come se fosse la caduta dell’Airbus tedesco, una tragedia isolata dovuta a uno che è impazzito.
Si continua a tacere che è in atto da tempo, in decine di paesi, una sistematica e planetaria persecuzione islamica contro i cristiani.
Il papa chiede giustamente di “raddoppiare gli sforzi per porre fine a una tale violenza”, ma il primo passo per combattere la violenza ideologica è dire la verità e se nemmeno lui ha il coraggio della verità come potrà finire il “silenzio complice”?
Certo, il “mea culpa” del venerdì santo è già qualcosa. E’ una grazia ottenuta forse dalle preghiere di molti semplici cristiani e dalla “parresia” di pochi testimoni.
Ci sono persone inchiodate su un letto di dolore che in queste ore hanno pianto per quei poveri studenti cristiani del Kenya.
Molti offrono le loro sofferenze perché il papa e i vescovi diventino virili e indomiti difensori dei cristiani perseguitati e della verità, così come pregarono e offrirono per il Sinodo di ottobre (ottenendo la sconfitta, almeno momentanea, di Kasper e compagni).
Anche questi sono i miracoli della preghiera. Occorre però anche dire pane al pane e vino al vino.
Del resto papa Bergoglio, dall’inizio del suo pontificato, chiede proprio preghiere e “parresia”, cioè il parlar chiaro.
Bisogna parlar chiaro ai pastori, memori delle parole di santa Caterina da Siena a certi pavidi ecclesiastici: “Aprite gli occhi e guardate la perversità della morte che è venuta nel mondo e singularmente nel corpo della Santa Chiesa. Ohimé, scoppi lo cuore e l’anima vostra a vedere tante offese a Dio!…Ahimé, basta tacere! Gridate con centomila lingue. Vedo che, per lo tacere, il mondo è guasto, la Sposa di Cristo è impallidita!”.
E’ appunto con la preghiera e la “parresia”, che si può aiutare papa Francesco nel suo ministero.
LA CORTE DEI SILENZI
Invece non lo aiuta, anzi lo induce a “silenzi complici”, quella corte che sempre e comunque lo esalta, lo acclama, lo incensa quasi replicando la gag di Ettore Petrolini nei panni di Nerone, adulato “a prescindere”.
Un giorno Bergoglio disse che “la corte è la lebbra del papato”. E’ vero. Anche del suo papato. Lui stesso, in una intervista, disse che la “francescomania” è da lui percepita come un’aggressione.
La papolatria è spesso una maschera dietro cui ci si mette comodamente al caldo. E a volte mitizzare il papa è anche un modo per non prendere sul serio ciò che lui dice.
Pure nelle scorse settimane si sono visti certi responsabili di realtà ecclesiali pesantemente corretti dal papa, che hanno eluso le sue parole tramite l’esaltazione della persona di Bergoglio come fosse un’apparizione celeste.
Ora davanti al “mea culpa” papale del venerdì santo è prevedibile che la macchina dell’incenso voglia neutralizzare la portata di quell’ammissione.
Invece occorre capire cosa il Papa concretamente propone alle istituzioni internazionali e al mondo per mettere fine al “silenzio complice”. E cosa farà lui.
Mi viene in mente il silenzio totale (finora) del papa di fronte alla tragedia di Asia Bibi, la madre pakistana condannata all’impiccagione solo perché cristiana, un silenzio terribile anche sulla famigerata “legge sulla blasfemia” e sulle condizioni di schiavitù dei cristiani di quel paese.
Silenzio totale pure sul caso di Meriam, in Sudan.
C’è stato poi il silenzio dell’estate scorsa sulle prime stragi dell’Isis. In seguito, anche grazie alle pressioni dei media, il papa ha parlato pure molte volte.
I tifosi compilano pure un elenco di dichiarazioni di papa Bergoglio sui cristiani perseguitati, ma purtroppo sono quasi tutti interventi “innocui”, dove non si chiamano mai per nome i carnefici.
Inoltre il papa, nel momento dell’offensiva dell’Isis, con i cristiani braccati e in fuga, ha affermato che non si doveva usare la forza per proteggere quelle popolazioni minacciate e indifese, come invece chiedevano tutti i vescovi del luogo.
Del resto al di là dei gruppi terroristi c’è un problema islamico generale e bisogna esigere – a chiare parole e con iniziative serie – la fine delle persecuzioni e delle discriminazioni contro i cristiani in tutti gli stati musulmani.
Si capisce che il papa creda nel dialogo come la via per ottenere una certa reciprocità. E’ giusto. Ma era proprio necessario, mentre in Iraq si perpetravano massacri di cristiani che rifiutavano di farsi musulmani, recarsi nella moschea di Istanbul per fare addirittura un atto di adorazione rivolto alla Mecca?
E non si citi a sproposito la visita in moschea di Benedetto XVI che non ha mai fatto un gesto simile di adorazione e che comunque aveva parlato molto chiaro a Ratisbona.
Poi è arrivata pure la gaffe sul “pugno” dopo la strage di Parigi, che è stata usata da certi ultras islamici.
UNA SVOLTA
Ma ora, dopo il mea culpa di venerdì, ci aspettiamo una svolta. Ci aspettiamo che – affacciato a quella finestra – papa Bergoglio, con tutto il prestigio di cui gode sui media, svegli tutti i potenti della terra, mobiliti la sua diplomazia, che faccia sentire a tutti il grido di dolore dei cristiani perseguitati, che indica preghiere continue di tutta la Chiesa, che lanci una grande iniziativa umanitaria per i cristiani perseguitati.
Se lo farà saremo tutti con lui a dire basta col “silenzio complice”.
Antonio Socci - Da “Libero”, 5 aprile 2015
Le pape argentin a exhorté la communauté internationale à « ne pas rester inerte face à l'immense tragédie humanitaire en Syrie et en Irak », et ses « nombreux réfugiés »:
« Que cesse le fracas des armes et que se rétablisse la bonne cohabitation entre les différents groupes qui composent ces pays bien-aimés. »
Sans évoquer les persécutions des groupes djihadistes contre les chrétiens, le pape a demandé au Christ « d'alléger les souffrances de tant de nos frères persécutés à cause de son nom ».
François a parlé d'« espérance » pour qualifier l'accord-cadre conclu le 2 avril à Lausanne entre l'Iran et les grandes puissances sur son programme nucléaire. Il a souhaité que cet accord « soit un pas définitif vers un monde plus sûr et fraternel ».
Il a appelé à la fin des violences en Libye, où en février dernier les djihadistes de l'Etat islamique ont décapité 22 chrétiens coptes égyptiens. Une « volonté commune de pacification » a été aussi préconisée par François pour le Yémen, tout comme « la reprise du processus de paix entre Israéliens et Palestiniens », et « l'engagement de toutes les parties intéressées à la paix en Ukraine ».
Le pape n'a pas évoqué l'Asie ni l'Amérique latine, mais il a demandé « paix et liberté pour les victimes de trafiquants de drogue », en observant qu'ils « sont souvent liés aux pouvoirs qui devraient défendre la paix et l'harmonie ». De même, il a fustigé « les trafiquants d'armes, qui s'enrichissent avec le sang des hommes et des femmes », et toutes « les nouvelles et anciennes formes d'esclavage ». (Le Monde, 5 avril 2015)

