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sábado, 9 de dezembro de 2017

«Todo o poder é uma conspiração permanente».


Frase do escritor Honoré de Balzac sobre Caterina de Médicis, italiana, esposa do Rei francês Henrique II, mãe dos reis Francisco II, Carlos IX e Henrique III, das rainhas Elisabete, da Espanha, e Margarida, esposa do rei francês Henrique IV, conhecida como “Rainha Margot”, e regente de França, entre  1560 e 1563.


Phrase de Honoré de Balzac sur Catherine de Médicis, italienne, femme de Henri II, mère des rois François II, Charles IX et Henri III, des reines Élisabeth d’Espagne et Marguerite, épouse de Henri IV, connue comme “Reine Margot” et régente de 1560 à 1563.

 

Não há acasos na política!

«Na política, nada acontece por acidente. Se algo ocorreu, pode estar certo de que foi planeado assim».
Franklin Delano Roosevelt
Será só na política?

segunda-feira, 28 de agosto de 2017

Notre Dame du Saint-Cordon, plus de 1000 ans de grâces


Notre histoire avec Marie
Édith Godin (Coordinatrice du conseil du sanctuaire de Notre-Dame du Saint-Cordon, d’après les écrits du chanoine Giraud)
Le temps des épreuves. En l'an 1008, une terrible peste vient éprouver Valenciennes (département du Nord). La ville perd en quelques jours 7 000 à 8 000 de ses habitants. Aucune famille n’est épargnée. L'effroi se répand dans la cité. Nuit et jour, la chapelle de Neufbourg que Charlemagne venu à Valenciennes avait dédiée à Marie ainsi que d’autres églises se remplissent de priants. Ils supplient la mère de Dieu de se souvenir que la miséricorde est le plus beau fleuron de sa couronne.

L’ermite Bertholin.
Un peu à l’extérieur, au sud de la ville, vit un saint ermite à qui la tradition donne le nom de Bertholin. Il habite une pauvre cabane bâtie près d’une fontaine qui a depuis pris le nom de Notre-Dame de Fontenelle. Cet ermite voue sa vie à la méditation et passe de longues heures au pied de la statue de Marie, pour laquelle il a une dévotion toute filiale. Sa sainteté attire souvent à lui de nombreux visiteurs venus de la ville. Devant les malheurs des Valenciennois, il redouble de prières, ouvrant plus grand encore son cœur à la Vierge Marie. Celle-ci lui apparaît alors et lui dit : « Va trouver mon peuple de Valenciennes. La nuit qui précédera la fête de ma nativité, mon peuple saura que ses vœux seront exaucés. Que les habitants se rendent alors sur les murailles de la ville, là ils y verront des merveilles. » Nous sommes le dernier jour du mois d’août de l’an 1008. Le saint ermite s’adresse alors au comte Herman, Haute Autorité de la cité, et lui fait part de la promesse de Marie. Quand les habitants apprennent cette nouvelle, ils prient plus encore.  

L’apparition de la Vierge Marie.
Le 7 septembre 1008, à la tombée de la nuit, le comte, le magistrat et une foule considérable se pressent ainsi sur les remparts de la ville, les yeux fixés vers le ciel. Soudain, les ténèbres font place à la lumière ; et au milieu de celle-ci, devant plus de 15 000 témoins, apparaît, immobile au-dessus de la chapelle bâtie par Charlemagne, une Reine entourée d’une auréole aussi étincelante que douce, accompagnée d’anges. Elle tient à la main un immense cordon écarlate. Un ange en prend une extrémité et fait le tour de la ville dans la circonférence de deux lieues, en laissant tomber sur son passage le précieux cordon qui bientôt environne la cité comme une ceinture protectrice. Le circuit terminé, la vision s’évanouit. À cet instant même, la contagion cesse et ceux qui étaient atteints par la peste furent guéris.  


Le Saint-Cordon.
En reconnaissance pour l’immense bienfait reçu, au nom et avec la population de Valenciennes, les autorités de la cité s’engagent par vœu à suivre chaque année le tracé du Saint-Cordon en une procession le 8 septembre ou le deuxième dimanche de septembre. Et depuis maintenant plus de dix siècles, les Valenciennois n’ont jamais manqué à cet engagement de « faire le Tour du Saint-Cordon » (aujourd’hui 17 km), suivi d’une neuvaine de prières. En 1292, la municipalité offre même un cierge de 600 livres pour remercier Marie de ses grâces renouvelées. La continuité d’un pèlerinage sur une telle période est unique dans l’histoire de la chrétienté.  

