Or, l’université de Garissa est la seule à offrir un enseignement universitaire dans toute la province du Nord-Est, qui est aussi grande que la Grèce. Dans cette région pauvre et marginalisée du Kenya, l’activité principale demeure l’élevage, de plus en plus difficile en raison des sécheresses et de la multiplication des animaux. Elle est aussi peuplée majoritairement de Somalis. (Le Monde, 5/4/2015)
Alrededor de las 5.30 (hora local) varios hombres armados entraron en la Universidad de Garissa haciéndose pasar por fieles que iban a rezar a la mezquita que se encuentra en el campus.
Una vez dentro, han detonado una bomba para desatar el caos y "han abierto fuego de forma indiscriminada", tal y como ha relatado el inspector de Policía Joseph Boinnet. Posteriormente, se han esparcido por todo el campus y finalmente se han concentrado en una residencia de estudiantes femenina que suele albergar a 800 personas.
Mientras, Al Shabaab ha emitido un nuevo comunicado en el que amenaza con perpetrar nuevos ataques en Kenia. El grupo, en este sentido, ha confirmado que se trató de un asalto especialmente dirigido contra los kafir, los no creyentes.
"Todos los musulmanes recibieron permiso para abandonar el lugar antes de que procedieramos con las ejecuciones de los infieles. La sangre de un musulmán es inviolable, la del infiel no tiene protección alguna", hace saber Al Shabaab, antes de extender sus amenazas al resto de la población. El Huffington Post, 4 de abril de 2015
Dans cette attaque, tout a été conçu pour susciter l'effroi, la peine et la colère. L’université de Garissa a été visée pour ces raisons. Tout a été conçu pour susciter, dans un second temps, l’effroi, la peine et la colère : des étudiants surpris dans leur sommeil, chassés impitoyablement, triés en fonction de leur religion avant d’être abattus (les chrétiens) ou épargnés (les musulmans ou ceux en mesure de réciter une sourate du Coran), le tout assorti de propos provocateurs dont les assaillants se doutaient bien qu’ils seraient rapportés par les survivants, souhaitant notamment aux étudiants « de bonnes vacances de Pâques », comme le transmet l’Agence France-Presse, avant de décider qui achever, qui laisser vivre. (Le Monde, 5/4/2015)