Gesù Cristo è risorto!

Gesù Cristo è risorto!
L’amore ha sconfitto l’odio, la vita ha vinto la morte, la luce ha scacciato le tenebre!
Gesù Cristo, per amore nostro, si è spogliato della sua gloria divina; ha svuotato sé stesso, ha assunto la forma di servo e si è umiliato fino alla morte, e alla morte di croce. Per questo Dio lo ha esaltato e lo ha fatto Signore dell’universo. Gesù è Signore!
Con la sua morte e risurrezione Gesù indica a tutti la via della vita e della felicità: questa via è l’umiltà, che comporta l’umiliazione. Questa è la strada che conduce alla gloria. Solo chi si umilia può andare verso le “cose di lassù”, verso Dio (cfr Col 3,1-4). L’orgoglioso guarda “dall’alto in basso”, l’umile guarda “dal basso in alto”.
Al mattino di Pasqua, avvertiti dalle donne, Pietro e Giovanni corsero al sepolcro e lo trovarono aperto e vuoto. Allora si avvicinarono e si “chinarono” per entrare nel sepolcro. Per entrare nel mistero bisogna “chinarsi”, abbassarsi. Solo chi si abbassa comprende la glorificazione di Gesù e può seguirlo sulla sua strada.
Il mondo propone di imporsi a tutti costi, di competere, di farsi valere… Ma i cristiani, per la grazia di Cristo morto e risorto, sono i germogli di un’altra umanità, nella quale cerchiamo di vivere al servizio gli uni degli altri, di non essere arroganti ma disponibili e rispettosi.
Questa non è debolezza, ma vera forza! Chi porta dentro di sé la forza di Dio, il suo amore e la sua giustizia, non ha bisogno di usare violenza, ma parla e agisce con la forza della verità, della bellezza e dell’amore. (Papa Francesco, Messaggi Urbi et Orbi, 5 aprile 2015)