1000 ans de fierté locale.
Dès cette époque et de génération en génération depuis 1 000 ans, une confrérie dite des « Royés de Notre-Dame du Saint-Cordon » est la gardienne de cette « fierté de Valenciennes ». Elle continue d’assurer et d’entourer toujours d'une grande solennité cette manifestation, même dans les circonstances les plus critiques qui ont jalonné l’histoire de la ville nordique.  

Les grâces répétées de la Vierge Marie
. Sensible aux témoignages de confiance et de piété du peuple de Valenciennes, la Vierge du Saint-Cordon ne cessa d’y répondre, continuant d’intercéder pour les fidèles qui l’invoquent isolément ou pour la population entière. Vingt-cinq fois, relatent les chroniqueurs, Marie sembla jeter encore autour de la cité valenciennoise « comme un Cordon protecteur devant lequel tout mal contagieux s’éloignait à vue d’œil » ; notamment en 1291, 1515, 1555, 1665, quand les épidémies sévirent avec violence. Une invasion est également évitée en 1477. Ces dates mémorables demeurent inscrites dans les annales, mais sont aussi gravées dans les cœurs reconnaissants des Valenciennois.  

La tourmente révolutionnaire.
Malheureusement, la Révolution est très agitée à Valenciennes. En 1794, de nombreux prêtres et religieux sont arrêtés, tandis que douze religieuses du couvent des Ursulines sont guillotinées en octobre (elles seront béatifiées le 13 juin 1920 par le pape Benoît XV, leur fête est le 23 octobre) ; les églises de la ville sont pillées. Qu’advint-il du Saint-Cordon ? Aucun des Valenciennois survivant à la tourmente de 1793 n’a jamais affirmé l’avoir vu détruire, ni même savoir ce qu’il est devenu. On présume qu’un religieux l’aurait soigneusement caché afin de le soustraire à une profanation, et qu’il serait mort en gardant le secret. D’aucuns pensent qu’il est toujours dans le sous-sol valenciennois…  

La statue de Notre-Dame du Saint-Cordon. En 1804, le premier curé de la paroisse Notre-Dame après le Concordat, Maître Guillaume Lallemand, natif de Valenciennes, n’a rien de plus cher que de raviver au cœur de ses ouailles la dévotion envers la Sainte Vierge. La châsse renfermant le Saint-Cordon ayant disparu pendant la Révolution, le pasteur fait sculpter une belle statue de la Vierge dans l’attitude qui était la sienne quand elle vint délivrer Valenciennes de la contagion. Cette statue fut réalisée par Pierre-Joseph Gillet et décorée par un élève de Louis Watteau, le peintre Macarez. Elle repose sur un socle, dont les quatre faces sont ornées de médaillons retraçant le miracle de l’an 1008. Un sourire maternel illumine le visage de Marie, et ses bras ouverts nous invitent à l’amour filial. Elle tient une tresse (cordon) écarlate que les anges reçoivent de ses mains. À ses pieds, est agenouillé l’ermite Bertholin. Cette statue devint « miraculeuse », quand au cours du XIXe siècle, des maladies épidémiques affligèrent de nouveau les Valenciennois. Pour être délivrés, ils eurent recours au moyen employé par leurs pères : processions, neuvaines et pèlerinages en l’honneur de Notre Dame du Saint-Cordon. Leur confiance s’est montrée digne de la foi de leurs ancêtres, et Marie les a de nouveau comblés de sa bonté.
Pour abriter la statue miraculeuse dans un sanctuaire digne de leur Patronne bien aimée, les habitants de Valenciennes construisent en 1864 une église qui fut élevée au rang de Basilique Mineure, en remplacement de Notre-Dame la Grande, détruite pendant la Révolution. En 1892, Notre Dame du Saint-Cordon devient officiellement la patronne de la ville. Le 7 juin 1897, au nom du Pape Léon XIII, l’archevêque de Cambrai couronne la statue miraculeuse d’un diadème d’or, don des fidèles valenciennois. Elle fut alors revêtue d’un riche manteau et on lui mit en mains l’insigne de la dignité royale : un sceptre de vermeil.  

Notre Dame du Saint-Cordon au XXe siècle.
Notre Dame protégea également les Valenciennois au cours du XXe siècle. À partir du 31 juillet 1944, lors du « Grand retour », la statue est portée triomphalement de paroisse en paroisse dans tout l’arrondissement de Valenciennes. Elle est ensuite ramenée en ville le 2 septembre 1944, au moment précis où commencent à défiler les premiers chars alliés de la Libération. Notre Dame du Saint-Cordon fut ainsi présente à la délivrance de la cité.
      
Depuis l’an 2000, le miracle du Saint-Cordon à Valenciennes continue
. En 2008, le millénaire des apparitions et 1 000 ans de fidélité entre le cœur de Notre Dame du Saint-Cordon et le cœur de son peuple de Valenciennes et d’ailleurs ont été fêtés avec une immense ferveur (la statue a même été portée jusqu’à Lourdes). Car elle est celle qui guérit de toutes les pestes d’aujourd’hui ! Elle est celle qui parle à chacun : aux croyants et aux non croyants, à ceux qui sont touchés par la tradition, à ceux qui ont la foi du charbonnier, à ceux qui participent à des  groupes de prière comme à ceux qui prient dans le secret, aux jeunes, aux moins jeunes, aux plus âgés, à ceux qui sont malades et handicapés, aux actifs, aux représentants de l’autorité dans la cité comme aux plus démunis. Le Tour et la Neuvaine, où se vivent des rencontres et des temps d’Église très forts, sont aussi pour les enfants et pour leurs aînés l’occasion d’un nouveau « départ spirituel » : c’est le miracle continu du Saint-Cordon. Chaque année, début septembre, comme leurs aïeux, ce sont près de 3 000 personnes qui participent à la messe précédant le Tour du Saint-Cordon ; d’autres pèlerins, ceux du « Pélé des Enfants », du « Pélé Jeunes », du « Pélé Adultes » s’y joignent pour l’un des plus anciens pèlerinages de France. Et quand Marie « visite » en procession les quartiers intérieurs et périphériques de Valenciennes, elle y est vénérée parce qu’elle apporte à chacun consolation et bénédiction, elle qui est aimée par toutes les générations !

As portas do inferno não prevalecerão contra Ela


Temos hoje a terrível impressão de que a Santa Igreja Católica, Apostólica e Romana está a passar por uma crise dramática, que Ela está a ponto de desaparecer.
Mas, a promessa de Nosso Senhor Jesus Cristo é infalível: "As portas do inferno não prevalecerão contra Ela” (Mt 16, 18)!

Muitos santos e profetas predisseram as situações dramáticas pelas quais estamos a passar; descreveram a Paixão da Santa Igreja, a confusão doutrinária, espiritual, disciplinar, litúrgica e pastoral dos nossos dias. A própria Mãe de Deus, que é nossa Mãe, quis preparar a humanidade para esta assombrosa situação e desceu dos Céus, em Fátima, no ano de 1917, recordando o triunfo incondicional e pleno do Seu Imaculado Coração. Portanto, estejamos serenos e cheios de confiança.

A história mostra-nos as fraquezas, os erros e as faltas humanas que pareciam desfigurar a Santa Igreja para sempre. Contudo, Ela nunca deixou de prevalecer, porque do mal, e até mesmo do maior de todos os males que é o pecado, Deus tira o bem, abrindo novas vias de perfeição e de santidade, sempre mais esplendentes!

quinta-feira, 8 de dezembro de 2016

Maria Santissima: Immune al peccato


Eadmero di Canterbury (1060, +1124), un monaco benedettino inglese, discepolo e biografo di Sant’Anselmo di Canterbury ha scritto il Tractatus de Conceptione Santae Mariae, sulla concezione di Maria Santissima, che occupa un posto di assoluto rilievo nella storia del dogma dell’Immacolata Concezione.
L’autore sostiene il privilegio del concepimento di Maria senza peccato originale, in forza del suo essere predestinata dall’eternità ad essere la Madre di Gesù Cristo.  
Dio poteva fare in modo che la  Vergine fosse concepita in mezzo alle spine del peccato, senza che ne subisse gli effetti, così come la castagna che è nutrita in mezzo alle spine del suo guscio ma rimane, tuttavia, immune ad esse.
«Non poteva forse Dio conferire a un corpo umano, che egli stesso si era preparato come suo tempio (…) di restare libero da ogni puntura di spine, anche se fosse stato concepito in mezzo ai pungiglioni del peccato? È chiaro che lo poteva e voleva; se lo ha voluto, lo ha fatto».

(Eadmero di Canterbury, Tractatus de Conceptione Santae Mariae )