6 aprile: Lunedì dell’Angelo


Il lunedì dell’Angelo prende il nome dal fatto che in questo giorno si ricorda l'incontro dell'angelo con le donne giunte al sepolcro. Popolarmente si usa il termine Pasquetta.
Il Vangelo racconta che Maria di Magdala, Maria madre di Giacomo e Giuseppe, e Salòme andarono al sepolcro, dove Gesù era stato sepolto, con degli olii aromatici per imbalsamare il corpo di Gesù. Vi trovarono il grande masso che chiudeva l'accesso alla tomba spostato; le tre donne erano smarrite e preoccupate e cercavano di capire cosa fosse successo, quando apparve loro un angelo che disse: "Non abbiate paura, voi! So che cercate Gesù il crocifisso. Non è qui! È risorto come aveva detto; venite a vedere il luogo dove era deposto" (Mc 16,1-7). E aggiunse: "Ora andate ad annunciare questa notizia agli Apostoli", ed esse si precipitarono a raccontare l'accaduto agli altri.
La tradizione ha spostato questi fatti dalla mattina di Pasqua al giorno successivo (lunedì).

terça-feira, 17 de março de 2015

A Epifania do Senhor e os Reis Magos

    A palavra Epifania, em grego, significa manifestação.
    A tradição cristã recorda no dia 6 de janeiro a adoração dos Rei Magos, onde Nosso Senhor aparece como o Messias, o Enviado de Deus e o Salvador, particularmente dos Gentios, quer dizer dos pagãos.
    Os Padres da Igreja tiveram grande alegria em explicar a simbólica história dos Magos: as suas origens, a formação e preparação de seus corações, o apelo que lhes foi feito, a viagem, a sua parada em Jerusalém, a presença da Mãe junto do Menino Deus e os dons depositados aos seus pés. Estes comentários estão, certamente, presentes em todas as memórias. Contentemos de narrar os acontecimentos como o Evangelho nos dá a conhecer.
    A oeste da Judeia, para além do vasto deserto da Síria, estende-se o país antigamente habitado pelos Assírios, os Medas e os Persas. A nação dos Medas era constituída pela junção de antigas tribos, incluindo uma que é representada pelos Magos. Isolados pouco a pouco, eles formaram uma casta muito distinta, que tinha como atribuições - tais como os Levitas em Israel – o serviço do culto. Entre eles, existiam intérpretes de sonhos, magos e, nas classes mais elevadas, sábios e estudiosos, homens extremamente cultos. As suas vidas eram austeras e puras, de aparência nobre e autoridade poderosa, como a dos reis.
    O culto, onde exerciam o seu ministério, era o dualismo de Zoroastro, que admitia um duplo princípio: o deus do bem Ormuzd e o deus do mal Ahrimã. O primeiro era personificado pela luz, pelo fogo e pelo sol, enquanto o segundo pela obscuridade, pela desordem e pelo mal. Este culto tinha sofrido a influência dos Gregos, dos Partas e depois dos Judeus, exilados na Média. Através destes últimos, os Magos tiveram, sem dúvida, conhecimento dos Livros Sagrados: eles não ignoravam nem as predicações relativas ao Messias, nem a época próxima da sua aparição.
    Foi neste terreno assim preparado que deve ter caído o apelo divino. Dignidade e austeridade de vida, ciência e sabedoria, tudo contribuía para que fossem dóceis à ação da graça. Ora a alguns deles, enquanto contemplavam o céu numa noite iluminada pelas estrelas, apareceu um astro novo, cujo brilho extraordinário os atraía. Rapidamente os seus espíritos, conhecedores das Sagradas Escrituras, reconheceram neste astro o mensageiro da boa nova predita por Balaão (“De Jacob vem uma estrela, em Israel se levantou um cetro" Nm 24, 17). Ao mesmo tempo, Deus inspirou-lhes o ardente desejo de ver o novo e poderoso rei, o Messias, anunciado pela estrela. E sem tardar, separando-se de tudo e de todos que amavam, reuniram uma pequena caravana e partiram em direção ao Ocidente, à procura do menino rei que Israel festava já, sem dúvida.
    Quantos eram eles? Quais eram os seus nomes? A tradição sobre estes dois pontos é indecisa. Se os Padres da Igreja supõem, em geral, que eram três, é por causa dos três presentes que eles ofereceram. Mas, antigas pinturas, - nas catacumbas, por exemplo – mostram dois, quatro, oito, sempre vestidos com indumentárias persas e com bonés frígios. As tradições sírias e arménias contam até doze. Compreende-se que a mesma incerteza reine em relação aos seus nomes. Somente, num manuscrito do século IX aparecem os nomes que hoje conhecemos e aceitamos: Baltazar, Melchior e Gaspar.
    Eles seguiam lentamente, a passos de camelo, a estrela cintilante. O astrónomo alemão Johannes Kepler quis interpreta-la como a conjugação de Júpiter e Saturno. Mas, não conseguiu explicar como ela parecia ter brilhado sobre um só país, ter desaparecido subitamente e reaparecido em Jerusalém, ter seguido uma trajetória de Norte a Sul, em direção a Belém e ter parado em cima do lugar onde repousava o Divino Menino Jesus. Terá sido um meteoro milagroso, um cometa? Nada que o poder de Deus não pudesse realizar!