domingo, 27 de novembro de 2016

Convertir une âme


Rien, pas même le monde entier, n'égale le prix d'une âme.
Donnassiez-vous une immense fortune aux pauvres, vous avez moins fait que de convertir une seule âme.
Il est écrit «Celui qui sépare un objet précieux d'une vile matière, sera comme ma bouche ». (Jérém. XV, 19).
 Sans doute, c'est une chose excellente d'avoir pitié des pauvres, mais rien n'est aussi grand que d'arracher une âme à l'erreur: car c'est ressembler à Paul et à Pierre.
Il nous est donné de succéder à leur prédication, non plus pour braver comme eux les dangers, endurer la faim, la peste et les autres maux (car nous vivons en un temps de paix); mais pour déployer l'ardeur de notre zèle. Sans sortir de chez nous, nous pouvons nous livrer à cette pêche. Que quiconque a un ami, un parent, une connaissance, tienne cette conduite, adopte ce langage, et il ressemblera à Pierre et à Paul. Que dis-je, à Pierre et à Paul? Il sera la bouche du Christ. « Car celui qui sépare une chose précieuse d'une matière vile, sera comme ma bouche ». Si vous ne persuadez pas aujourd'hui, vous persuaderez demain; si vous ne persuadez jamais, vous aurez cependant toute la récompense; si vous ne persuadez pas tout le monde, vous en sauverez au moins quelques-uns de la foule. Les apôtres eux-mêmes n'ont pas convaincu tous les hommes, bien qu'ils s'adressassent à tous, et ils sont récompensés comme s'ils les avaient tous gagnés. Car Dieu a coutume de proportionner la récompense aux intentions et non aux succès. Offrez-lui deux oboles, il les accepte; ce qu'il a fait pour la veuve, il le fait pour ceux qui enseignent la loi.
Gardez-vous donc de dédaigner un petit nombre, parce que vous ne pouvez pas convertir le monde entier, et ne négligez point les petits succès, parce que vous ambitionnez les grands. Si vous ne pouvez pour cent, tâchez pour dix.; si vous ne pouvez pour dix, contentez-vous de cinq; si cinq dépassent vos forces, ne laissez pas que de vous occuper d'un, et si cet un même vous échappe, ne vous découragez pas pour autant, et ne suspendez pas les efforts de votre zèle.
Ne voyez-vous pas que, dans les contrats, les marchands n'opèrent pas seulement avec de l'or, mais aussi avec de l'argent? Si nous ne dédaignons pas les petites choses, nous atteindrons aussi les grandes; mais si nous négligeons celles-là, nous parviendrons difficilement à celles-ci. C'est en recueillant les unes et les autres qu'on devient riche.
Que ce soit donc là notre règle de conduite, afin qu'enrichis en tout, nous obtenions le royaume des cieux, par la grâce et la bonté de Notre Seigneur Jésus-Christ, par qui et avec qui, gloire, empire, honneur, appartiennent au Père en même temps qu'au Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
(Saint Jean Chrysostome, COMMENTAIRE SUR LA PREMIÈRE ÉPÎTRES AUX CORINTHIENS, Bar-le-Duc, Ed. L. Guérin & Cie,  Homélie III)

O miserabilismo atenta contra a glória de Deus


O miserabilismo é um pecado contra Deus, porque nega ao Criador a glória e a honra que se a Ele se deve absolutamente, renunciando ao reto uso dos bens da terra, que Deus entregou aos homens para que os multiplicassem. O miserabilista é como aquele servo infiel do Evangelho, que enterrou o talento que seu Senhor lhe tinha dado, não fazendo-o frutificiar (Mt 25, 14-30).
É uma injustiça contra a sociedade, porque destrói ou impede o harmonioso desenvolvimento da ordem natural que, como explica São Tomás amplamente, em matéria de bens terrenos alcança o seu pleno esenvolvimento no regime de propriedade privada (Suma Teológica”, 2-2, 66, 1-2).
É, por fim, uma agressão contra a natureza humana, pois atrofia as potências da alma, tirando do homem os meios adequados para alcançar o seu fim último, que é a felicidade.
Rvdo. P. Frei Victorino Rodríguez y Rodríguez, O.P.: A Verdade libertadora

A admiração humana


Quando o homem vê um efeito, experimenta o desejo natural de conhecer a sua causa. Dai nasce a admiração humana.

São Tomás de Aquino, Suma Teológica”, I, q. 12, a. 1.

domingo, 24 de abril de 2016

Tarde te amei!


Tarde te amei, ó beleza tão antiga e tão nova, tarde te amei! Eis que estavas dentro e eu, fora. E aí te procurava e lançava-me nada belo ante a beleza que tu criaste. Estavas comigo e eu não contigo. Seguravam-me longe de ti as coisas que não existiriam, se não existissem em ti. Chamaste, clamaste e rompeste minha surdez, brilhaste, resplandeceste e afugentaste minha cegueira. Exalaste perfume e respirei. Agora anelo por ti. Provei-te, e tenho fome e sede. Tocaste-me e ardi por tua paz. (Santo Agostinho, Lib.27: CSEL 33,255)

terça-feira, 29 de março de 2016

Ressuscitar é impossível?


Ressuscitar é impossível? O que é mais difícil: nascer ou ressuscitar? É mais difícil, que aquilo que nunca foi seja, ou o que já foi continue a ser ? É mais difícil ser ou voltar a ser? O hábito nos faz parecer o ser; a falta de hábito nos faz parecer impossível voltar a ser. Que modo ingénuo, popular de julgar! (Blaise Pascal, Pensamentos 222)