    Pouco se sabe sobre o momento da partida ou da duração da viagem. Mas um dado é certo: Os reis magos tiveram de percorrer cerca de dois mil quilómetros. Sabe-se que os Orientais, por causa dos seus meios de transporte, viajavam com vagar. Estima-se que eles chegaram três ou doze meses depois do nascimento de Nosso Senhor.
    Enquanto os santos viajantes continuavam a sua marcha, muitos eventos foram ocorrendo: Jesus nasce no estábulo; é circuncisado na sinagoga de Belém, teria juntamente com Nossa Senhora e São José, sem dúvida, sido acolhidos por devotos amigos em habitações menos miseráveis que a gruta; Nossa Senhora teria sido, quarenta dias depois do nascimento, apresentada ao Templo; em seguida – podemos conjeturar, colocando lado a lado os textos de São Lucas e de São Mateus – a Sagrada Família, indecisa em relação ao futuro, viajando até Nazaré, antes de organizar um estadia, pelo menos de alguns dias, na cidade de David. Talvez parecesse a São José e a Nossa Senhora que deveria ser ali o lugar indicado para educar aquele que era o descendente do grande rei.
    Entretanto, o movimento de fervor que se tinha levantado em volta da creche acalmou-se, não chegando sequer a propagar-se até Jerusalém. De repente, uma celeuma levanta-se entre os habitantes de Belém: uma majestosa caravana de estrangeiros, que imaginavam vir de longe, pára entre eles e pede para ver o Messias.
Os Magos seguiram viagem aprazível até Jerusalém. De repente, a sua guia celeste desapareceu. Teria sido nesta cidade o nascimento da criança profetizada? Eles dirigem-se, naturalmente, para venera-lo no palácio real. Mas ali o espanto misturou-se com fúria: Herodes acredita num complô para destrona-lo. O seu ciúme preocupado inspira a sua duplicidade, quando soube através de sábios da capital da profecia de Miqueias, que designava Belém como o lugar do nascimento de seu futuro rival, pedindo-lhes: “Ide e adorai o menino e voltai a dizer-me qual a sua morada: eu também devo e quero apresentar-lhe as minhas homenagens”.
    Eles retomaram a viagem e - que alegria! – logo à saída de Jerusalém, voltam a ver a estrela, rasgando o Céu, precedendo-os e convidando-os a seguirem-na. Subitamente, ela pára: a modesta habitação que ela designava, era bem a morada de um rei? Mas depois da supressa a fé vence. Eles entram. O que viram era simples e pequeno. Os seus olhos divinamente abertos não se enganavam. Aquele Menino, no braço de sua Mãe – onde iriam encontrar Jesus, senão sobre o coração de Maria? – não era somente um rei, nem um deus, mas Deus. E prosternando-se, adoraram-nO.
A santidade das suas vidas, a generosidade na hora da partida, a fidelidade constante e corajosa durante as fadigas da viagem e nas horas de prova, faz com que eles recebam as suas recompensas na iluminação dos seus espíritos e no êxtase dos seus corações.
    Com que alegria eles abriam os seus presentes! Com que prodigalidade colocaram aos pés de Jesus o ouro, o incenso e a mirra, os presentes habituais e tão simbólicos! Com que desprendimento eles se fizeram pobres para Deus, que finalmente conheciam, amavam e adoravam!
    Em seguida - depois de quantos dias? Passados tão rapidamente! – precisam partir. Eles teriam ficado, sem dúvida, se a graça que os levou até ali não os tivesse docemente, mas fortemente, solicitado o retorno. Eles partiram. Fiéis às suas palavras, poderiam ter voltado a Jerusalém e ter informado Herodes. Mas um anjo advertiu-os e, mais uma vez, dóceis às manifestações sobrenaturais, voltam aos seus países por um outro caminho.
    Poderíamos acreditar que eles não tenham vivido doravante das suas lembranças? Delas viveram, certamente, e propagaram-nas, preparando as suas almas e a dos seus compatriotas para a boa nova que um dia lhes ia ser anunciada. Este dia, segundo a tradição, eles também tiveram a alegria de ver. São Tomé teria vindo, quando eles já estavam na extrema velhice, derramar sobre as suas frontes – e sobre muitas outras dos habitantes dos seus países – a água do batismo. Talvez tenham até ajudado o santo apóstolo a propagar a fé em Jesus Cristo. O martirológio de Colónia diz que todos os três foram honrados com o episcopado. Outros, contam que eles morreram mártires.
    Pelo menos, nas igrejas orientais, adotando os nomes da crença popular, eles foram inscritos no Martirológio: Gaspar no dia 1 de janeiro, Melchior no dia 6 e Baltazar, finalmente, no dia 11 do mesmo mês.
    As relíquias dos Reis Magos foram encontradas na Pérsia por Santa Helena, mãe do imperador Constantino. Durante muito tempo, elas foram veneradas em Constantinopla – atual Istambul. Mas o imperador Anastácio dou-as, no século V, ao bispo Eustórgio de Milão. Quando Frederico Barba-Ruiva tomou esta cidade em 1163, despojou-a dos restos preciosos, levados para Colónia, onde até hoje se encontram.       

Le chapelet de O’Connell


Daniel O’Connel était un avocat, catholique, qui a mis son talent au service de la cause nationale de l’Irlande. Il a créé, en 1823, une organisation de masse, la « Catholic Association ». Bien qu'inéligible, parce que les catholiques étaient exclus des postes importants de l’armée, de l’administration e de la magistrature, ne pouvant siéger dans les deux chambres, O'Connell est triomphalement élu député en 1828. Londres transige et, en 1829, la loi sur l'émancipation des catholiques est votée, mettant enfin les catholiques sur le pied d’égalité avec les protestants.
C'était au temps où l'Irlande catholique gémissait encore sous le joug de la protestante Angleterre. On discutait, au Parlement britannique, une loi quelconque contre la liberté religieuse de l’Irlande. L'adversaire semblait triompher. Il s'agissait de lui arracher la victoire.  Un seul homme le pouvait, grâce à son prestige et à son éloquence: le grand O’Connell. Mais O’Connell n'était pas là. On le cherche en hâte, et on le trouve enfin dans une des salles du palais. Que faisait-il? Il recitait simplement son chapelet. On le presse de venir sans tarder prendre place à son banc; mais lui de répondre: “Laissez-moi finir ce chapelet; je fais plus en ce moment pour la cause de l'Irlande qu'avec les plus éloquents discours”.
Qui sait si ce ne sont pas, en effet, plus les chapelets d'O'Connell que ses interventions magnifiques au Parlement d'Angleterre qui ont rendu la liberté à sa patrie ?